4 janvier 2007
- AAHHH !!!! Arrête ça tout de suite, Styles !
Nous étions en train de jouer et j'étais... heureuse... Je crois....
- Supplie-moi, Jensen !
Il se pencha sur moi, ses lèvres à quelques centimètres des miennes. Son souffle chaud se baladait sur mon visage.
- Je t'aime, Grace.
Tout bien, quoi... Le seul problème, c'est que c'était la dernière fois. Enfin la dernière fois que je l'embrassais encore chaud.....
24 décembre 2008
Harold est bizarre aujourd'hui. Il conduit vite et très imprudemment . Il enchaîne les queues de poissons et les infractions... Mais Dieu qu'il est beau quand il joue avec le danger !
- Tout va bien, chéri ? L'inquiétude se ressentait dans ma voix.
- Oui, jolie fille, ne sois pas inquiète.
- Je ne le suis pas...
- Bébé, à quoi tu penses ? dit-il en me regardant droit dans les yeux.
- Garde tes yeux sur la route, Harry, s'il te plaît.....
- Je ne peux pas, tu es si belle....
Je ne pus m'empêcher de rougir.
- Pour moi, s'il te plaît, dis-je en posant ma main sur sa cuisse.
Il détourna la tête, pour replacer ses beaux yeux verts en direction de la route. Nous étions à Londres et les rues étaient noires de monde. Normal... Après tout, nous n'étions qu'à quelques heures de Noël. Alors, entre les cadeaux oubliés ou en retard, les derniers achats pour le réveillon...Mais cette traversée de Londres me semblait interminable.
Nous allons à Holmes Chapels, dans son village natal. C'est la première fois que je vais rencontrer sa famille. Je ne suis pas vraiment stressée mais j'ai un peu d'appréhension quant aux réactions de ses parents après tout je n'ai pas l'air très normale avec mes cheveux bleu nuit... Encore quelques minutes et me voilà devant sa mère.
- Bonjour, Grace.
- Ravie de vous connaître, madame.
- Oh ! Je t'en prie, appelle-moi Anne.
- Avec plaisir, Anne !
- Alors, le trajet s'est bien passé ?
- Demandez plutôt à Harold, dis-je en riant. Harold rougit.
- Oh ! tu appelles Harry, Harold ? Peu de personnes ont cette chance. Même pas moi ! Sa propre mère....
- Oui... Il n'aime pas ça, il dit que cela fait vieux mais,moi, je trouve ça très mignon.
Pendant près d'une heure, Anne évoqua des souvenirs de l'enfance de Harold tous plus hilarants les uns que les autres. Harold était devenu rouge comme une tomate.
Tout à coup, la porte s'ouvrit et un homme de forte stature apparut. C'était Charles, le beau-père d'Harold. Je savais que les parents d'Harold avaient divorcé quand il avait 5 ans. Harold en avait beaucoup souffert mais son beau-père avait su l'élever comme un vrai père. Il comptait beaucoup pour Harold.
L'étreinte dont Charles me gratifia, pleine d'affection et de gentillesse, me surprit. Comparée à lui, Anne était d'une froideur glaciale. Il alla ensuite déposer un baiser sur la joue de sa femme.