Chapitre 64 : Un chaton intrusif ♠

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- Mmmh ... c'est bon ... continue Hisoka !

Le visage rougit par l'émotion, la jeune femme sourit malicieusement et gémit de plaisir. La tresse qui coiffe ses longs cheveux bruns n'est plus qu'un méandre désordonné de mèches hirsutes. Des petites larmes de plaisir perlent aux coins de ses yeux tandis que ses mains s'agrippent désespérément aux draps.

- C'est ce que je comptais faire ~

Elle arque davantage son dos et pose ses mains sur mes épaules tandis que je serre sa taille et accélère mes va-et-vient.

Je devrais être ravi de voir à quel point Mani prend son pied, lui donnant enfin ce qu'elle attend. Depuis le temps qu'elle me tourne autour, se frottant comme une chatte en chaleur dès qu'elle me voit. Elle m'aurait presque sauté dessus lorsque, ce matin, en la croisant dans les rues de la cité j'avais accepté son invitation à boire un verre en sa compagnie.

Comme une sangsue, elle avait passée la soirée collée à moi, ne pouvant s'empêcher de poser ses mains sur moi ou me regarder avec envie. Cela ne me déplaisait nullement, au contraire. J'avais passé une soirée agréable, annonçant une nuit plus que prometteuse.

Puis elle est arrivée. Ma petite sauvageonne.

Accompagnée par ce stupide bellâtre pour mon plus grand déplaisir.

- Hi ... Hisoka ... ça ne va pas ?

Les sourcils légèrement froncés, ses yeux noisettes laissent transparaître un brin d'inquiétude, me faisant réaliser que je me suis laissé distraire.

- Qu'est-ce que tu insinues ? Tu en veux plus ?

La retournant brusquement, je me cramponne à ses deux jolies fesses rondes et commence à donner des coups de bassins plus brutaux, faisant naître d'adorables gémissements ainsi que de légers tremblements entre chacun de mes assauts.

- Ahh ! Non ... je ... bon sang que c'est bon !

Pourtant, alors que Mani se met à gémir sans retenue, je ressens à peine plus que le plaisir mécanique de la pénétration. J'accélère encore, me penchant sur la femme pour m'enfoncer plus profond en elle. Cette dernière râle de plaisir, halète de plus en plus, mais contrairement à elle je reste insatisfait.

Pff ... décidément ce soir ... finissons-en.

Je me retire, attrape la femme par les hanches et la place face à moi. Me détendant complètement, je la pénètre à nouveau en me concentrant sur son sexe qui convulse autour du mien, son visage me suppliant de la faire jouir.

Mais pour la première fois de ma vie, rien ne vient. Au contraire, je sens que je deviens de moins en moins dur, compromettant sensiblement la promesse d'une libération que j'attends avec impatience.

Quelle étrange sensation ...

Je souris, intrigué par ce manque de vigueur. Mani est pourtant excitante, une vraie tigresse au lit. Tout pour satisfaire un homme.

Pensant que je suis peut-être trop brutal, je change de rythme et effectue de lents, longs et langoureux va-et-vient.

Hum ... toujours rien ... bizarre ...

Ce n'est peut être pas assez fort. Je m'ancre profondément et ne sors qu'à peine entre chaque martèlement. Mani respire avec difficulté et grimace légèrement.

Trop profond sans doute ?

Je change pour de petits mouvements précis juste à l'entrée de son sexe et regarde avec amusement la jeune femme tresaillir avant l'orgasme explosif qui s'annonce.

Double je(u)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant