Les Eternels t.1 - La Rose de Crystal

Chapitre 5

 — Juste ciel ! Je n'arrive toujours pas à le croire, monsieur Fealton, va être notre professeur en charge pour l'année. S'enthousiasme deux jeunes femmes en quittant la chambre voisine. J'ai hâte d'avoir mon premier cours sur la magie de guérison.

Dans les couloirs des dortoirs les nouvelles faisaient bon train, alors que l'annonce des l'enseignants en référent pour l'année à venir venaient à peine d'être annoncer, certaines demoiselles de première année spéculaient déjà sur cette nouvelle. Monsieur Fealton, notre enseignant référent pour les premières années, en était principalement la cause à cette joyeuse agitation.

— Kiara, vous ne venez pas petit-déjeuner ? Me demande Matilda en sortant de la chambre à son tour. 

— Oh oui, pardon, veuillez me pardonner. Je vous rejoins très vite, j'ai oublié un objet dans la chambre, partez devant, je vous rejoindrais dans les plus brève délais au réfectoire. Me hâtais je de répondre tout en retournant sur mes pas.

L'image des deux demoiselles conversant sur le professeur Fealton, avait dessiner dans mon esprit un magnifique paysage en fleur où les joies de la jeunesse frivole et la liberté porté par l'insouciance de l'innocence, le tout baigné dans un vieux rose claire et des tons jaunes orangé, donnant vie à ce paysage éphémère. Il me fallait donc récupérer mon calpin au plus vite pour ne point oublier cette sensation et cette frêle image furtive.
La chambre était plongée dans un silence apaisant, les rideaux de nos lits était tous tirés comme un voile qui se pose délicatement sur un secret que l'on veut garder invisible aux yeux de tous. Nos affaires toute ranger soigneusement dans les tiroirs sous nos lits, comme si le temps était figé entre un doux souvenir teinté de bleu et un doux instant tendre et chaleureux qui annonçait le froid hiver à venir. Mon calepin était posé sur le divan près de la fenêtre, l'endroit le plus éclairé de la chambre.

— Ils sont ravissants. S'exprima doucement une voix calme près du divan me sortant de ma rêverie.

Une silhouette à la corpulence élancée et mince, feuilletait avec une grande délicatesse mon calepin, comme si il s'agissait d'une chose ayant une plus grande valeur que la vie. Ces cheveux bruns tombait devant ces yeux, cachant son regard, l'uniforme de l'académie épousait ses formes. Soudainement elle redressa son regard, comme prise en flagrant délit. Elle avait un jolie regard émerveillé ainsi qu'une paire de lunettes de vue rouges accentuent son brun regard.

— Oh mon dieu, votre altesse impériale. Je suis navrée, je ne voulais pas regarder, mais je l'ai fait tomber en cherchant ma broche. En le ramassant j'ai vue vos exquises. Se confondait t'elle en excuse. Je suis vraiment navrée, je ne le voulais pas.

— Je comprends, lady Iris, s'il vous plaît calmer vous. Ce n'est point grave, cela me fait très plaisir au contraire d'avoir un regard outre celui de ma famille porté sur mes dessin. La rassurais je en venant la rejoindre sur le divan. Mais dites moi que faites vous encore dans la chambre ? Les premières heures de cours ne devraient pas tardé, vous devriez vous rendre au réfectoire afin de vous servir de quoi manger un peu avant l'heure.

— Oh oui vous avez raison, je cherchais juste ma broche avant que vous n'arriviez, mais je pense que le temps à dû passer plus vite que je ne le pensais. Rigole t'elle timidement en me tendant mon calepin. Je vous remercie pour votre clémence votre altesse impériale, je vais me retirer à présent.

— Oh attendez, lady Iris ! 

— Oui, votre altesse ?

— S'il vous plaît, appelé moi, Kiara, comme tout le monde, cela me gêne que vous soyez encore m'appeler par mon titre, dorénavant nous sommes camarades. Et à l'avenir si vous souhaiter observer mon travaille, vous pourrez me demander, ce sera avec joie que je vous les montreraient. Lui demandais je ;timidement sans vraiment savoir pourquoi.