-Et voici pourquoi la célèbre citation de Descartes "Cogito ergo sum" est considérée comme la définition par excellence de la condition humaine.
-Excellent mademoiselle Jefferson. Des questions? demanda le professeur promenant son regard dans l'amphithéâtre. Personne? Bien, vous pouvez retournez a votre place mademoiselle.
-Merci monsieur Beauregard!
-Monsieur Beau-gard! Horrible gamine, réprimanda le professeur lançant un regard mauvais à l'étudiante qui se contenta de tirer la langue.
《Comment fait-elle pour toujours s'en sortir aussi facilement ? se demandèrent toutes les personnes présentes dans l'amphi》
L'étudiante aux cheveux caramel gloussa avant de s'installer a sa place. Une fois installée elle sentit une tape sur son épaule. Elle se retourna et vu sa meilleur amie, une châtaigne aux yeux verts malicieux qui n'annonçaient souvent rien de bon.
-Que veut tu Adelyne ? On est toujours en cours je te signale.
-Mademoiselle Lorolaï Opal Jefferson a encore fait une victime, plaisantant faisant référence au professeur de philosophie qui aurait réprimander très sévèrement tout autre élève qui se serait permis de faire ce jeux de mot.
-N'importe quoi toi, souffla-t-elle secouant la tête de droite à gauche.
Elle se concentra sur le reste du cours ignorant les railleries de son amie. A 19 ans, elle voyait toujours avec les yeux d'une enfants de 12 ans, cherchant un côté positif à chaque situation. Toutefois, si elle a survécu 19 années dans ce monde, c'est qu'en dépit d'être l'innocence incarnée, elle était loin d'être naïve. Elle ne se laissait jamais faire et n'hésitait jamais a faire entendre son opinion.
Quand la cloche sonna la fin des cours, elle rangea rapidement ses affaires et regarda l'heure: 14h45. Elle arriverai avec quelques minutes de retard à la garderie où elle travaillait comme bénévole.
Si on devait décrire cette jeune fille en peu de mots tout le monde seraient d'accord pour dire: rayon de soleil. Elle illuminait chaque endroit où elle posait les pieds par son aura bienveillante, son sourire malicieux, son air effronté et déterminé. Elle a su gagner la sympathie de toute personne avec laquelle elle interagissait. Même les petites racailles de lycée se conduisait comme de bons samaritains pour recevoir ne serait-ce qu'un hochement de tête approbateur et un sourire de sa part.
Le conseiller d'orientation ne put qu'hocher la tête lorsqu'elle lui parla de son projet d'avenir : étudier pour devenir assistante sociale.
《Vous êtes née pour aider autrui mademoiselle Jefferson》 avait-il affirmer.
Elle marcha précipitamment vers la sortie de l'université, saluant toute tout le monde au passage. Arrivée au parking, elle entreprit de prendre le chemin vers la bouche de métro la plus proche quand une voix l'interpella.
-Hey Jefferson! Besoin d'une course?
Elle se tourna, souriant en reconnaissant la voix provenant d'un pickup gris conduit par une brune tatouée au teint bronzé et à la carrure assez imposante: Tonya Braxton. Elle portait un bas de jogging avec un débardeur noir mettant en valeur son tatouage à l'épaule gauche: une azalée rouge.
Le symbole de la famille Emerson, la famille la plus influente mais aussi la plus humble du pays. Ce n'était un secret pour personne qu'elle était à la tête du réseau de mafia le plus puissant du continent. Mais personne n'en faisait cas puisque de un ils n'impliquaient personne dans leur affaire, et de deux parce qu'ils finançaient hôpitaux, écoles, évènements festifs et autres causes de ce genre.
En plus de Tonya, il y avait 4 autres membres du "clan": Byron Clover, dexter Jinkins, Asher O'Connel et le leader qui se trouve être le fils aîné de la famille Emerson: Garnet Emerson.
-Ce ne serait pas de refus, merci Braxton, dit-elle en montant dans le véhicule sans remarquer le jeune homme qui se dissimulait à l'arrière.
"Time break! Mais d'où elle monte dans la voiture d'un membre de gang comme s'il elles étaient amies cette cruche!!?" vous me demanderez. Et bien tout simplement parce qu'elles sont amies et qu'elle s'entendait bien avec le reste du groupe. Particulièrement avec le leader à l'arrière du pickup, qui la couvrait d'une attention particulière.
"Oui mais d'où elle sympathise avec des putains de membres de gang !?". Du calme, du calme, j'y viens. Tout simplement parce que pour Lorolaï, membre de gang ou pas, ils restent des étudiants qui font leur études comme tous les autres. De ce fait ils méritaient son respect et sa sympathie dans l'enceinte du lycée. Ce qui ce passait en dehors ne la regardait pas, et loin d'elle l'idée de les juger pour ça.
C'est pour ça que malgré les avertissement d'Adelyne et de ses camarades, elle enroula son sweat noir autour des hanches de Tonya, lui chuchotant qu'elle avait eu un accident en sa période du mois, ce que la brune avait hautement apprécier. Elle ne fit pas non plus de manières le premier jours après son transfère, lorsque Byron lui avait poliment demander de se déplacer d'une place qu'elle occupait et qu'il occupait habituellement. Le jeune homme qui s'était préparer mentalement à une lutte pénible, fut surpris de voir la jeune fille se lever en s'excusant, disant qu'elle n'avait pas été prévenue. Quand Adelyne lui dis qu'être nouvelle ne voulais pas dire qu'elle devait pas se laisser faire elle répondit:
-Adelyne, si c'est une place qu'il occupe habituellement; qui suis-je pour me disputer avec lui ?
La concernée ne put que secouer la tête. Garnet qui passait par là, fut intrigué par le raisonnement de la nouvelle. De fil en aiguille, chaque fois que la nouvelle avait besoin d'aide, l'un des membres lui venait en aide. C'est comme ça qu'elle tissa des liens assez étroits avec Tonya. Le leader lui même entretenait une relation assez spéciale, qu'il aimerait bien approfondir. Ce détail n'échappa à sa petite bande qui ne cessait de le charrier.
Tonya gara devant la garderie du Bonheur, Lorolaï descendit remerciant la brune, lui faisant un signe de la main en guisep d'au revoir. L'ainée s'assura que la plus jeune soit rentrée dans le bâtiment avant de se tourner vers l'arrière s'adressant à son passager clandestin.
-Hey Gari, elle est vraiment adorable la nouvelle, mais qu'est-ce qui te fascine tant chez elle alors qu'au tout début tu ne la calculait même pas?
Ce dernier regarda par la fenêtre avant de répondre d'une voix trainante:
-Pour les mêmes raisons que vous je suppose.
-Mais encore?
-*soupire* Estella est un vrai rayon de soleil depuis qu'elle travaille a la garderie, je ne l'ai jamais vue aussi épanouie et heureuse depuis l'incident, dit-il mélancolique.
-Wow...les mots me manques, dit Tonya se rappelant de la petite sœur du garçon qui était d'une timidité maladive et qui était très renfermée.
Il ne répondit pas et se contenta de regarder par la fenêtre où l'on pouvait apercevoir la jeune fille aux yeux noisettes avec un petit garçon dans les bras et une petite fille accrochée a ses jambes, réclamant sûrement d'être portée.
《Comment est le monde à travers tes yeux Lorolaï...》
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A travers ses yeux
RomanceVoir la vie en rose ne veut pas dire être naïf ou refuser de voir la réalité. Garnet Emesrson va l'apprendre au travers d'u.e jeune fille a la personnalité au antipodes de la sienne: Lorolaï Jefferson (Lolaï pour les intimes) Et vous, voulez vous v...