Chapitre 11

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Les rayons du soleil réchauffe mon épaule dénudée, ça me réveille doucement. Je sens des bras autour de moi, je me tourne comme je peux, Lucas serre un peu plus ses bras autour de moi, je l'observe quand je fais face à lui, il a l'air d'un bébé quand il dort. Je l'embrasse doucement, mais ça ne le réveille pas. Puisqu'il est bien endormie, je ferme les yeux et profite de l'instant très agréable.

Des bisous et des caresses me réveille une nouvelle fois, j'ouvre doucement les yeux et me glisse sur le dos, Lucas vient m'embrasser la joue puis la bouche, ce qui me fait sourire.

— Bonjour toi.

— Bonjour. Tu as bien dormie ?

— Très bien merci.

— Le petit-déjeuner est prêt, je t'attends dans le salon.

— D'accord. J'arrive.

Il m'embrasse une nouvelle fois et quitte la chambre sous mon regard, je m'étire quand il disparait. Je récupère mon téléphone, Estelle m'a envoyé un message, elle a remarqué ma voiture mais elle a compris que j'étais partie avec Lucas, chose que je confirme. Je l'informe aussi que je la récupère dans la journée puis je me lève à mon tour, ramassant une nouvelle fois la chemise et mon tanga pour aller dans le salon.

Lucas est installé à table, je le rejoins rapidement. Sur la table, il y a des viennoiseries, une tasse avec une boisson dedans, du café sans aucun doute, du jus d'orange, du pain grillé et des petits pots de confitures et pâte à tartiner. Je prends place, mon amant est en bout de table, je me mets au plus près et je prends la tasse, c'est du café. Ce n'est pas ma boisson préférée mais ça ira pour ce matin. De plus, je n'ai pas envie de faire ma fine bouche et le café va me faire du bien, surtout après ce qu'on a fait cette nuit quand j'avais du mal à m'endormir. Lucas m'a aidé, d'où le fait que j'étais nue quelques minutes plus tôt.

Lui qui avait envie de me tenir éveillée toute la nuit, il s'est bien débrouillé.

Enfin. Nous mangeons en discutant tranquillement, cet homme est très simple à vivre. Si je ne savais pas son travail, je ne dirais pas qu'il est chef d'entreprise, même si son appartement est une bonne preuve de sa richesse, surtout sur Paris. Le voir rire, me raconter quelques anecdotes, c'est très agréable.

Après une longue conversation, j'aide Lucas à débarrasser la table. Je range la vaisselle dans le lave-vaisselle pendant qu'il range les confitures et autre pâte à tartiner.

— Bon, je peux aller prendre une douche ? je demande une fois la porte du lave-vaisselle fermé.

— Bien sûr, tu sais où se trouve la salle de bains.

— Merci.

Je me dirige vers la chambre et entre dans la salle de bains. Je commence à chercher une serviette de bain du regard, je dois avouer que je n'ose pas fouiller Je retourne vers le salon, Lucas est en train de nettoyer la table. Je m'avance discrètement, sentant une timidité me prendre.

— Lucas ?

Il se tourne vers moi, surpris de ma présence, mais il sourit tout de même.

— Que ce passe-t-il ?

— Je n'ose pas fouiller, je ne sais pas où sont les serviettes.

— Tu peux fouiller, il n'y a pas de soucis. Mais je vais te montrer, laisse-moi juste finir ce que je suis en train de faire.

— Je t'attends.

Je le regarde finir son ménage puis il vient vers moi.

— Je te montre.

Il saisit ma main et nous allons dans la salle de bains, il me montre où se trouve les serviettes puis me laisse seul après m'avoir indiqué où sont les produits. Je sors ce qu'il me faut et commence à me déshabiller quand je me sens observée. Je me tourne, Lucas est toujours présent, dans l'encadrement de la porte.

— Tu veux peut-être venir avec moi ?

— Non. Je préfère regarder, répond-il en souriant.

— Pervers.

— J'aime juste ton corps, il n'y a pas de mal à juste te regarder.

— Tu sais, je trouve ça plutôt gênant que tu m'observes me doucher.

— Dit la fille qui a adoré ce que je lui ai fais cette nuit.

— Tu sais qu'il y a une différence entre me baiser et me regarder sous la douche ? je demande en retirant mon tanga. En attendant, si tu changes d'avis, ma proposition tient toujours.

Je vais dans la cabine et enclenche l'eau, attendant qu'elle soit chaude pour me glisser dessous. Je la laisse me détendre, ça fait du bien, j'en avais bien besoin. J'ai quelques courbatures à cause d'hier et de cette nuit.

Amoureuse de mon patronOù les histoires vivent. Découvrez maintenant