"La mort ne m'aura pas vivant"
Jean CocteauAu bout de cinq jours passés dans la maison je décidait de partir de nouveau sur les routes. Mais Franck en décida autrement.
"- Nous devrions continuer vers la vile au lieu de la contourner.
- Pourquoi ? Elle doit être infester de mordeurs.
- Peut être mais je connais cet endroit, dans le centre ville se trouve un petit port de plaisance. Nous pourrions prendre un bateau et continuer d'avancer par le fleuve.
- C'est complètement absurde.
Aziliz me lança un regard mauvais avant de prendre la parole.
- Je ne trouve pas ça absurde moi. Nous irions beaucoup plus vite de cette façon et serions en sécurité sur l'eau.
- Très bien alors faisons ça !
Et maintenant c'était George qui encourageais cet acte stupide ! Si j'avais eu l'occasion je l'aurais frappé à cet instant. Ce lâche ne fait que suivre les autres de toute façon. Ce fut donc contre mon gré que nous commencions notre ascensions vers la ville. Ils nous fallut moins de quinze minute pour arriver à la place principal. L'endroit avait été déserté par les vivants mais leurs traces étaient encore bien visibles. En effet les stands prouvant l'existence d'un ancien marché était encore la. Tout avait été laissé sur place et rien n'avait changé depuis. Comme je l'avais prédit de nombreux morts régnait sur la place qui longeait le quai et ses alentours. De peur de se faire voir nous reculâmes de quelques mètre jusque dans un petit parc protégé par des grilles. Ce minuscule refuge était suffisant pour nous laisser le temps de choisir nos futurs actions.
- Très bien Franck et maintenant qu'est-ce qu'on fait ? Par ce que je veux pas dire mais l'endroit est infesté comme je vous avait prévenu. On aurait du faire ce que j'avais dit. On n'a aucune chance de prendre un bateau et de...
- Oh tu peux la fermer deux minutes !
- Julie ! Arrête tu peux pas lui parler comme ça !
- Quoi Cloé !? Pourquoi je ne pourrais pas lui parler comme ça ? Ça m'énerve de l'entendre tout critiquer ! Depuis deux semaines qu'on vous suis quasiment, tu n'a fais que commander...
- Julie arrête.
Franck rappela sa fille aîné a l'ordre, d'un geste précis il lui saisie le bras. Son ton de voix s'était fais dur et Julie surprise par l'attitude de son père resta muette. Il lui fit signe de se calmer avant de parler.
- Je t'avoue, Prune, que je n'avais pas prévu qu'il y aurait autant de mordeurs mais je pense toujours que mon plan est faisable. Je me souviens encore des rues, je peux nous conduire au quai sans passer par le marché.
-... Très bien je vous suis.
- Il va falloir faire vite et le plus discrètement possible d'accord ? Allons-y.
Franck se mît en marche suivit de ses filles, d'Aziliz, de George et enfin de Prune qui fermait la marche. Au bout de la rue menant au marché il s'enfoncèrent dans une ruelle vers la gauche. Ils longèrent sur environ quatre cent mètres des maisons avant d'arriver à une intersection tournant à droite qui menait à la place. Le père s'arrêta pour s'assurer que personne ne se trouvais dans l'allée. Une fois rassurer il repris sa course suivie de tout ses compagnons. Ils longèrent de grands bâtiments municipaux. De l'autre côté devait sûrement se trouver la mairie. Une autre intersection les fit s'arrêter à nouveau. A croire que toutes les rues menait au marché abandonner. Sans tourner à droite ils avancèrent vers le bâtiment d'en face. Franck passa d'abord, ses filles sur les talons. Aziliz suivie le mouvement avec George. A mon tour. Je parcouru les quelques mètres que faisait la ruelle et pus apercevoir un mordeurs au loin. Malheureusement trop concentrée à le regarder j'heurta par inadvertance une bouteille au sol. Celle ci heurta le caniveau projeter par ma faute. Le bruit résonna aussi bien dans la rue que dans ma tête. Un coup d'œil devant moi me permis de voir le regard désespéré du groupe. Tous c'était arrêtés et me fixaient. Je tournais alors la tête à droite pour me rendre compte de ma boulette. Une horde de mordeurs me fonçait dessus alerté par le bruit. Mon cœur stoppa un instant avant de battre plus vite qu'il ne l'avait jamais fait. Je pris mes jambes a mon cou pour parcourir un centre mètre inégalable.
- Courrez !!
Tout le me monde fut d'accord pour une fois. Franck passa en tête pour continuer de nous guider. Nos assaillants moins rapide avait l'avantage contrairement à nous de ne pas s'essouffler. Encore fois ce fut une intersection qui nous arrêta mais pas pour longtemps. Cette fois ci on tourna à droite avant de continuer tout droit. Le groupe toujours soudé évitait les cadavres au sol et dus marqué un détour car des voiture se trouvait au travers de la route. On arriva à un petit bâtiment ressemblant a une réserve. Trop pressée pour atteindre les bateaux du quai on préféra rentrer dedans.& * & * & * &
Voila deux longues heures que nous attendions dans l'entrepôt. Ils nous avaient fallu bloquer l'entrée avec une armoire trouver à l'intérieur. Les mordeurs avaient eu le temps de se calmer depuis mais ils restaient à proximité de notre cachette. A part l'imposante armoire l'endroit était quasiment vide ; deux fauteuils, une table et un mini-frigo vide remplissait la pièce. On décida alors d'utiliser la porte du fond pour accéder à un second bâtiment relier au premier. Les deux entrepôts devait former une sorte de "L" vu du ciel. On fit du bruit dans le couloir pour s'assurer que personne ne vienne vers nous. Après vérification on s'engouffra dans le couloir et nous entrèrent dans la deuxième réserve. Celle ci était bien plus rempli. Sur tout les murs on pouvait y voir des rails auquel était accrocher divers objets. Sur un pan de mur entier était suspendu des gilets de sauvetage ainsi de que des combinaisons de plongées. En face, des pagaies plus ou moins grandes était rangés par taille. Au centre de la pièce sur des étagères poussiéreuse reposait des masque de plongées, des casques, des palmes, et d'autres objets maritimes. Le groupe inspecta un moment l'endroit sans trouver la moindre arme. George commençais à prendre peur et sursautait aux moindres bruits. Aziliz et Cloé s'amusaient a faire de drôles de têtes avec les masques de plongées. Julie complètement insensible à la bonne humeur de sa sœur restait stoïc au côté de son père. Celuî-ci fixait les pagaie avec insistance depuis que nous étions arriver. Il se tourna finalement vers moi.
- Prune dis moi, en voyant cette endroit peut tu deviner l'idée que je viens d'avoir.
Un grand sourire s'inscrit sur son visage.
- Non désolée je vois pas vraim... Attendez. Vous voudriez qu'on... ? Non mais vous êtes fou !"& * & * & * &
Armée de nos pagaie, protéger par nos gilets de sauvetages nous ressemblions plus à une colonie de vacance partit faire du canoë qu'à un groupe de survivants. Franck toujours en tête nous nous apprêtions à sortir par la porte principal pour atteindre le quai. Le père disait que s'il y avait cet équipement c'est qu'il devait aussi y avoir de quoi pratiquer, donc, des kayak ou des canoës. Les mordeurs attendait toujours aux portes de l'autre bâtiment et nous avions champs libres sur plusieurs mètres. On compta jusqu'à cinq puis l'on se mît a courir jusqu'au cabanon contenant notre échappatoire. Mais arriver sur place une surprise nous attendait.
"- Quoi ? Mais putain pourquoi y a pas de canoë ?
- Y a seulement des étagères.. ?
- Dites je veux pas vous affoler les filles mais regarder !
Aziliz et moi firent demi tour pour apercevoir une dizaine de mordeurs nous fonçant dessus.
- Et merde ! Azi aide moi !
J'eu a peine le temps de finir ma phrase que Aziliz envoyait déjà son premier coup de rame dans la tête d'un mort. La pagaie s'enfonça horizontalement et réussir à séparer une partie de la mâchoire du reste de la tête. Un deuxième coup fini par arriver au cerveau faisant s'écrouler l'homme. Une femme s'agrippait déjà à moi quand je réussi a la repousser. Je me servir du manche pour percuter son crâne. Elle tomba instantanément, sa tête affreusement défiguré. Le sang gicla quand je toucha le deuxième mordeur. Son œil éclata sous le choc et ma pagaie s'enfonça tellement profondément que je du m'aider de mes deux mains pour la ressortir.
- Les filles ! Par ici !"
J'aperçu sur ma gauche George poster sur un bateau. Il nous fit de grand signe tandis que Julie s'aidait de cette arme improvisée pour briser d'un geste les jambes d'un mordeur. J'attrappais le bras d'Aziliz pour la conduire a l'embarcation. Il s'agissait d'un petit yacht très simple. Le genre de bateau que l'on s'achète pour exhiber son argent même si l'on ne peut pas vraiment se permettre une telle folie. Une fois à bord il fallut moins d'une minute pour que Franck démarre l'engin. Julie et Cloé défèrent les amarres tandis que ma sœur et moi éloignions les mordeurs. Georges se saisit d'un filet et dans un élan de courage le lança sur nos ennemis. Même si cela ne les blessa pas ils leurs fut impossible de se dégager. Grâce aux efforts de chacun on quitta le port avec l'embarcation en moins de temps qu'il n'en fallait. Pour la première fois nous avions tous été unis._ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
Hello !
Troisième chapitre fini ~ Qu'en avez vous penser ? Pas beaucoup de dialogues dans ce chapitre et donc plus de narration. Ça m'a été plus pratique pour décrire les scènes de mouvement mais ça peut paraître lourd s'il n'y a pas assez de coupures dans les paragraphes ; j'essayerais de mettre plus de discours dans le prochain chapitre.
En tous cas merci d'avoir lu ce chapitre et à bientôt pour la suite !
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Dead or Alive
Science FictionEt si le monde basculait ? Et si tout ce que vous connaissiez disparaît soudainement ? A qui feriez-vous confiance ? Et comment feriez-vous pour survivre ? Dans ce cas il s'agit de deux sœurs qui feront tout pour veillez l'une sur l'autre alors qu'...