Chapitre 3: Thomas, une victime sans histoire ?

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On arrive enfin à Scotland Yard, le trajet me prend seulement 10 minutes de chez moi .

De dehors Scotland Yard, est un bâtiment moderne, les murs sont des immenses vitres. Mais l'intérieur est plutôt banal. On rentre dans le hall par de grandes portes en métal. En face il y a le bureau d'accueil , les deux standardistes, sont en train de siroter un café. Autour du bureau se trouvent plein de sièges , disposés d'une tel manière que l'on se croirai dans la salle d'attente de mon médecin. On passe derrière le bureau, et là, un choix s'impose. Escalier ou ascenseur ? Comme à notre habitude, on décide de prendre l'ascenseur pour rejoindre les bureaux. Ah les bureaux ! Une grande pièce où on voir tout Londres. Il y a une vingtaines de tables, séparées par une légère plaque de métal. Chaques tables appartient à un enquêteur. Mais ce que je souhaite c'est de monter encore d'un étage. A l'étage du dessus ce sont les bureaux personnels. Une grande pièce avec un immense bureau et plein de rangement ce qui est pratique au court d'une enquête.

Robert, un stagiaire assez débile, me sort de mes songes. Il court vers moi en slalomant entres les bureaux et en criant tout exité. Vous devez vous demander: pourquoi est-il à Scotland Yard ? C'est du pistonage ! Son père est l'une des plus grosse fortune d'Angleterre et Robert est fan de Sherlock Holmes. Scotland Yard s'est laissé acheter, il faut dire que l'on manque d'argent.
Bref, s'il court vers moi, c'est parce qu'il a reçu un appel d'une dame. Elle s'appelle Marie, et pense être la mère de la victime. Elle vient cette après-midi pour voir don fils, si c'est bien celui qu'elle pense. Je trouve tout de même cela affreux. Elle va retrouver son enfant découper en 6 morceaux , y a de quoi devenir folle! Je me demande ce qu'il a fait pour mériter ce châtiment odieu .

-"C'est pas le tout, mais c'est que ça m'a ouvert l'appétit !" sortit Julien.
On se dirige donc vers la cantine de Scotland Yard. Elle n'a rien d'extraordinaire. C'est comme une cantine de collège. Tu prends un plateau , tu le poses sur des rails et tu suis le chemin. Au passage , tu pends une fourchette, un couteau, une cuillère, une entrée, un dessert. Puis vient le moment crucial, la rencontre avec la cantinière Marie-Christine, elle te sert le plat principal et est toujours de mauvais poil. Tu prends un bout de pain et tu te trouve une table de libre. Avec Julien on ne mange pas souvent à la cantine, la déco est vieille, et la nourriture est tellement mauvaise que même Sherlock n'en veut pas! Je vais chercher un pichet d'eau, et lorsque je reviens Julien avait finit son assiette. Il le demanda avec ses yeux de labrador s'il pouvait prendre ma part. J'accepte. Il me facine lorsqu'il a faim, Julien peut manger n'importe quoi.

Après notre repas on se rend à la morgue. Elle se trouve à deux paté de maison d'ici, dans les sous-sols de l'hôpital. J'ai due laisser Sherlock a Scotland Yard, les chiens ne sont pas autorisés à l'hôpital. Joséphine nous acceuille, à sa droite une dame d'une soixantaine d'années s'essuie ses yeux rouges.
-" Elle a reconnue la victime. Il s'appelait Thomas, il fesait partie du "Sherlock Holmes club" . Il adorait se rendre au musée." Joséphine s'arrête de parler un instant pour consoler Marie. Celle-ci nous fourni une photo récente de Thomas.
N'étant pas en état d'être interrogée, je préfère me rendre au "Sherlock Holmes club". Cela ne m'enchante pas de rencontrer des fans qui ne vivent que de Sherlock Holmes, mais pour le bien de l'enquête il le faut.

Le club avait pour habitude de se réunir à 10 km de Londres , dans la cave d' une vieille maison abandonnée en ruine, dite hantée. Cette fois Julien et Sherlock rentrent sans se plaindre. Le hall est immense , il est couvert de toiles d'araignées. Et les escaliers qui mènent au premier étage ne sont plus fonctionnels. Je lève la tête au plafond et vois un lustre se balançant. Julien de jeta sur moi, grâce à lui j'évitais de justesse le lustre qui s'était effondré sur le sol. Cette chute avait provoquée un bruit assourdissant, et, avait commencée à faire un trou dans le sol. Aucun autre bruit, s'il y a des personnes, elles cherchent a se cacher.

Sherlock commence à aboyer. Lorsqu'il aboie ce n'est jamais bon signe. Julien voulant jouer au courageux décide d'aller ouvrir la porte. Sauf qu'il n'en a pas le temps qu'elle s'ouvre brusquement. Il se l'a prit dans le nez ce qui l'assomme légèrement.
A ce moment-là un vieil homme avance jusqu'à l'encadrement de la porte. Il a une vieille chemise, des chaussures et un pantalon trouées, des cheveux longs et gras. Mais ce qui m'inquiète le plus c'est le fusil qu'il tient, prêt à tirer.

-" Que fichez vous ici?

- Bonjour, Aline de Scotland Yard, on est là pour une enquête, puis-je savoir ce que bous faite ici?

J'protège c'te maison. Plein d'gens viennent ici, sans autorisation, ils n'ont pas le droit !

- Qui vient dans cette maison?

Un groupe de 7 personnes. Toujours les même. Disent que c'est pour un club, et qu'il n'ont nul par d'autre où aller, pas d'argent. Je les menace avec ce fusil, mais y'a qu'des billes ça les tuera pas !

- Pourquoi protégez vous cette maison?

- C'était ma maison. J'ai vécu ici jusqu'à ce que ma femme meur, par la suite j'ai tout perdu. Tout le monde croit sue c'est son esprit qui hante la maison. Baliverne! Du coup y'a que les 7 morveux qui viennent.

- 6 maintenant, il sont plus que 6 l'un d'eux est mort.

- Tant mieux d'façon c'gars là s'attirait que des problèmes.

- Quel genre de problème ?

- Dealer de drogue.

- Merci pour tous ces renseignements, monsieur ?

- Franck."

De retour à Scotland Yard, Julien cherche les 6 autres membres du fameux club, en attendant, je vais fouiller la maison de Thomas.

C'était une maison normal, si PN n'oublie tout les poster et les objets en rapport avec Sherlock Holmes qui envahie la maison . Après 2 heures de fouille je trouve enfin un coffre encastré dans le mur de sa chambre sous un poster. Le code du coffre était simple comme bonjour, c'est la date de son anniversaire, que je connais grâce à sa mère. Mais ce n'était pas de la drogue , mais de l'argent. Mon regard se pose sur une photo d'un petit de 3 ans ( sûrement Thomas) et un homme au visage gribouillé au feutre. J'emmenne la photo avec moi, le labo arrivera sans doute a découvrir le visage cet homme. Je sort questionner le voisinage. Ils décrivent Thomas comme un homme calme , sans histoire, mais qui acceuillait plein de personnes différentes.

Plein de personnes différentes...
S'il vendait de la drogue, pourquoi il n'y en a pas trace chez lui ?

Le 221 BOù les histoires vivent. Découvrez maintenant