Le son de leurs passé

Chapitre II

«Je ne te déteste pas. C'est juste que je ne suis pas particulièrement ravie que tu existe.»

Seven, Chicago, États-Unis,
Appartement de Tray.

Je me sens bien, et ça fait longtemps que je ne l'ai pas pensé. Un peu d'alcool, de produit chimique dans le sang et Tray, il ne me faut rien de plus en se moment précis. À part peut-être un ou deux paquets de chips. le top du top, mais on peut pas toute avoir dans la vie. C'est ce-qui fait que l'on profite autant de ce qu'on a déja.

La musique s'infiltre dans le moindre recoin de mon corps, faisant frémir la plus petite pensée qui traverse mon cerveau. C'est apaisant et en même temps cela trouble mon esprit au point où j'en oublie le pourquoi de ma présence en ce lieu. Ce calme est l'une des seul chose qui me fait me sentir vivant, ou du moins heureux pour une durée encore à se jour indéterminer.

—Seven tu t'es endormi ? Me demande Tray avec une délicatesse dont il a le secret.

Il sait pertinemment que ce n'est pas le cas étant donné que j'ai les yeux ouverts, mais le fait qu'il prenne quand même le temps de le demander me fait chaud au cœur. Il à toujours été très prévenant avec moi et seulement moi.

Les autres il les envoie se faire foutre avec panache !

C'est aussi quelque chose que j'aime avec lui. Quand il est avec moi, il ce lâche joie, douleur, colère, douceur et surtout son sourire. Celui qu'il ne montre qu'à moi et qui illumine mon monde de mille et une couleur. 

Ce même effet que me procure la musique.

—Non, mais j'ai un peu froid, tu veux me tenir compagnie ? Lui répondis-je spontanément.

Sans attendre, il vient se placer à ma droite et entoure mon corps de ses bras, une chaleur intense me traverse. C'est confortable et je me laisse sombrer au rythme de sa respiration, je serai déjà mort depuis bien longtemps sans lui.

Je sais que c'est débile, mais il réussi toujours à atténuer mes cauchemars et mes angoisses. Et notre relation ne permet pas la moindre ambiguïté.

L'un pour l'autre nous sommes tous et rien.

Il a été là du début jusqu'à la fin. Du jour ou je sus né au jour ou mon esprit et mon coeur se son brisé en mille morceau, encore aujourd'hui il est à mes cotés. Et j'ai peur de ne pas réussir à lui rendre tous le bonheur qu'il me donne. Une seul vie ne serait pas assez pour ça, et je le sait très bien.

Alors je fait tous se qui est en mon pouvoir pour l'aidé, que se soit dans ses problèmes ou juste dans les tâches ménagères.