Je me réveille doucement, une délicieuse odeur me vient et j'entends même de la musique, ça me fait sourire, jusqu'à ce que je me rende compte que Candice n'est plus dans mes bras. Je me redresse et regarde dans le salon jusqu'à la cuisine, où je la trouve enfin, elle danse au rythme de la musique. Je me lève après m'être étiré et je m'installe devant le bar, l'observant dans ce qu'elle fait. Il me semble qu'elle nous prépare des pancakes, quelque chose que j'adore sincèrement, avec les crêpes. Quand elle se retourne pour récupérer quelque chose, elle sursaute en me voyant.
— Lucas, tu m'as fait peur ! Tu as bien dormis ?
— Très bien et toi ?
— Très bien aussi. J'ai préparé des pancakes, il y a du café et j'ai des fruits si tu le souhaites.
— Parfait, merci. C'est quelle heure ?
— Six heures et demi, tu as un timing parfait.
Elle pose une tasse devant moi, va prendre l'assiette de pancakes, de quoi les garnir et elle y dépose devant moi. Elle récupère aussi une corbeille de fruits puis elle s'installe face à moi. Je commence à manger après l'avoir embrassé, ça fait plaisir de voir Candice de meilleure humeur comparé à hier soir.
— Lucas, je voulais m'excuser pour hier soir, je sais que je n'étais pas la Candice que tu connais, la super joyeuse.
— Ce n'est pas grâce, ça arrive à tous d'avoir un coup de mou.
— Ce n'était pas juste un coup de mou.
Candice secoue la tête puis me sourit, elle n'a plus envie de penser à ça.
— Enfin, je n'ai pas envie de plus en parler.
— Je comprends.
— En plus, tu dois bientôt partir.
— Tu veux que je parte ?
— Non, tu m'as juste dit que tu devais partir tôt dans ton message d'hier.
— C'est vrai.
— D'ailleurs, ta famille habite où ?
— Tu veux la rencontrer ?
— Non, je suis juste curieuse, dit-elle en riant.
— D'accord. Mes parents et ma sœurs habitent à Rouen, dans une maison que je leur ai acheté.
— Tu as acheté une maison pour tes parents et ta sœur ?
— Mes parents ont été très généreux avec moi. Quand j'ai voulu monter mon entreprise, ils ont vendus notre maison pour me fournir les fonds nécessaire à la création de mes premier locaux. Quand j'ai gagné suffisamment d'argent, au bout de deux ans et demi de travail, j'ai demandé à mes parents et à ma sœur où ils souhaitaient habiter, ils m'ont dit Rouen. Je savais ce qu'ils voulaient comme maison, donc j'en ai acheté une et c'était mon cadeau de Noël il y a six ans, pour les remercier du sacrifice.
— Pas mal comme cadeau !
— Je sais.
Je souris en regardant Candice, qui est impressionnée, puis je mange rapidement, j'ai pas mal de route pour rejoindre mes parents et ma sœur. Quand j'ai terminé, je vais déposer ma tasse dans l'évier, Candice en profite pour passer ses bras autour de moi. Je réussis à me tourner en souriant et l'embrasse. Je la sens sourire contre mes lèvres, ça fait du bien de la voir plus heureuse qu'hier soir.
Je dois avouer que je ne sais pas où va nous mener cette relation. Elle est la première que j'aime sentir heureuse, la première qui me manque quand je suis loin. Quand j'étais à Londres et trop occupé pour la voir, j'ai pensé à elle au point d'acheter de la très belle lingerie, que j'ai hâte de voir sur elle. Elle est une femme qui aime faire plaisir et se montrer à son avantage devant les hommes. Enfin, devant ce qu'elle désire.
— Bonjour, je vais me doucher.
— Tu te souviens où est la salle de bains ?
— Je m'en souviens.
— Je te montre juste où sont les serviettes.
Elle prends ma main et m'emmène jusqu'à sa salle de bains, qui n'a pas changé. Elle me sort une serviette, montre des produits plutôt masculin puis elle se dirige vers la porte.
— Voilà, je te laisse prendre ta douche.
— Merci. Je vais chercher ton sac.
Elle ne me laisse pas le temps de répondre, elle s'en quitte la salle de bains quelques instants puis revient avec mon sac. Je la remercie, elle me laisse ensuite seul. Je sors ce dont j'ai besoin, dont mes propres produits, je file sous la douche pour me détendre.
Quand ma douche est terminée, je me sèche et m'habille, avec un simple jean et un pull. Je sors de la salle de bains après avoir tout rangé et je rejoins Candice, qui est sur son canapé, son ordinateur sur les genoux. Je sors mon téléphone et regarde l'heure, il est sept heures et j'ai déjà un message de ma mère, qui me fait sourire. Elle a hâte de me voir, ça fait quelques temps. Je vais les voir ce week-end et pour les fêtes, je m'autorise toujours une pause pour fêter Noël et le nouvel an avec eux.
— Candice, je dois y aller.
Elle pose son ordinateur sur le côté et me rejoint en m'entendant. Elle glisse ses bras autour de mon torse, souriante, je pose mon sac et fait la même chose.
— Tu fais attention à toi sur la route.
— Evidemment, ne t'en fait pas. J'essaie de passer te voir lundi, si ça ne te dérange pas.
— Ça me ferait très plaisir de te revoir lundi.
Candice sourit, m'embrasse, puis elle ramasse mon sac.
— Tu me dégages de chez toi ?
— Non, je ne veux juste pas que ta famille s'inquiète.
— Elle ne s'inquiète pas, tu n'as pas à t'en faire.
— A lundi.
Je souris, l'embrasse une dernière fois et je pas, espérant la retrouver avec son vrai sourire lundi. Je n'ai pas apprécier le faux qu'elle m'a servie hier soir, même si ce matin elle était mieux.
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Amoureuse de mon patron
General FictionCandice Marshall, jeune femme de 25 ans, est sur le point de réaliser l'un de ses plus grands rêves : débuter chez Manson Corp., l'entreprise à la réputation enviable où elle espère bâtir sa carrière. Mais lorsqu'elle croise le regard de Lucas Manso...