Une drôle de vie

chapitre 1

Après avoir passé une semaine à l'hopital, je rentre à la maison fatiguee par les examens médicaux qui n'ont rien donner et cette morsure qui reste dans le mystère!

Tous ce dont je me souviens, c'est ce drôle de regard a la fois effrayant et remplie d'une soif sanguinaire sans fin, puis une douleur très vive à l'avant- bras, et enfin plus rien, le noir total!

Voilà les mots exact que j'avais cité à l'infirmière s'occupant de mon cas. Je suis exténuée, entre le divorce soudain de mes parents, mes notes en baissent à l'école et mes problèmes de santé ma vie devient un réel enfer!

Quand je suis rentrée à la maison ma mère avait les yeux rougis et gonfles par les larmes qui n'avaient de cesse de couler sur ses joues, elle n'avait même pas remarqué mon absence de la semaine, jamais je n'aurai pu croire qu'elle deviendrai celle qu'elle est aujourd'hui. Avant tout ceci ma mère était si belle :yeux bleus turquoises, peau mate, cheveux chatains foncés et bouclés. J'ai du mal à l'imaginé sous cet air si triste que je ne lui connais pas! Elle ne m'a même pas jeté un regard, elle qui d'habitude est si inquiète quand je ne rentre pas avant 22h.Bien Que fatiguée, je vais préparer le repas de ce soir car je vois bien que ma mère n'est pas en état de faire quoi que ce soit.

Une fois le potage prêt, je lui apporte son assiette, elle ne sourcilla pas! Après un long moment de silence je finis par lui parler de ma semaine à l'hôpital elle ne réagit même pas. Puis oppressée par ce silence et ce manque d'écoute je finis par monter dans ma chambre, triste comme jamais je ne l'ai été au paravant; Je me mets à faire tourner en boucle dans ma tête tous mes problèmes du moment et me mets à laisser filer des larmes de désespoir qui perlèrent mes joues. Au moment où j'ai le plus besoin de mes proches, ils ne sont pas en mesure de me consoler! Alors sans retenue, je finis par sombrer dans l'abysses du désespoir, et enfin je retrouve la paix dans les bras de morphés.

Le lendemain matin je descends pour prendre le bus, ma mère n'a pas bougé depuis hier soir, je lui lui fait un bisou et cours à l'arrêt de bus. Arrivée au collège je rejoins ma meilleure amie Leila, je la trouve parfaite : grande, yeux bleus aux reflets violets, fine bouche, cheveux roux et ondulés, peau de pêche, en plus de celà elle est populaire et elle est amie avec tout le monde, elle sait aussi s'exprimer en public, ce que je suis incapable de faire. En bref tout le contraire de moi, qui suis : petite, cheveux blond de mon père, peau mate, yeux de ma mère , lèvres ourlées, mentalement je suis timide, je n'ai jamais eu de petits copains, je n'ai pas beaucoup d'amis...

Puis tout a coup Jérémie, passe devant nous avec sa bande de copain. Jérémie est notre délégué de classe, c'est le mec le plus beau et le plus populaire du collège que ce soit de la plus grande à la plus petite classe tous le monde l'aime. Le problème c'est qu'il est distant avec la majorité des gens.

Il s'arrête devant nous et il me demande "Je peux te parler s'il te plaît Lola?" Je jette un coup d'oeil inquiet à Leila qui m'encourage du regard, et ce petit quelque chose me remet du baume au coeur. Il m'emmène à l'écart du groupe et me demande pourquoi je n'étais pas venu la semaine dernière et là je suis très embarrassée car même Leila ne savait rien de toute l'histoire et je ne me vois pas entrain d'expliquer au plus beau gars du collège mes problèmes personnels.

Hélas à force de réfléchir je ne fit qu'empirer les choses :

"Alors? Je t'ai posé une question est je ne te lacherais pas d'une semelle tant que tu ne m'aura pas répondu! "

-"C'est que euh ..
Ceux sont des affaires personelles." Dis-je très vite.

Voilà c'est fait je suis rouge comme une tomate et je baragouine quelque chose d'incompréhensible, c'est du moi tout craché. Comment se ridiculiser devant n'importe qui? Appelez Lola!

Mais ce qui m'a le plus étonné c'est le moment où il m'a répondu:

-"Je peux comprendre que ça te mette dans l'embarras de me parler de quelque chose dont tu n'a pas spécialement envie de parler, mais ca te feras du bien dans parler a quelqu'un, surtout s'il ne te connait pas bien, ne t'inquiète pas, je ne te jugerai en aucun cas!"

Alors je me lance dans un récit endiablé de tout ce qui s'est passé la semaine dernière! Mais au moment où je me mets à parler de ma drole de morsure, je vois ses yeux s'illuminer. Je m'apprête à continuer mon récit, mais il me coupe et me pose cette question embarrassante:

-"Je peux voir ta morsure?"

Et avant même que j'ai le temps de répondre, il me prend l'avant-bras et je vis avec horreur que la morsure n'était plus comme avant et qu'elle avait pris une forme indistincte et que le sang était comme figé là où se trouvait la forme des cros formant les yeux d'un animal.

Ce regard était resté figé dans mon esprit depuis le soir de l'incident! C'était le regard de la soif de sang insatiable, ce regard je ne pouvais l'effacer de sa mémoire, il lui inspirait la peur comme rien d'autre au monde!

Et ce fut à ce moment là que choisi Jérémie pour découvrir lui aussi son avant bras! Il avait la même morsure mais en plus distinct. Je le regarda sans comprendre, il baissa sa manche l'air gêné, puis il m'expliqua :

-"Ça s'est passé il y a un mois, dans les mêmes circonstances que toi, un soir de pleine lune, j'ai sentis quelque chose me frôler puis j'ai vu ses yeux effrayants assoiffées de sang me sonder l'âme, j'ai senti ses cros s'enfoncer dans ma chaire et me sucer mon sang, il m'a injecté quelque chose et je n'ai plus rien senti, c'est comme si je m'étais endormi de fatigue et que je ne sentais plus rien"

Je m'étais confiée à lui, et lui à moi, maintenant un lien nous unissait lui et moi, mais pas seulement par les mots mais aussi cette drôle de morsure.

Et à ce moment je sus que plus rien ne serait comme avant, nous n'étions que des victimes, qu'aller t-il nous arriver?