Chapitre 6

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🎵Habits de Genevieve Stokes 

Tw: crise d'angoisse.

Athena 

Aeroport privé, 17h30


            Mon avion vient à peine  d'atterrir qu'une berline noir aux vitres teintées m'attends déjà. Il savais donc que j'étais partie en mission. Ma blessure me fait horriblement mal mais je n'a rien pour la soigner. Je monte dans la voiture devant moi, la chaleur de la climatisation réchauffe peu à peu mes doigts engourdis par le froid. Le chauffeur démarre en trombe quand je suis enfin installée dans un des sièges en cuirs du véhicules. 

             La route me parait interminable et le silence assourdissent. La douleur est atroce et me donne l'impression de mourir, mais c'est moins pire que ce qui m'attends avec mon père. Une autre boule de stresse se forme dans ma gorge et dans mon estomac m'empêchant de bien respirer à mesure que nous approchons de la maison de mon géniteur. 

             Pourquoi veut-il dans son bureau? 

            Ma tête commence à tourner et mon estomac à vouloir se vider. Le sang qui s'écoule de ma plaie doit commencer à m'affecter, il faut que j'enlève la balle logée dans mon bras au plus vite. Ca me fait un mal de chien. Le crissement des pneus sur l'allée en terre qui mène àma destination me fais sortir de mes songes. Bientôt la bâtisse se tient devant moi. j'y étais il y a à peine quelques heures mais j'ai l'impression que cela ne date de seulement quelques minutes. Je sors de la voiture retrouvant le froid de l'extérieur pour me rediriger vers le bureau de mon géniteur. 

             Les gros chiens de gardes me laissent passer. La porte en bois devant moi que j'ai du franchir un millier de fois dans ma vie me parait en ce moment impénétrable. Je ne bouges pas terrifiée. Je replace ma manche droite pour cacher ma blessure qui menace qu'il reprenne totalement ses fonctions. Il ne faut pas que le sang coule il déteste ça. je n'ai pas le droit de pleurer. Je reprends mes pensées en mains et tentes d'inspirer malgré le stresse. Je toque et rentre immédiatement après. 

          Mon géniteur se tient derrière son bureau et me regarde attentivement, une lueur effrayante dans les yeux. Un autre homme assez âgé se situe devant moi. Il a les cheveux gris  et des rides remplient son visage, rasé de près seulement ses yeux montrent la douleur qu'il peut infliger. Il ressemble fortement à mon père. Cet homme n'est pas fragile, loin de là. Il a cette dureté que seul les méchants dans les films possèdent. Un peu à la Voldemort mais avec le nez. Mais il meurt à la fin, pas de chance. 

             Mon père me sort de mon inspection en toussotant. Je comprends très rapidement le message qu'il me fait passer à travers son regard: pas de débordements on est avec des gens. De toutes façons qu'il y ait des gens ou pas rien ne change, bien sur sa manière de me traiter est meilleur. Mon paternel me fixe d'un air sérieux. 

_ Athéna voici Dito Scott, dit la voix froide de mon père. A l'entente de ce nom je me crispe, on m'a toujours appris à le détester. Que fait-il ici ?  Dito ici présent, que tu connait comme étant le parrain de la mafia Scott, oui je connais cette pourriture comme si il était de ma famille, et moi avons accepter un arrangement, tu n'es pas sans savoir que les relations entres nos deux mafia sont légèrement... conflictuelles, sans blague, c'est pas lui qui viens de massacrer une dizaines de leurs hommes.

            La pièce est silencieuse, seulement mon géniteur prends la parole continuant sont long monologue dont je ne comprends pas en quoi je suis concernée. 

BelladoneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant