L'autr-elle

1 0 0
                                    

Quelques modeste échoppes en tapissent les bords, leurs façades de bois sculpté usées par le temps leurs donne le cachet d'un lieu d'histoire, je veux rebrousser chemin, mais l'appelle se fait plus fort et ma curiosité pressente, je m'enfonce donc dans l'allée sombre éclairé par la seul lumière des commerçants. Une mercerie, un tapissier, un antiquaire, les affaires ne doive pas être fleurissantes la ou ils sont situé. Je porte les yeux aussi loin que la pénombre le permet et j'y distingue un écriteau « Eso-terri-Sme », la ils pourront me renseigner, si il y a quelqu'un, tout a l'air fermé, je tape a la porte, personne.
Je me retourne énerver de se détour inutile et la sous mes yeux se dresse un café, ouvert, des gens au comptoir, un couple en terrasse, que font ils la, la rue était déserte il y a deux seconde. j'en ai des frissons plein le dos , et un étrange mal être me prend , quand un sons m'interpelle « psst » , cela vient du café « psst » ,soit, je m'aventure a l'intérieur c'est impressionnant  la décoration y est luxueuse , moulure en bois, velours rouge,  dorure , cuivre et laiton, le tout éclairé par de dizaines de bougies, « psst » le sons vient du font .
Je me dirige vers un espace cloisonné et intimiste, une femme brune y est assise seul, j'avance et la dépasse, le reste de la salle est vide et sans issue. Je me retourne prêt a presser le pas qui me mène a la sortie, je baisse la tête  pour ne pas être ralentie dans ma ­
Détermination, je m'enfuie quand une voix m'interpelle « pas un regard, pas un bonjour ». Je connais cette intonation et ce timbre, je jette un œil sur la jeune femme brune qui vient de m'interpeller « excusez-moi ? »
La elle lève la tête, sortant de ses cheveux noir, un nez fin, une bouche rose et ourlé deux yeux, qui n'appartiennent qu'a ma mémoire, un visage, ce visage, « mon ange ».
Elle sourit, mais pas de cette expression de bonheur que j'aime tant, non, c'est un sourire narquois presque cynique et c'est une sensation fort désagréable qui force mon cerveau à réagir. Mon regard s'endurcit, je sens les muscles de mon front se contracter, je la regarde dans les yeux et comprend.
Je m'assois en face d'elle et lui lance « qui êtes-vous ? »
« Quel ton glacial ou est passé la chaleur que tu m'offrais il y a une seconde »,
« Elle est partie rejoindre celle que j'aime »
« Tu voulais des réponses et me voila nous sommes en plein jour et me voila. Tu me cherchais n'est ce pas ? Ce visage, n'est pas ce corps que tu désires ? »
« On dit que l'amour est aveugle mais mon cœur voit très bien et tu ne trompes que toi »
« Qu'y a-t-il que tu ne pourrais aimer chez moi. Qu'a-t'elle que je n'ai pas à t'offrir ? »
« La foi »,
« En l'amour ».
Sur ces mots la belle s'énerve, son regard se glace. « Que t'importe un sentiment immatériel, tout ce que tu vois m'appartient, il serait facile pour toi d'être mon roi. »
« Non merci ».
La colère se fait sentir la belle se fait bête.
« Je t'offre le monde et tu lui préfères un rêve. »
« Oui et ce rêve ne t'appartient pas. »
Elle se calme, ses yeux sont humides, elle a envi de pleurer. Elle ressemble comme deux gouttes d'eau à mon aimée et la voir dans cet état me brise le cœur. Je voudrais la consoler mais je me retiens. Elle se reprend, passe ses mains dans ses cheveux et me regarde intensément.
S'en suis une longue minute de silence, le deuil d'un espoir, je réagi, les mains sur la table, les bras tendus, je me lève, je ne peux me résoudre à la laisser là, sans un mot. Elle me fixe, alors que je la dépasse mes lèvres se dénouent, « adieu. »
« Je n'appartiens plus à Dieu. »
« A jamais alors. »
Je ferme les yeux et me dirige vers la sortie quand j'entends sa voix, « je l'ai laissé sur le bar »
Me dirigeant vers la porte, je croise le comptoir, ce que je trouve sur le zinc ne me surprend pas. C'est une carte de Tarot, Je la prends et la contemple.
7, le chariot – je choisi.
Je me tourne, levant la carte comme pour lui montrer que je l'ai bien trouvé. Pas de réaction, elle reste assise, dos tourné, le regard au loin.
Je baisse le bras et range l'objet dans l'intérieur de ma veste, Me tournant, j'attrape la poignée afin d'ouvrir la porte et sa voix m'interpelle encore.
« Le jour où je frapperai à ta porte, tu prieras que se soit l'ange de la mort qui vienne te chercher. »
Ses mots me glacent le sang mais je serre les dents, actionne le loquet et m'engouffre par la porte sans même me retourner.
Le jour frappe mon visage comme une révélation, je suis dans la rue, pas dans la ruelle, dans la rue de la bibliothèque. Je me retourne derrière moi un mur. Ces petits jeux commencent sérieusement à m'énerver.

L'angélus Où les histoires vivent. Découvrez maintenant