Crossing Eyes : Mafia's Noctura💣

Chapitre 36🤍

Song in media 👆🩷

POV : Extérieur

Amalfie : Ravello

8H:01M

Les faibles lueurs du soleil commençaient à illuminer la belle ville amalfitaine.

Sous les pas précipités des résidents, une euphorie incontestable alimentait les rues.

Depuis des jours, les gens faisaient arrache pieds pour ne se reste que pénétrer dans une ville aussi sécurisée depuis des années.

D'autres se contentaient de le suivre à la télévision.

Tous voulaient être présents pour le mariage de leur bien-aimé ami, frère ou même sauveur,

Sayil Archane Dimaria.

Et par curiosité, ils voulaient savoir l'identité de sa chanceuse compagne, la mystérieuse dame au point d'interrogation.

Alors, les rues étaient bondées de personnes, chacune habillée de la plus belle façon possible pour être spectateur de ce grand événement.

Plus au fond, à l'intérieur du Palazzo de Dimaria, un vacarme assourdissant vibrait sur l'ensemble des murailles.

Les personnes événementielles, les domestiques et quelques autres personnes engagées pour ce jour couraient dans tous les sens sous l'œil attentif de Nathalie et de Rosalie.

- Rosalie : Tia Nathalie, je crois qu'Odette est déjà prête à l'heure qu'il est.

dit-elle avec sa voix cassée.

Les deux semaines d'attente n'avaient pas été de tout repos pour elle.

Entre diriger les préparatifs et s'assurer de l'installation des invités qui avaient traversé les quatre coins du monde, c'était un doux calvaire pour elle. Heureusement, il y avait Yueren et Ricardo pour l'épauler de temps en temps, lui permettant ainsi de récupérer un peu.

- Nathalie : Je vais aller voir où elle en est.

Se levant de sa chaise gracieusement, elle monte un à un les escaliers avec un sourire qui n'arrive pas à s'effacer de son visage et se dirige vers l'aile droite.

Où notre mariée du jour se préparait.

Arrivée devant la porte, elle toque un peu avant de rentrer.

À l'intérieur, des cris plaintifs résonnaient.

Au centre de la pièce, les yeux inondés de larmes, Odette lève la tête et regarde Nathalie faire son apparition.

- Odette : Ma tante, Dieu merci, tu es là !

dit-elle en se ruant dans sa direction.

- Nathalie : Pourquoi pleures-tu, ma puce ? Tu vas ruiner ton maquillage. En plus, le convoi sera là d'une minute à l'autre. Je te croyais déjà prête.

Elle prend un mouchoir et tapote le dessous des yeux.

- Odette : Justement, c'est ça le problème : la robe n'arrive pas à se refermer, je suis foutue !