Maxina, une jeune fille qui se voit perdre soudainement son père, assassiné lors d'un voyage d'affaires à Los Angeles. Rongée par la colère et la soif de vengeance, la jeune femme quitta le Mexique et toute sa vie pour retracer les pas de son père e...
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Tom hocha, avec un air satisfait, la tête avant de presser ses doigts sur son oreillette, et de se tourner face à la sortie.
-Gustav guide nous..., ordonna-t'il en prenant les devant.
Tom suivit les instructions de Gustav à la lettre, alors qu'Alex amusait la galerie et retournait des cerveaux. Tom nous entraîna dans une petite porte sur le côté de la scène. Un tel emplacement était certainement prévu pour que personne ne puisse y entrer sans se faire prendre, mais toutes les attentions étaient captivées par le spectacle offert par le vieillard. À la file indienne, mains dans la mains. Nous avons tout les trois traversés ce long couloir qui semblait ne pas avoir de fin, se fut en bousculant et en trébuchant sur les pieds des uns des autres que nous avons quitté la salle des cauchemars pour atteindre la grande porte en bois.
Nous nous sommes retrouvés face à un couloir lugubre monté de pierre, chaque brique déposé au hasard formant un pavé non symétrique. Chaque porte avait un prénom inscrit tout le long de l'allée, cela devait certainement indiquer le nom des enfants choisis pour cette torture. Ils possédaient tous leurs propres chambres.
Je serrais mon emprise sur la main de Bill, me retenant de rester sur place et de ne pas ouvrir chaque porte pour libérer chaque enfant prisonnier. L'animation dans la pièce d'à côté retentissait contre les murs. La musique en faisait trembler le sol venant briser ce silence mortel présent dans ce couloir de la mort.
Le spectacle était toujours le même, les réunions étaient toujours les mêmes, alors que nous sommes partis quelques instants avant la fin du théâtre pour pouvoir l'attraper et l'empêcher de fuir.
En entendant le grincement des rideaux se fermer, nous nous sommes précipités vers la porte au fond du couloir. Tom la poussa avec force pour que nous nous ruons à l'intérieur. Bill me bouscula d'ailleurs, lorsque nous avons essayé d'entrer à deux par la petite porte, nous finissons à terre aux pieds de Tom qui secoua la tête, agacé.
-Soyez discret ! Et ne touchez à rien!
En me relevant, je secouais la poussière de la robe en guettant les alentours. Ce bureau contenait des centaines d'étagères comportant des milliers de documents. Mais de quoi pouvait-il bien s'agir ?
Ce ne fut uniquement qu'en agrippant l'un des dossiers que je fis la découvertes des profiles de toutes les affiches d'enfants portés disparus que Tom avait accroché à son bureau. Mais la différence était que sur ses dossiers, il n'y avait pas inscrits les prénoms des enfants. Ici, ils étaient traités par « sujet » chaque enfant avait un numéro attribué et à chaque fois le statut « échec » ou à l'inverse, « réussit ». Tout les dossiers avaient une date de naissance et décès, ce qui confirmait qu'il ne s'agissait plus d'une disparition étant donné que chaque enfant a été déclaré comme étant décédé. Mais alors pourquoi Tom possédait-il toutes ses affiches si toutes les déclarations avaient bien été faites?