panique

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Carlos Sainz, pilote de Formule 1 chez Ferrari, avait 30 ans et une carrière florissante. 

Il était connu pour sa détermination, sa bravoure en piste, et son sourire charmant. 

Peu de gens savaient que derrière cette façade impeccable se cachait une angoisse profonde, un poids qu'il portait depuis des années. 

Carlos avait toujours été bon pour cacher ses failles, même à ses plus proches amis. 

Il refusait d'apparaître vulnérable, surtout aux yeux de Lando Norris, son meilleur ami, le jeune prodige de McLaren.

Lando, 25 ans, était l'opposé de Carlos à bien des égards. 

Il était joyeux, extraverti, et possédait une capacité presque surnaturelle à rester calme dans les situations stressantes. 

Leur amitié, pourtant, était née d'une alchimie spéciale. 

Malgré leurs différences, ils partageaient un lien indéfectible, renforcé par les années passées ensemble chez McLaren.

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C'était un soir d'été à Monaco, après une journée d'essais exténuante sous le soleil méditerranéen. 

Carlos avait invité Lando à dîner pour décompresser. 

Ils avaient passé la soirée à rire, à se remémorer leurs souvenirs communs, et à parler de leurs ambitions respectives. 

Pourtant, Carlos se sentait nerveux, une sensation familière mais qu'il avait appris à ignorer en public.

Ils rentrèrent ensemble à l'hôtel, l'ambiance encore légère entre eux. 

Carlos essayait de maintenir son sourire, mais Lando, observateur comme toujours, remarqua une certaine tension dans les yeux de son ami. Il décida de ne pas le questionner tout de suite, préférant attendre un moment plus calme.

Ils prirent l'ascenseur pour monter à leurs chambres, la porte se refermant en douceur derrière eux. 

Mais alors que l'ascenseur commençait à monter, il s'arrêta brusquement, secouant légèrement ses passagers avant que les lumières ne clignotent et s'étaignent presque complétement.

Ils étaient plongés dans une semi-pénombre, enfermés dans cet espace confiné.

Carlos inspira profondément, l'air semblant soudainement manquer dans ses poumons. 

Il sentit une vague de panique monter, rapide et impitoyable. Ses mains commencèrent à trembler, sa respiration devenant erratique. Il ne pouvait plus contrôler ses pensées, qui tournaient en spirale, l'étouffant.

Lando sentit le changement immédiatement. 

Il tourna la tête vers Carlos, et bien qu'il ne puisse pas voir clairement son visage dans l'obscurité, il entendit le souffle saccadé de son ami.

- Carlos ? Hé, tu vas bien ? demanda Lando, sa voix calme et rassurante.

Carlos ne répondit pas. 

Il posa une main contre le mur de l'ascenseur, cherchant à stabiliser son corps tremblant. 

Il avait envie de crier, de sortir, mais il ne trouvait pas les mots. 

Lando comprit alors que quelque chose n'allait pas. C'était la première fois qu'il voyait Carlos dans cet état.

Sans hésiter, Lando s'approcha, prenant doucement la main de Carlos dans la sienne.

- Carlos, écoute-moi, dit-il d'une voix douce mais ferme. Je suis là. Respire avec moi, d'accord? Inspire profondément, comme ça.

Lando inspira lentement, exagérant le geste pour que Carlos puisse suivre. 

OS F1 CarlandoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant