Le cercueil de l'outre-tombe.

4. Le Cercueil de l'outre-tombe.

Les quartiers de Londres, éclairés par la lune, sous une pluie d'étoiles. Nous sommes le 27 Novembre 1843. Si vous lisez mon journal, c'est que je suis peut-être mort. Mon nom est Harris Johnson, âgé de 32 ans. Dans ce journal, je vous décris mon vécu d'une expérience paranormale; que je vous le décris ligne par ligne et mot pour mot. Si vous le croyez ou non, vous allez peut-être vous demander que je suis fou ou un piètre cinglé qui a perdu la boule. Travaillant dans un des cimetières de Londres, en tant que veilleur de nuit; j'ai pour but de surveiller le cimetière contre ceux qui font des trafics de cadavres (des voleurs de cadavres ) et qui dépouillent les morts. Un genou à terre, je me suis mis face à la tombe de mes parents en priant dieu de garder soin d'eux. Ils ont malheureusement été tués il y a quelques années, par un criminel qui avait braqué une banque en centre-ville et qui a fait feu contre mes parents et certains citoyens qui ont essayé de le calmer. Je dépose une rose rouge que j'ai cueillie sur le rosier se trouvant un peu plus loin à l'est du cimetière. Je me relève et je continue ma ronde dans le cimetière. Je regarde chaque tombe, il y en a des différentes tailles et de formes sculptées. J'éclaire mon chemin entre ces tombes, avec ma lanterne à huile que je tiens à ma main droite en le levant. Les arbres forment des ombres effrayantes lorsque je passe avec ma lanterne. Soudain, j'entends un cri d'homme qui me glace le sang. Je dis à haute voix "Qui est là? Vous n'avez pas le droit de pénétrer dans ce cimetière la nuit." Mais, je n'ai eu aucune réponse en retour. Je me dirige vers la direction de l'homme qui a émis un cri. De loin, j'aperçois un cercueil qui n'est pas enterré et que je trouve très étrange qu'il ne le soit pas. En me rapprochant, le cercueil est une couleur vernis en noir, il y eu aussi une croix à l'envers, accrocher sur le couvercle de ce cercueil. Le couvercle est scellé, impossible de l'ouvrir. Quand j'ai approché ma tête près du cercueil, j'ai entendu comme quelqu'un qui toque à une porte. Mon coeur bat en un rythme assez fort et vite, pris dans un excès de panique et de peur. Je respire anormalement plus vite, expiration, inspiration très rapide en un souffle bruyant. Je recule de quelques pas et là, la silhouette d'un homme hargneux et fantomatique, habillé tout en noir avec un chapeau haut de forme noir se relève de son cercueil, traversant à travers le couvercle. Son visage est décomposé, montrant des dents jaunes, des rides, des cernes creuse autour de ses yeux. Il s'avance droit devant moi que je recule encore de plus en plus en titubant, jusqu'à tomber de dos dans un trou profond. Un trou de tombe qui n'y était pas là à l'instant.On me jette par dessus tout le corps de la terre et je cris "Non! Laissez-moi sortir d'ici, je vous en prie...". J'entends les coups de pelles qui jette en continue la terre, jusqu'à m'ensevelir six pieds sous-terre, enterré vivant. Je me mis à gratter très rapidement la terre jusqu'à frayer un passage pour passer mon bras qui en sort et en enlever par-dessus pour me libérer de ce cauchemar. Je n'ai que quelque secondes à retenir mon souffle, je dégage la terre, libérant mon visage pour mieux respirer et mon autre bras pour enfin dégager toute la terre qui me prend prisonnier à ne pas bouger. Je me relève de ce tombeau et en me retournant, je vois une pierre tombale avec un nom inscrit que je ne vois pas très bien dû par l'obscurité. Je ramasse ma lanterne à huile que j'ai fait tomber sur le sol, lorsque j'ai trébuché en tombant dans le trou de terre. Je retourne donc voir cette pierre tombale, un nom est inscrit dessus: "Henry W. Monroe". Ce nom me dit quelque chose, j'en suis sûr et certain. J'ai lu quelque part dans la gazette, il y a quelques jours, un article sur un fameux Monroe. Je me rappelle de l'article.

"Henry William Monroe; coupable d'une peine de mort par pendaison pour avoir assassiné sa femme et ses deux enfants, dans son manoir. Selon les informations dîtes par ce criminel, il aurait voulu garder son propre  héritage pour ne pas la partager à sa famille."

Ce meurtrier, j'ai affaire à son esprit dans ce cimetière maudit. Je sens un souffle glacial derrière ma nuque que je fus projeté de l'avant dans les airs et je me cogne le dos contre une pierre tombale qui se brise en deux. J'eus plus qu'en avoir assez de cet esprit rôdeur. Je me mets à marcher face à la tombe de Henry W. Monroe, j'attrape la pelle et je creuse un trou jusqu'à taper le dessus de son cercueil. J'ouvre son couvercle, à la place de ne pas ramasser ma lanterne à huile qui est encore au sol, je sors de ma poche droite une allumette que je l'allume. Avant de la lancer sur son cadavre putréfier, je lui dis à voix haute: "retourne en enfer et ne..." et je fus interrompu par une voix d'un homme derrière mon dos, lorsque je me retourne pour le voir. Il est accompagné de deux policiers, il doit sûrement être leur chef. "Monsieur Johnson, éteignez-moi cette allumette, je vous en prie? Avez-vous complètement perdu la boule? Messieurs, emmenez-le au geôlier avant que celui-ci ne commet un acte criminel.". Je me laisse emmener par les deux policiers, montant dans la voiture tirée par un cheval brun. L'homme de la cinquantaine regarde la tombe ouverte de Henry W. Monroe et dit en parlant seul: "La mort n'est pas un jeu d'enfant que l'on mérite tous de mourir d'une bonne peine et ni gracieusement. Reposez-vous en paix Monsieur Monroe.". Il ferme le couvercle du cercueil puis il prend la pelle qui se tient debout et remet la terre pour boucher la fosse.  Depuis, l'esprit de Henry W. Monroe rôde toujours le cimetière. Harris Johnson fut retiré de son poste de veilleur de nuit.