L'enterrement

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Il faisait un temps de mort (c'est le cas de le dire) à Greenwich, Angleterre. J'assistais à l'enterrement de mes parents sans y être totalement. Je visionnais sans cesse leurs derniers moments, comme si sa pouvait les ramener. Comme un drame, un film triste, qu'on rembobine sans cesse, espérant que la fin change. Mais la fin ne change pas, et la fille, vêtue d'une robe noire, avec le mascara qui coule et un parapluie, pleure toutes les larmes de son corps devant la tombe de ses parents.

Mes amies viennent me voir après l'enterrement, me disant combien elle sont désolées et que je peux compter sur elles et tout cela, mais je suis loin. Loin de ce monde qui fait mal. Je suis perdue dans un labyrinthe sans fin, sans sortie, sans échappatoire. Le labyrinthe de la tristesse, le jeu préféré de la mort.

À suivre
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My dark side says "Hello"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant