HADÈS POSSESSION [ Dark Romance ]

12.

Salutations à tous 😊, voici l'update de la semaine. Je tiens aussi à m'excuser du retard 🥺. J'étais occupé et je n'avais pas eu le temps ni d'écrire ni de publier quoi que ce soit.

N'oubliez pas de voter, commenter et de vous abonner 😉.

Sur ce bonne lecture à vous 😁
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Iris

Les seuls sons qui résonnent dans mes oreilles sont les battements hiératiques de mon cœur. Mon corps tremble légèrement à son contact. Son odeur est la seule chose qui emplit l'espace qui nous sépare. La peur commence à monter, et j'ai peur que ça se termine par une crise cardiaque.

— Tu penses aller où, beauté... Tu ne pourras pas t'échapper...

Sa poigne au-dessus de ma tête se resserre un peu plus à chaque seconde. Je commence à sentir la douleur de mes poignets, et je peine à respirer.

Dieu !

De mon point de vue, je ne peux voir son visage qui est à quelques centimètres du mien, mais je peux constater qu'il est grand et bien plus fort que moi. C'est évident. Ça devient de plus en plus difficile de respirer. En plus, les lumières n'aident pas ; ça me fait encore plus paniquer.

— S'il... vous... plaît...

Ma voix est sortie telle un murmure presque inaudible. Les battements de mon cœur accélèrent à chaque seconde, ma vision se trouble. D'un coup, il s'éloigne et relâche sa prise, ce qui me fait perdre l'équilibre. Je tombe au sol, mes genoux amortissant ma chute. Je prends de grandes bouffées d'air et essaie de régulariser ma respiration, ce qui n'est pas une mince affaire.

— Awe... Pauvre petite biche...

La voix de cet homme me glace le dos. Je reprends petit à petit mes esprits. Alors c'est lui mon " maître " ? J'essaie de relever la tête tout en tentant de respirer. Il est là, à quelques pas, debout de toute sa longueur. Se tenant droit, les mains dans ses poches, il montre sa dominance. Je ne peux pas clairement voir son visage, mais je remarque son regard fixé sur moi.

Il me scrute dans les moindres détails. Son regard est calculateur, froid. Un frisson d'effroi me traverse tout le corps. J'essaie de reprendre contenance, mais c'est difficile. Je me lève, vacillante. Je fais abstraction de la douleur que me procurent mes genoux. Je me tiens droite pour montrer au moins que je n'ai pas peur. Mais, malheureusement, de légers tremblements me trahissent.

Il claque des doigts et une lumière aveuglante éclaire la chambre. Je réajuste ma vision et peux enfin le voir clairement. Les cheveux bruns, les yeux bleus glacés, un nez droit, une barbe de trois jours, des lèvres pleines, un visage carré... Je ne peux pas nier qu'il est beau... Son sourire en coin n'arrange rien.

— Tu es bien courageuse, beauté... dit-il tout en marchant vers moi.

Il s'arrête à quelques centimètres. Son sourire toujours sur ses lèvres, il remet une mèche de cheveux derrière mon oreille. Il se penche un peu plus et murmure suavement près de mon oreille :

— Dommage que tu ne sois pas mienne.

Huh !?

Avant même que je ne puisse dire quoi que ce soit, il se dirige vers le lit et me jette quelque chose en pleine figure. Mais qu'est-ce qui lui prend ? Toute trace de peur que je ressentais s'est estompée et est maintenant remplacée par de l'incompréhension.

— Oh... Mais ne fronce pas les sourcils, beauté, ça gâche ton magnifique visage, commence-t-il d'un ton qui se veut sérieux, mais je décèle une note d'amusement. Tu es bien plus belle quand tu as ce regard apeuré qui fait bander tous les hommes qui posent les yeux sur toi.