La personne resserra son emprise de manière à ce que je me retourne pour la regarder dans les yeux:
-Marguerite, je sais, je suis tellement désolé. J'ai été bête et puis... en fait je n'ai aucune excuse. Tu me connais, je suis incapable de tenir tête à père et à mère...
Elle me regarda pendant quelques instants comme si j'étais une chose qu'elle n'avait jamais vu auparavant, puis elle relâcha mon épaule que je me satisfaisais de masser:
-Je sais... Dit elle dans un souffle, Je sais à quel point cela peut paraître difficile mais si tu à des arguments justes, ça vient tout seul. Et tu t'es bien débrouiller pour te défendre, mais lorsque c'était moi que l'on grondait, il n'y avait plus personne! Répondit elle sur un ton plus agressif.
-Je n'ai aucune justification...
Elle souffla:
-Comment est-ce que je peut t'en vouloir? C'est impossible, je t'aime trop... Par contre je te promet que si la prochaine fois tu me refais le cou, je t'étrangle! S'exclama-t-elle avec un sourire narquois.
-Impossible, tu n'auras pas assez de force!
-Veux-tu que je te rebroie l'épaule peut-être?
-Ça ira comme ça! dis-je en m'efforcent de m'arrêter de me masser l'épaule.
Car effectivement, elle me l'avait détruite.
Je m'empressa de monter dans ma chambre. Je passa donc par les longs couloirs peint de blanc et décorés d'immenses miroirs qui avaient des cadres fais d'or. De grands lustres auxquels pendaient des petits cristaux étaient accrochés sur chaque plafonds et de longues plantes donnaient de la vie à ces pièce. Enfin, un large escalier fait de marbre était surplombé d'un tapis rouge en velours. J'espérais ne croiser personne de ma famille car je ne souhaitais pas replonger dans une discussion qui allait encore plus m'énerver. Je m'empressa donc de rejoindre l'étage. Je voulu me diriger vers ma chambre, mais, en passant devant la bibliothèque, je changea d'avis et m'avança vers la porte de celle-ci. De ma main droite, je la poussa pour entrer. Nous n'avions pas une gigantesque bibliothèque mais je l'adorais. C'était l'endroit où je me sentais le mieux. Les étagères étaient en bois massif foncé et dessus, les livres de toutes les couleurs y étaient rangés, bien droit, auteur par auteur, année par année. A chaque fois que j'y entrais, l'odeur des livre se mélangeaient, entre ceux qui étaient les plus vieux et ceux qui étaient les plus récents. Il y avait des gros fauteuils dans chaque coins qui m'appelaient toujours à m'y installer et à ne plus y bouger. Cet endroit était mon petit paradis. Je traversa donc les différents couloirs qu'avaient créée les étagère, et de ma main gauche, je laissa glisser mon doigt sur les livres. Je m'arrêta en face d'un des haut meuble et fixa les différents écrits. J'en cherchais un en particulier. Un que ma sœur me lisait quand j'étais tout petit. Un que j'aimais parcourir lorsque j'entrais dans cette pièce. Il racontait l'histoire d'un jeune garçon qui avait peur de la nuit. Alors, un jour sa mère lui avait dit que s'il était perdu et qu'il avait froid et peur, il n'avait qu'a regarder les étoile, car elle démontraient, que même dans les moments les plus sombres, il y avait toujours au moins une lumière qui lui montrerait la bonne voit. Ce récit ma toujours fait rêver. Il m'a permit de surmonter beaucoup de peurs, enfants.
Après avoir passé un bout de temps à la bibliothèque, je rejoignis (pour de bon) ma chambre. Je m'effondra sur mon lit au moment ou Alma entra.
-Oh! Pardonnez-moi Monsieur De Monrédant. Je venais juste chercher les affaires que je dois laver.
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rex meus
RomanceLorsque l'on vie au XVIIème siècle, il est presque impossible de laisser paraître son véritable soi. On pourrait vous prendre pour un fou, vous exécuter. Octave est un jeune garçon, qui vient d'atteindre ses 17ans. Il vie au sein d'une famille de no...