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Après que nous nous soyons embrassés et que ces terribles mots aient traversé ma bouche, mon père qui était policier est arrivé pour poser des questions à Octavia, me laissant totalement gêné. 


Je me demandais ce que j'avais fait au bon' dieu pour me retrouver dans cette situation. Oui j'avais voulu aider Octavia, oui je voulais qu'elle s'en sorte. Mais mon père, cet homme était un réel connard et à chaque fois qu'il posait une question à Octavia, c'est comme s'il me lançait de piques.

-Donc... récapitulons. Commença mon géniteur.

-Cela a commencé il y a deux ou trois ans. Quand mon père s'est fait emprisonné. Au début, il m'avait mît une simple claque et il s'était excusé rapidement. Puis, petit à petit, les disputes devenaient de plus en plus présentes et les coups aussi. Je n'osais plus rien lui dire, de peur d'être tuée ou battue à mort. Et puis, c'était mon frère. Je l'aimais comme personne, il avait toujours été là pour moi quand j'étais petite alors le voir comme c'est était complètement irréel...

-Tu pourrais nous dire ce qui a pu... Déclencher ce côté là de ton frère?

-Oui, je pense que mon père, à force de le frapper encore et encore en lui répétant que c'était de ma faute avait quelque chose à voir là-dedans. Voir sa famille se détruire devait-être si jouissif pour lui. Je pense que la peur contrôle mon grand frère... Rien d'autre.

Je réfléchissais un instant à ce qu'Octavia venait de dire. La peur pouvait-elle être au milieu de tout ça? Ou simplement les hommes de cette famille ont des antécédents complètement tarés?

-Tu lui en as parlé?

Je trouvais cette question stupide et l'envie de répondre à mon père était trop forte.

-Non mais c'est quoi cette question Papa? Il la frappe ! Comment tu veux parler avec ce genre de type?  Réfléchis, mince !

-Tu pourrais mieux me parler? Je reste ton père.

-Quand ça t'arrange ouais.

La claque me fit tourner la tête à cent quatre-vingt degrés. Mon père n'avait pas fait cela depuis déjà longtemps. Je n'en revenais pas, déjà qu'il se permettait de me rabaisser, il osait aussi me mettre une claque.

-Bien, continuons. Dit-il à l'attention d'Octavia.

-Non... Hum, pouvons-nous faire une pause?

Mon père acquiesça et se dirigea avec ma mère vers la cuisine. Je me tournais vers Octavia, toujours la joue rouge.

-Merci...

-De rien. Tu sais, je pense que nous devrions parler.

-Maintenant tout de suite?

Elle acquiesça doucement et me regardait attentivement.

-Je t'aime aussi Aaron. Énormément. Et ça me fait flipper de penser que tu puisses apprécier une merde comme moi, vraiment. Regarde-moi, ma famille est ratée et je suis sûrement une future ratée ! Mais... Avant que tu ne fuis, sache que je t'aime, moi aussi. En fait, ça fait depuis la rentrée en second que je t'aime. Mais je pense que te parler était la chose la plus dure à faire, alors que tu m'aides c'est comme... Inimaginable.

Je fixais la bouche d'Octavia à chaque parole qu'elle sortait. Je n'en revenais pas, mes sentiments n'étaient pas à sens unique et Octavia ressentait aussi ce truc. Cette chose entre nous que je n'arrivais pas à expliquer.
J'aimais Octavia et ça me faisait terriblement flipper.

-Je...Hm... Je t'aime aussi.

Sans attendre, je m'approchais de la brunette et posais les lèvres sur les siennes. Je me sentais vivre. Je me sentais réellement bien. C'était comme si, y avait des putains de feux d'artifices dans mon ventre. C'est assez bizarre d'ailleurs... C'est pas au gonzesse d'avoir ça?
Je souris face à ma connerie mais puisque j'étais actuellement dans un baiser passionné ( ok plutôt timide), Octavia la aussi sentit. Elle s'est retiré et ma sourit.

-Pourquoi tu souris toi? M'a-t-elle demandé.

Si tu savais...

-Rien rien.

Mais avant que mes lèvres ne puissent retoucher celle de Octavia, mon père était de retour.

-Continuons.

**********************

Après deux heures où mon père et Octavia n'ont pas arrêté de parler, nous avons pu quitter mon domicile et aller chez Octavia-en présence de mes parents- pour récupérer les affaires de ma brunette.

Je savais qu'elle était tendue et qu'elle avait peur de croiser son frère. Moi, je savais qu'il n'était pas là, enfin c'était impossible qu'il soit relâché aussi vite.

Cependant, je fus surpris de l'apercevoir derrière la porte.

-Et bien, t'es pas venue seule.

Terrible skin[A.C]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant