16.Lewis se gara brusquement devant chez moi, en claquant les freins dans un geste brutal.
Je descendis sans un mot, avec ma démarche calculée pour masquer la rage qui bouillonnait en moi.
Lewis : Tu ne quittes pas cet appartement. Pas tant que je n'ai décidé quoi faire de toi.
Je me tournai vers lui, un sourire glacial sur le visage.
- Décider quoi faire de moi ? Tu te prends pour qui au juste Lewis ? Je ne suis pas ta chose, Lewis. Je vais là où je veux, quand je veux.
Lewis :Ne me teste pas, Chanel.
- Oh, mais c'est exactement ce que je fais.
Je claquai la porte derrière moi. Lewis hurla quelque chose, mais je ne pris pas la peine d'écouter. À peine arrivée dans mon appartement, je récupérai mon téléphone et envoyai un message rapide à Elias.
Message :
à +33 0652380065
Passe me chercher au 13 rue de La Défense, Courbevoie.La réponse ne se fit pas attendre :
de +33 0652380056
Je suis là dans trente-cinq minutes.J'étais descendu cinq minutes avant et Elias était ponctuel. La voiture s'arrêta devant mon immeuble, et je montai à bord sans hésiter. Son regard intense et calculateur me scruta alors que je m'installai.
Elias : Ça c'est mal passé avec Lewis, j'imagine ?
Je haussai les épaules, feignant l'indifférence.
- Il aime trop donner des ordres. J'avais besoin d'un peu d'air.
Elias : Et c'est vers moi que vous venez chercher cet "air" ? Intéressant.
Son ton était chargé d'ironie, mais il n'insista pas davantage. La voiture roula silencieusement jusqu'à sa demeure, un manoir isolé en périphérie de la ville.
À peine entrés dans son grand salon aux lumières tamisées, Elias s'approcha de moi, il enleva ma fourrure puis me dit :
Elias : Alors, Chanel, dites-moi... Que voulez-vous vraiment ?
Il jouait avec moi, testant mes limites, mais cette fois, je refusais d'être passive.
- C'est évident, non ? Je veux voir jusqu'où vous êtes capable d'aller.
Un sourire sombre étira ses lèvres, et en une fraction de seconde, il franchit la distance entre nous, me plaquant doucement contre un mur.
Elias : Vous êtes consciente que jouer avec moi est bien plus dangereux qu'avec Lewis ?
Je levai les yeux vers lui, défiant son regard avec le mien.
- Montrez-moi alors. Prouvez que vous êtes à la hauteur.
Il ne perdit pas de temps. Il commença à m'embrasser avec passion.
Mais ce n'était pas qu'un baiser. C'était une déclaration de guerre, une démonstration de contrôle.
