Chapitre XXVII : Be honest

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( démarrez la vidéo, baissez le volume et détendez vous. Bonne lecture 📖. )

Acte 3 : Vers l'inattendue

Il y a des feux qu'on s'efforce de contenir par devoir, mais qui brûlent en silence, transformant chaque regard en une lutte entre raison et désir.
Albert Camus









Adeola.


— Sérieusement, Ife, IL M'ÉNERVE ! — criai-je en m'enfonçant le visage dans mon oreiller. À ce stade, je ne sais même plus ce qu'il a bien pu manger pour être comme ça !

— C'est pas toi qui fais sa cuisine ? — me nargua-t-elle au bout du fil. — T'es sûre de ne pas avoir utilisé l'eau dans laquelle tu as trempé tes dessous ?

— Te mets pas de la partie, toi aussi !

Elle éclate de rire à l'autre bout du fil , face a ma mis en garde , un rire léger et contagieux qui résonne jusqu'à moi. Je me tourne sur le lit, éteignant mon ordinateur dans un soupir.

— Quoi ? Je fais juste des analyses ! — lança-t-elle, un sourire dans la voix.

— Garde tes analyses pour toi. J'ai pas envie d'en entendre plus.

— Tu aimerais bien entendre lui, n'est pas !

— Que le Seigneur Jésus-Christ l'éloigne de moi ! — murmurais-je, exaspérée.

  Ifé explose de rire, incapable de s'en empêcher, alors que, moi, je ne trouve rien de drôle à cette situation. Non seulement il me traîne avec lui jusqu'aux États-Unis, mais je suis sur que c'est encore pour ses événement où je dois me contenter de sourire . Je préfère mille fois , le lui calme .
Où est passé le Ryan calme que je connaissais ? Et pourquoi est-ce que je suis autant énervée ?

— Tu penses encore à lui, là ? — s'exclame Ife, à l'autre bout du fil.

Je n'ai même pas le temps de me défendre qu'elle pose son téléphone sur sa tête de lit et commence à danser sur son lit, la musique en fond.

— C'est en ton honneur ! — dit-elle en riant.

     Petit à petit, son énergie m'atteint, et je finis par la rejoindre dans son délire, riant et dansant, oubliant pour un instant ma frustration.

Le résultat de la soirée ? Je finis en retard au travail, et je remercie mon alarme insupportable de m'avoir réveillée, malgré tout.

Les yeux encore lourds de fatigue, je sors de l'ascenseur et aperçois Kindia, qui me tend déjà notre café matinal.

— T'es un amour, Kindia, — la remerciai-je en attrapant le gobelet.

— Oui, je sais. T'as fini d'écrire, sinon la Boss va avoir notre peau .

— J'ai entamé l'idée générale...

Je prends une gorgée de café chaud, savourant sa chaleur réconfortante, puis expose mon idée à Kindia, qui écoute avec attention tout en me lançant un regard complice.

Enfin, je rejoins TBG, mon ordinateur sous le bras, et pique son bol de céréales avant de m'installer à mon bureau. La matinée commence à peine, mais, entre les gorgées de café et les idées qui s'entrecroisent, la fatigue de la nuit passée semble peu à peu s'effacer.





             Un verre de vin à la main, je me la joue diva dramatique dans ma robe droite et mes talons, laissant mon reflet se perdre dans la lumière tamisée de la cuisine. Le micro-ondes bipe, signe que les nachos sont prêts. Avec toute la grâce dont je suis capable, je récupère l'assiette brûlante, éteins la lumière, récupère mon sac dans le canapé et prends les escaliers. Avant de monter, je jette un dernier coup d'œil à ma chambre .

Juste 5ansOù les histoires vivent. Découvrez maintenant