L'amour qui guérit

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Marinette Dupain-Cheng a toujours été une fille joyeuse, pleine de rêves et de passion pour la mode. Mais derrière son sourire, une douleur secrète grandit de jour en jour. Les responsabilités qu'elle porte en tant que Ladybug, l'attente d'être parfaite pour ses amis et sa famille, et les attentes imposées par le monde autour d'elle, deviennent insupportables. Peu à peu, elle commence à se sentir piégée, incapable de respirer sous cette pression écrasante.

Les attaques de Hawkmoth, les moments où elle ne peut pas être présente pour ses amis, et ses propres attentes de perfection l'épuisent. Le poids de ses émotions refoulées devient trop lourd à supporter. Le fardeau s'accumule en elle, et sans le dire à personne, elle commence à se faire du mal. Des gestes furtifs, dissimulés sous les manches de ses vêtements, des marques invisibles pour le monde, mais bien réelles pour elle. L'automutilation devient pour elle un exutoire, un moyen temporaire de soulager la douleur qu'elle ressent à l'intérieur.

Un soir, après une longue bataille contre les akumas, Marinette se trouve seule sur le toit de l'école, ce lieu où elle trouve parfois un semblant de réconfort. Elle se sent vide, épuisée, et son esprit tourmente à l'idée que personne ne pourrait jamais comprendre ce qu’elle traverse. En désespoir de cause, elle décide de se laisser emporter par ses pensées noires, se coupant pour oublier, ne sachant plus comment gérer son chagrin.

Mais ce soir-là, Adrien, en tant que Chat Noir, ne laisse rien au hasard. Depuis qu’il a remarqué de petites choses qui ne vont pas chez Marinette, il a une intuition qu’il ne peut ignorer. Ce soir-là, alors qu’il la cherche à travers la ville, il se dirige instinctivement vers le toit où elle s’est réfugiée.

Il la trouve, là, assise, regardant la nuit, les bras cachés sous ses manches. Avant qu'elle n'ait eu le temps de se fermer dans son silence habituel, Chat Noir s'approche lentement, son cœur battant à tout rompre.

— "Marinette..." Il murmure, plein de douceur, mais son regard trahit l'inquiétude qu’il ressent. "Tu m'as tellement inquiété... pourquoi tu m'as caché tout ça ?"

Marinette sursaute, prise au piège, et avant qu’elle ne puisse réagir, il s’assoit près d'elle. Il remarque immédiatement les marques sur ses bras, et une vague de douleur le traverse. Il lui prend doucement la main, la forçant à le regarder dans les yeux.

— "Tu sais, tu n’as pas à faire ça…"

Marinette se recroqueville, honteuse, la tête baissée, incapable de faire face à son regard. Elle n’a jamais voulu qu’Adrien sache. Elle avait l’impression de le décevoir, de le perdre s'il voyait sa souffrance. Mais la réalité est là, il la voit, et elle a l’impression de ne pas pouvoir le cacher plus longtemps.

— "Je... je suis désolée. Je sais que c’est stupide... mais je n'arrive pas à supporter tout ça, Adrien." Sa voix est tremblante, son cœur battant la chamade. "Je me sens tellement seule, même quand je suis entourée de gens. Je pensais que si je me faisais mal, la douleur à l'intérieur partirait. Mais elle est toujours là, toujours plus forte."

Adrien ne dit rien pendant un instant. Il la prend dans ses bras, avec une tendresse infinie, et serre fort, comme pour lui dire qu’il ne la laissera jamais seule. Il ne la juge pas, il ne lui dit pas qu’elle devrait être plus forte, il ne la pousse pas à être différente. Il accepte la douleur qu’elle porte, il la voit pour ce qu’elle est, et il la trouve belle, même dans sa fragilité.

— "Tu n’as pas à porter ça toute seule, Marinette," murmure-t-il, le cœur brisé de la voir dans cet état. "Tu n’as pas à te faire mal pour qu’on t’entende. Je suis là. Je serai toujours là pour toi."

Marinette se laisse aller dans ses bras, et pour la première fois depuis longtemps, elle pleure. Elle pleure la douleur, la tristesse, la frustration, tout ce qu'elle a retenu pendant si longtemps. Et à travers ses larmes, elle commence à comprendre que l'amour, l'amour véritable qu'Adrien lui offre, est plus puissant que toutes les blessures qu'elle peut infliger à son corps. Il ne la juge pas, il l'aime telle qu'elle est.

— "Je t’aime, Marinette. Je t’aime pour ce que tu es, même quand tu te sens faible. Et je veux que tu saches que tu peux toujours compter sur moi. On va traverser ça ensemble."

Les jours qui suivent sont longs. Marinette prend petit à petit conscience que la douleur qu’elle ressent ne disparaîtra pas du jour au lendemain, mais qu'elle peut la partager. Elle accepte de parler avec un thérapeute, et avec le soutien d’Adrien, elle apprend à mieux comprendre ses émotions, à les gérer différemment.

Adrien, en tant que Chat Noir, ne cesse de lui rappeler qu’elle mérite d’être heureuse, qu’elle est forte et précieuse, et que même quand tout semble sombre, il est là, prêt à lui tendre la main.

Le chemin est encore long, mais avec Adrien à ses côtés, Marinette commence à croire qu’il y a encore de l’espoir. Elle apprend à guérir, à s’accepter, à se donner la permission de prendre soin d’elle-même.

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Épilogue :

Marinette a encore des hauts et des bas. Elle lutte parfois contre des pensées sombres, mais elle sait maintenant qu’elle n’a pas à les affronter seule. Elle parle de ses sentiments avec ses amis, elle accepte de demander de l’aide, et surtout, elle commence à se voir à travers les yeux d'Adrien : une personne digne d’amour et de soin, quelqu’un qui mérite d’être heureuse.

Ensemble, ils affrontent les batailles, non seulement en tant que super-héros, mais aussi en tant que deux personnes qui s’aiment profondément et se soutiennent dans leurs moments de vulnérabilité.

Scene de miraculous créer par chat GPTOù les histoires vivent. Découvrez maintenant