Camélia

146 13 7
                                    

Je monte les marches de l'amphithéâtre avec mon nouveau coéquipier, il est sympa mais il y a un truc qui me dérange chez lui, je sais pas c'est comme si je le connaissais depuis longtemps.

Je m'installe un peu en hauteur car je n'aime pas les premiers rangs. Eden s'installe à côté de moi, il y a beaucoup de monde des filles et des garçons de toute les classes.

-Alors explique moi, tu défend la cause des femmes ou tu es là par obligation ?

Eden me regarde comme si j'étais la plus belle chose au monde, y'a rien de sexuel dans sa façon de me regarder, alors un peu gênée je lui répond.

-Je suis là de mon plein gré, c'est un sujet qui me tien vraiment à cœur, dans mon quartier les femmes ne ce font pas respectées ou alors il faut faire ces preuves.
Il y a des enfants dans mon orphelinat qui on déjà était victime d'abusement sexuel des filles comme des garçons, alors tout les soirs c'est moi qui reste avec eux jusqu'à qu'ils s'endorment car je sais que quand on ferme les yeux tout nos démons reviennent et tu arrive pas à trouver le sommeil.

-Es que toi tu as étais abuser enfin je veux dire, merde, enfaîte je sais pas pourquoi j'ai posé cette question ça se fait pas désolé.

Je rie, il est trop mignon quand il rougis, il est tout gêné c'est bizarre pour un homme comme lui, alors je lui répond avec un sourire rassurant.

-Ne sois pas gêné t'inquiète pas, pour répondre à ta question non je n'ai jamais était victime d'agression sexuel mais j'ai déjà eu des menaces, j'étais dans une période où je me rebellée ou le danger ne me faisais pas peur.

Il m'écoute sens me couper la parole comme omnibuler par ce que je racontée.

-Alors c'est du haut de mes 13ans que je suis descendue seule dans le quartier, j'ai repérée la bande de connard qui faisait peur à tout le monde, ils étaient peut-être une trentaine mais je ne me suis pas découragée, je voulais qu'on me respecte qu'on me craigne, quand je me suis pointée devant eux pour avoir des explications sur les menaces qu'on m'envoyer le chef à applaudi et il a dit à ces hommes que j'étais sous sa protection maintenant.

-T'es incroyable.

-Ta dit quoi là ??

J'explosée de rire, je ne peux plus m'arrêtée il était rouge tomate comme si il allait explosé.

-Pardon je voulais pas, je voulais pas le dire à voix haute pitié arrête de rire.

J'arrête de rire en voyant son groupe de pote entrer dans l'amphithéâtre.

-Je crois bien que tes potes te cherche.

-Je ne suis pas sur que ce soit pour moi mais admettons.

Bien sur ils s'installent avec nous, j'ai à ma droite Eden et à ma gauche l'autre con, les profs rentrent dans l'amphithéâtre pour commencer la réunion.

-Bonjour je me présente je suis monsieur Wakalbert et c'est moi qui va vous faire cours aujourd'hui, donc ce cours est différent des autres car notre sujet de conversation portera surtout sur les femmes, donc si vous voulez bien commencer allons-y je vous écoute.

L'autre abruti à côté de moi commença a souffler et safala dans son siège il m'énerve déjà celui-là, pendant que les trois autres faisaient comme si ils étaient intéressé.

Un mec qui je suis sûr à moins de QI qu'un parpaing commença son discours d'ingénieur.

-Pour moi, après je sais que beaucoup de personnes ne vont pas être d'accord avec mon choix mais je m'en bats les couilles je trouve qu'une femme ne sert pas à grand-chose à part ouvrir sa gueule pour rien et nous faire plaisir en se vidant les couilles.

Le papillon noir Où les histoires vivent. Découvrez maintenant