The Shadow of Evil

Rébellion

Rosco

Je suis dans mon lit, il est maintenant 2h du matin et impossible pour moi de dormir. Pourquoi lui ai-je dis indirectement qu'elle est magnifique ? Pourquoi n'ai-je pas tenue ma langue ? POURQUOI !!!!

***

Me levant je me dirige vers la douche. L'eau chaude coulant sur mon épiderme me fait sourire, c'est une sensation simple mais si jouissive. Je me détend et prend mon temps avant d'en sortir.

Je me sèche puis viens ébouriffer mes cheveux brun, retombant sur mon front sous forme de petites boucles. Je viens ensuite accrocher ma serviette autour de mon bassin et sors de ma chambre.

Me baladant dans ma maison en direction de ma cuisine pour mon café du matin, je me retrouve bousculé par cette personne qui a chamboulé ma nuit.

- Jean: D-Désolé ! Dit-elle en bégayant, son regard se posant un instant sur mes muscles saillant, des gouttes d'eau y ruisselant.

- Peut importe. Que fais tu là ? Qui t'as permis de sortir ?

Mon visage se froisse et je la fusille du regard.

- Jean: Viki m'a laissé sortir pour allez prendre ma douche.

- Je ne l'ai pas permis, tu sortiras quand JE te l'ordonnerais.

Posant ma main sur son épaule je ne m'imaginais pas qu'elle viendrait se défendre, me tordant le poignet. Je pousse un râle de douleur et la lâche.

- Jean: JE vais me doucher, que tu le veuilles ou non.

Et je la regarde partir un mini sourire au coin des lèvres encore étonné de son courage et de sa bravoure. Depuis qu'elle est ici, elle ne c'est jamais montré hostile. Mais comme on dis les apparences peuvent être trompeuses, il ne faut pas juger un livre à sa couverture.

Jean

Après avoir pris ma douche et m'être changé je ressors de la salle de bain bien décidé à savoir la vérité, me dirigeant d'un pas assuré vers la cuisine.

Arrivant je me stop le voyant au téléphone. Je me surprend à laisser mes yeux descendre sur sa carrure musclée, laissant apparaître des tatouages sur une grande partie de son corps. L'un est une magnifique paire d'aile d'ange, un autre une tête de lion et un plus petit représentant une rose entravée d'une dague. Je ne vous direz pas les autres il y en a bien trop c'est ceux qui m'ont le plus touché.

Le son d'un petit rire cocasse me fait revenir à moi. Il me regardait un sourire au coin des lèvres me faisant grimacer.

- Rosco: Belle vue, n'est ce pas ?

Je fais moi même un sourire en coin et me rapproche de lui.

- Je ne vais pas mentir, la vue est plus que belle... elle est attrayante.

- Rosco: Tu voudrais la voir de plus prêt ? Dit-il d'un ton rauque le rendant encore plus séduisant.

Il faut dire c'est bien mon kidnappeur et l'homme qui m'a arraché sauvagement mon père sous mes yeux mais, il est si attirant.

- Hum... pourquoi pas ! Dis-je d'une voix mielleuse. Pour avoir réponse à mes questions il faut bien que je rentre dans son jeu.

Je le vois alors se lever de sa chaise et s'avancer vers moi d'un air triomphant. Une fois assez proche ils posent ses mains sur mes hanches et me fixe de ses yeux vert.

Je le regarde puis ne me gêne pas à descendre mon regard sur son corps réitérant l'action de tout à l'heure.

- Rosco: Heureuse ?

Je me met sur la pointe des pieds et viens lui chuchoter à l'oreille.

- Encore plus heureuse si tu assume le fais que je suis magnifique.

Je sens comme un petit frisson de sa part mais n'y fais pas attention souriant juste. Je me replace plongeant mon regard dans le sien.

- Alors ?

- Rosco: Magnifique ? Tu ne te lancerais pas un peu des fleurs par hasard ?

- Non, je suis sur qu'au fond de ton coeur tu le pense. Dis-je en posant ma main sur son coeur, qui d'ailleurs loupe un battement.

- Rosco: Je n'ai jamais émis véritablement le fait que tu étais magnifique, belle à la limite du raisonnable.

- Je suis déçu... qu'un si grand mafieux n'ose même pas  dire à une femme qu'elle est belle.

- Rosco: Ne te méprend pas tu es passable c'est tout.

- Très bien... dommage pour toi la réponse ne me convient pas.

Sans attendre mon visage se ferme, et mon genoux viens cogner assez violemment son entre jambe. Il vient directement se plier en deux, se retrouvant à genoux les mains sur les testicules.

- Rosco: T'es malade... putain.. ça fait un mal de chien.

- Au moins ça te feras payais une partie des horreur que tu m'as fais subir, estime toi heureux que je n'ai rien fais d'autre.

Je me penche vers lui et met mon pouce son sous menton lui relevant pour me regarder. Et je lui chuchote.

- Je ne suis plus une petite femme sans défense, je suis Jean Colter et je compte bien te menais la vie dur à partir de maintenant.

Je relâche ensuite son menton et me relève le laissant seul à terre dans la cuisine.

- Rosco: Ne joue pas avec le feu Jean, tu risquerais de t'y brûler. Dit-il d'une voix sèche et tranchante, montrant son énervement contrôlé.

- J'y ai déjà mis un pied dedans, autant continuer à m'y consumer. Mais sache que si je tombe, je ne serais pas seule Rosco. Tu rencontreras les enfers à mes côtés. Dis-je d'un ton sûr et tout aussi tranchant que lui.

Maintenant que le voile est tombé je ne serais plus celle qu'on manipule, mais serais celle qui manipule, je ne serais plus cette rose sans défense, mais serais celle qui attaqueras de ses épines. Je serais ce poison qui infiltreras chaque veine de mon agresseur jusqu'à le faire tomber.