C'était un vendredi matin, alors que le soleil brillait haut dans le ciel, que tout a commencé. Mon père m'accompagnait à l'université pour finaliser mon inscription au département des arts. C'était un grand moment pour moi, non seulement parce que j'allais enfin entamer mon parcours en cinématographie, mais aussi parce que plus tard dans la journée, je devais me rendre à l'aéroport pour accueillir un vieil ami de mon père, Tonton Sergio, qui arrivait d'Italie. Je ne l'avais jamais rencontré auparavant, mais il avait une certaine importance dans la vie de mon père.Une fois à l'université, tout s'est bien déroulé. L'inscription effectuée, je me sentais prête à commencer ce nouveau chapitre. Mais ce qui a marqué ce jour-là, c'était cette rencontre inattendue. En quittant le bureau des inscriptions, j'ai croisé un étudiant plus âgé, un délégué de master, qui m'a aidée à obtenir le numéro de mon propre délégué en licence 1. C'était là que tout a vraiment commencé.
Le jour suivant, alors que je préparais le festival de mon père, l'Efrouba du Livre, j'ai envoyé un message à ce fameux délégué pour récupérer les cours que j'avais manqués. Avec deux semaines de retard à rattraper, je voulais être à jour rapidement. La réponse ne s'est pas fait attendre, mais à ma grande surprise, son message était bien loin de ce à quoi je m'attendais.
/SMS.
• Moi : « Bonjour, je voudrais savoir s'il est possible d'avoir les cours que j'ai manqués en PDF s'il vous plaît ? »
• Lui : « Ok, envoie-moi une photo de toi. »
• Moi : Un moment d'incrédulité, puis de frustration monte en moi. « Pardon ? J'ai besoin des cours, pas autre chose. »
• Lui : « Oui, mais je veux juste te connaître un peu mieux, tu sais. »
• Moi : « Je ne t'ai pas écrit pour ça. Si tu ne veux pas m'aider, il suffit de le dire clairement. »
• Lui : « Doucement hein, pourquoi tu t'énerves ? »
• Moi : « Parce que tu n'utilises même pas la formule de politesse, et en plus tu me demandes une photo sans raison. Je t'ai juste demandé les cours ! »Cette discussion a commencé à semer un mélange de frustration et de curiosité en moi. Il semblait que ce délégué avait une approche peu conventionnelle, et je sentais déjà que cette rencontre allait apporter quelque chose de plus inattendu que des simples échanges de cours.
Je me souviens avoir fermé mon téléphone avec un soupir d'exaspération. Je n'arrivais pas à croire qu'au lieu de simplement m'envoyer les cours, il préférait demander une photo, comme si c'était la priorité. En même temps, quelque chose me disait que cette histoire n'allait pas s'arrêter là. Je voulais juste avancer dans mes études et réussir à jongler entre l'université et l'organisation du festival de mon père. Pourtant, ce délégué venait déjà semer des grains de tension dans ma vie.
Le lendemain, toujours préoccupée par la gestion des derniers détails pour l'Efrouba du Livre, je reçus un autre message de lui. Il semblait vouloir apaiser la situation, mais sa façon de faire laissait toujours à désirer.
Dialogue :
• Lui : « Eh désolé pour hier, c'était juste une blague. Tu m'envoies les photos alors ? »
• Moi : Lisant le message, j'eus du mal à ne pas exploser. « Je crois que tu n'as pas compris. Je ne t'ai pas écrit pour ça. Si tu n'es pas capable de m'envoyer les cours, j'irai demander à quelqu'un d'autre. »
• Lui : « Non, non, pas besoin de t'énerver comme ça. Je vais te les envoyer. Mais c'est juste que je voulais savoir à qui j'avais affaire. T'es nouvelle, non ? »
• Moi : « Oui, je viens d'arriver, mais ça ne change rien à ma demande. Merci d'avance pour les cours. »Je laissai la conversation en suspens. À ce moment-là, je me dis que ce serait peut-être mieux de simplement éviter trop de contact avec lui. Je n'avais pas le temps pour des discussions sans fin et des jeux de séduction inutiles. Mais au fond, une petite voix me disait que cet échange marquait le début de quelque chose de plus complexe.