Il allumait sa cigarette, Je n'allumais rien du tout.
Il buvait de l'alcool, Je buvais de l'eau.
Il souriait narquoisement, Je souriais simplement.
Il ne m'aimait pas, Je ne l'aimais pas.
Lui et Moi ensemble ne durais pas une journée.
Les Bad Boy's...
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« Parle moi ma douce »
Je fronce un peu les sourcils à sa déclaration, regardant les verres bleu teinté qu'il retire et je me retrouve à regarder des yeux bleu océan. Les même yeux bleu océan auquel toute fille normale tomberait amoureuse, cependant, je suis tout sauf une fille normale. Il me faut plus que des yeux bleu pour m'évanouir.
« Difficile de le faire quand il n'y a rien de gentil à propos de toi à dire » je lui répond avec ma voix la plus monotone.
Le sarcasme et la prudence sont les deux talents qui m'ont étaient conférés, je veux dire je ne suis pas née d'une famille noble qui aurait à faire à ces deux qualités.
Mr. yeux bleu océan m'envoie un rire froid, presque hors de courtoisie et absolument forcé. Archer West est quelqu'un et je ne peut pas encore décider si il est quelqu'un que je veux fuir ou quelqu'un avec qui je veux me battre verbalement. Il est un challenge, je ne peux pas dire si sa vaut de parler avec lui ou si ça ne vaut pas un sous.
Non, actuellement il est plus que juste quelqu'un. Archer est un caractère, le pire du pire. Il est plus méchant que les 'méchants' normaux qui se déplace en moto qu'il on trouvés dans un dépôt d'ordures. En fait, il a carrément mis son cul dans le mal. Il m'a également donné envie de me déplacer à dix kilomètres de lui là maintenant.
« Parle moi ma douce », il redit encore une fois, ses mots sortent plus comme un ordre.
Je me demande si il a déjà utilisé le mot 's'il te plaît'. Quelqu'un manque de politesse...
Je ne dit rien pendant quelques secondes, cherchant une bonne répartit avant de chuchoter, « Tarte aux pommes, cheescake, cannellonis,crème brûlée- »
Je sens une main sur ma bouche avant d'avoir eu la chance de dire flan. Un de mes dessert favoris.
« Haha, vraiment très drôle Grey » il dit, cependant il ne rigole pas et il a une expression mécontente placée sur son diablement magnifique visage.
Oui, je vient en effet d'admettre qu'il est beau à regarder. Diaboliquement beau. Malgré, qu'il soit le plus grand connard/méchant/fouteur de merde de cette décennie je dois pourtant dire qu'il à été décerné d'une magnifique beauté. Ses cheveux noir et ses yeux bleu combinés qu'il accessoirise avec une cigarette feraient presque évanouir toutes les filles. Le mot clé est presque, puisque c'est toute les filles à l'exception de moi, je ne voudrais pas tomber amoureuse de son sourire de tueur ou de sa personnalité arrogante.
Il découvre ensuite ma bouche et je lui fais un ne-me-touche-putain-de-pas-et-s'il-te-plaît-laisse-moi-tranquille sourire.
« Wow, tu connais mon nom de famille et je ne suis même pas une fille que tu as baisé. Ne suis-je pas spéciale ? » je dis amèrement doucement.
Il me fait un rire sec.
« Je ne me souviens même pas des prénoms des filles que je baise, et je connais ton nom de famille... Cela te rend extrêmement spéciale. » il répond avec un putain de sourire qui me fait presque m'évanouir.
J'ai bien dit presque.
Vous savez, ce sourire de tueur qui vous donne envie de tomber dans les pommes/mourir/pleurer. Oui celui-là. Celui qui me donne envie de gifler son joli visage, si seulement il avait plus que de la beauté...
« Qu'est ce que tu veut de moi ? » je demande.
Il ne dit rien, il me regarde juste. Il me regarde et me regarde encore alors je le regarde en retour. En quelque sorte ça a tourner en duel du regard puisque au moment ou j'ai regarder vers le bas en clignotant des yeux il se met à parler, « Toi et moi Grey ».
J'ai un prénom autre que Grey comme tu as sûrement un autre nom que connard...
« Toi et moi Grey, allons jouaient à un jeu. Nous allons sortir ensemble et dans trois mois je te promet que tu tomberas amoureuse de moi. Si tu tombe amoureuse de moi pendant ces trois mois, je gagne. Et si tu viens à gagner alors je renoncerais à l'alcool, aux cigarettes, et à la manière que je suis avec les joueurs. » il dit assez fort et rapidement dans un souffle avec un sentiment de sérieux dans ses yeux bleus.
Je cligne des yeux juste pour être sur d'être toujours face à lui.
Pour penser qu'il pense que je jouerais à la maison avec lui, oui okay bien sur. Que je vais volontiers sortir avec lui et tomber amoureuse avec le numéro un des connards qui puisse exister, oui okay bien sur.
« Je sais ce que tu veux » il dit doucement, juste assez pour que je puisse entendre.
Il sait ce que je veux ? Non je n'ai pas du entendre ce qu'il a dit avant.
« Et qu'est ce que c'est, joli garçon ? » je demande dans un même soupire, appuyé contre le comptoir.
Il rapproche son visage prés du mien, ses lèvres sont à quelques centimètres des miennes. Juste trop prés pour mon confort, il envahit mon espace personnel.
« Revanche », il murmure.
Je rigole et recule d'un pas. « T'es un gars drôle. »
J'attends qu'il rigole aussi mais il ne le fait pas et il me regarde avec intensité.
« Ryder t'a trompé, Ryder a triché avec moi », il dit avec aucune émotions joué sur son visage, « Nous allons sortir ensemble en public pour lui mettre dans son visage et j'ai ajouté un petit truc. Si l'un de nous arrive à tomber amoureux avec l'autre dans les trois prochains mois alors il perd. Ne voudrais tu pas être celle qui arriverait à faire du bad boy une mauviette ? »
Je me mord la lèvre et récupère un chiffon pour essuyer le comptoir, le chiffon m'échappe des mains une seconde après.
« As-tu peur de perdre et de tomber amoureuse de moi ? » il dit avec une fausse petite moue.
J'éclate de rire et je jette un coup d'œil sur lui.
« S'il te plaît, le monde devrait être à sa fin avant que je ne tombe amoureuse de toi. » je ricane.
Il ne me donne aucune remarque et se lève juste, posant 5 euros sur le comptoir et il attrape mon bras. Il attrape ensuite un stylo de la poche de mon tablier et écrit son numéro de téléphone sur mon bras, je roule des yeux à ce qu'il fait. Je ne prend même pas la peine de l'arrêter.
Après qu'il est fini son petit chef-d'œuvre il referme le stylo et me le lance, il attrape sa veste et marche tout droit vers la porte du restaurant.
« Appelle moi », il cri quand il passe la porte, et disparaît quelques seconde après.
