Le silence lourd qui pesait dans la pièce était presque palpable, vibrant de cette tension qui s'était installée entre elles. Irina se tenait là, figée par la surprise du regard intense de Vi, un regard qui brûlait de désir, mais aussi de quelque chose de plus profond, d'un lien fragile qui semblait se tordre et se renforcer à chaque battement de cœur.
Vi, d'un mouvement lent et déterminé, se rapprocha encore, ses mains effleurant les bras d'Irina, la faisant frissonner. Les doigts de Vi glissèrent doucement le long de sa peau, explorant chaque recoin de sa posture tendue. Irina déglutit, son cœur battant plus vite sous cette attention. Elle ne pouvait détourner le regard, et dans les yeux de Vi, elle voyait l'envie, mais aussi un peu de cette incertitude qui la rendait encore plus irrésistible. Les mains de Vi se posèrent sur les hanches d'Irina, fermes, mais avec cette douceur presque douce-amère. Irina se sentit prise dans cette étreinte, son corps répondant d'instinct au contact, bien que son esprit soit noyé dans un tourbillon d'émotions contradictoires. Elle voulait reculer, mais chaque geste de Vi la poussait un peu plus loin dans cette danse silencieuse, une danse dont elle n'avait plus le contrôle.
Vi la regarda dans les yeux, ses lèvres frôlant à peine l'oreille d'Irina. « Tu veux qu'on arrête ? » murmura-t-elle, sa voix basse et rauque, la question suspendue dans l'air comme un défi. Il y avait une légèreté dans ses mots, mais une profonde intensité dans la manière dont elle les disait, comme si le moindre mot pouvait briser la fragile étincelle qui se trouvait entre elles.
Irina baissa les yeux, observant les mains de Vi, puis leva lentement la tête pour la fixer.
Un frisson d'anticipation traversa son corps.
« Non... » souffla-t-elle finalement, sa voix à peine plus qu'un murmure. C'était tout ce qu'il fallait pour que Vi, sans plus de préambule, agisse. En une fraction de seconde, elle se leva du lit, guidant Irina avec elle. Elle se pencha vers elle, prenant le contrôle de chaque mouvement, ses lèvres se posant sur celles d'Irina avec une douceur d'abord hésitante, mais qui s'intensifia rapidement, emportée par un désir grandissant. Les vêtements d'Irina commencèrent à tomber, un à un, comme si chaque morceau de tissu était une barrière entre elles qu'elles se débarrassaient à mesure que la pièce semblait rétrécir autour d'elles.
Irina, prise dans la chaleur de ce moment, répondit sans hésiter. Elle avait l'impression que son corps était tout feu tout flamme sous les caresses de Vi, qui effleurait, qui tirait, qui explorait avec une confiance totale.
Le bourdonnement des machines de Zaun semblait lointain, comme un écho, tandis que l'air de la chambre devenait plus lourd, chargé d'une énergie presque électrique. Les mains de Vi glissèrent plus bas, effleurant la peau d'Irina, sa chaleur se diffusant comme une brûlure douce. Elle sentit Irina frémir sous ses caresses, sa peau réagissant à chaque geste, à chaque effleurement. Vi, enlaçant plus fermement
Irina, la fit reculer jusqu'à ce que ses jambes rencontrent le bord du lit, la poussant doucement pour l'allonger. Les yeux d'Irina brillèrent d'une lueur fiévreuse, un mélange de surprise et de plaisir non dissimulé.
Vi s'agenouilla à ses côtés, ses lèvres ne quittant jamais la peau d'Irina. Chaque baiser était plus brûlant, chaque mouvement plus déterminé. Leurs souffles se mélangeaient, devenant plus pressants, plus intenses à mesure que les vêtements se retrouvaient oubliés sur le sol. Le contact de la peau contre la peau, la chaleur, l'odeur, tout s'entremêlait dans un tourbillon de sensations qui les engloutissait toutes deux. Irina, le corps frémissant de désir, se laissa aller à la sensation. Elle répondit aux gestes de Vi, sa main glissant doucement sur son dos, effleurant la peau douce de ses bras, avant de s'accrocher un peu plus fermement, la tension entre elles atteignant un sommet difficile à décrire. Mais à chaque geste, à chaque frôlement, elle se sentait plus vivante que jamais.
C'était comme si rien n'existait en dehors d'elles deux, un monde rétréci à cette pièce, à ce moment. Aucun mot n'était nécessaire.
Tout ce qu'il fallait, c'était cette communion de corps et d'esprit, cette danse muette où chaque baiser, chaque geste, était une promesse de plus.
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Les ombres de Piltover , la lumière de Zaun ( oc x vi )
Fanfic"Les Ombres de Piltover, la Lumière de Zaun" raconte l'histoire d'Irina Damaris, une jeune pacifieur de Piltover, issue d'une famille influente et ancienne, les Damaris. En apparence, elle est le parfait produit de l'élite de Piltover : belle, soph...