Est-il l'heure de dormir quand je m'éveille
Je ne le sais pas encore à l'heure où je suis.
Est-ce un rêve, un cauchemar ou mon réveil ?
La seule certitude à cet instant est ici :
Entre les souvenirs que le jour éteint et la vie.Pourtant plus de vingt ans déjà, , Ô, mon cher père,
Tu habites toujours ce monde incertain de mon sommeil ;
Et dans mon âme encore, c'est toi qui fait tourner la terre
Et reste à jamais l'expert de ses merveilles.
Ta mémoire en moi brille tel un grand soleil.Et d'hier encore celle qui inaugura chacun de mes jours,
Fière et pleine de gloire, c'est toi, ma sage maman
Qui m'enseigne la saveur et la musique de l'amour,
Toi, qui me conseille et m'étreint tendrement ;
Et toujours je voudrais me tenir dans tes bras aimants.Flambez toujours sur mes joues, braises de joies de ma marraine
Au glorieux firmament d'étoiles berçant mes nuits de leur lueur !
Et si cruelle est la brume qui cotonne dans sa laine
Les tricots protecteurs de la douceur de mes sœurs !
En mes rêves, Souveraines, tressez encore vos couronnes de fleurs !Si familières sont les ondes de nos familles perdues
Dans l'aurore confuse des instants du levant !
Tout autant s'y mêle les vagues de nos familles voulues,
Et que s'y joigne mes si désirés enfants et tous leurs descendants...
Là où sont partis aussi mes amis précieux, et romantiques amants ...Alors...
Tout embués de colliers de gouttes de pluie de souvenirs dorés,
Tout nimbés des mirages de futurs aux couleurs du présent,
Tout mouillés de mille regrets aussi amers qu'amarrés,
Tout baignés de passés emmêlés d'avenirs s'étourdissant,
Mes yeux se refermant s'en vont pleurer un océan.Léo Mérel
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Hauts ébats... et heurts pourpres
PoésieUNE POÉSIE INCARNÉE : Un cœur de chair et de sang en image de fond ; le mien, le vôtre, le leur... et un titre à entendre d'autant de façons qu'ils pourraient s'écrire : Hauts ébats et heurts pourpres ; Hauts et bas, et heures pourpres ; Ose et ba...