Her scarred alpha

Chapitre 1

  Marcher dans les couloirs du lycée d'Oakville le premier jour de mon année de terminale était la dernière chose que je pensais faire un lundi matin. En fait, je ne voudrais plus jamais devoir étudier dans cette école. Mais apparemment d'après ma mère, ce n'est pas une option.

Donc, après avoir oublié cette idée ce matin, je me forçai à sortir du lit. Je ne me tracasse pas pour mettre du maquillage le matin. Ce n'est pas comme si je ne voulais pas améliorer mon apparence après tout, une cicatrice de 5 cm de long est un bon moyen de se rappeler ce qui s'est passé il y a 13 ans entre mes parents et un fou furieux.

Je ne me rappelle pas totalement ce qui s'est passé, ma mère veut constamment en parler pour voir si ça « peut m'aider » mais personnellement, je pense que ce n'est pas du tout nécessaire. Pourquoi je parlerais de quelque chose que je veux oublier ?

Je sais que ça blesse toujours ma mère d'y repenser et avoir cette marque sur ma joue n'aide sûrement pas. Elle essaie toujours de me rassurer en me disant que je suis toujours « belle » mais ça n'empêche pas les membres de la meute de faire des commentaires.

Je suis peut-être la fille de l'alpha, mais ça ne veut pas dire que je suis une cheerleader hyper populaire avec un énorme groupe d'amis, en fait, je suis plutôt une fille bizarre avec une poignée d'amis proches.

J'étais en train de mettre les livres que je n'avais pas besoin tout de suite dans mon casier quand ma meilleure amie et fille du beta de la meute arriva à côté de moi. Nous étions amies depuis que nous avions 4 ans et depuis nous sommes inséparables. Bien que nous étions extrêmement différentes, je ne pouvais pas rêver d'une meilleure meilleure amie. Elle est plutôt du genre pacifiste, ce que je ne suis pas du tout, je suis même le total opposé à vrai dire.

Après avoir fermé la porte de notre casier nous avons parlé des bêtises faites par mes frères, des jumeaux pendant le week-end.

Mais quand nous étions sur le point d'aller vers notre salle de cours, la pire sorcière de toutes et sa clique de pimbêches manucurées arrivèrent vers nous.

« Hey la balafrée »

En me tournant, je vis mademoiselle la reine des abeilles Melissa me regarder. Je roule des yeux vu la banalité de son insulte et à la place, j'arquai un de mes sourcils rien qu'en la regardant.

Je continuai à la regarder fixement quand elle commença à parler d'absurdités absolues ; je n'écoutais même pas comme elle parlait de quelque chose qui ne m'intéressait probablement pas de toute façon.

Je commençai à la regarder plus précisément, elle avait de magnifiques longs cheveux roux avec des yeux bleu clair et bien sûr une taille de guêpe. Elle portait même des vêtements « révélateurs » ce qui ne laissait rien pour l'imagination, non ça, c'était un choc ! Ça inclus sa bande de fausses barbies qui se tenaient derrière elle comme un troupeau de moutons.

« Tu m'écoutes ?! » , cria-t-elle ce qui me sortit de mon moment de rêverie

« Bien sûr que je t'écoutais », répliquai-je sarcastiquement. Je n'avais aucune idée de quoi elle parlait.

« Écoute la balafrée, je possède cette école et je m'en fous que tu sois la fille de l'alpha parce que tu n'es rien comparé à moi ». Elle a même mit sa main gauche sur sa hanche pour accentuer son importance, mais ça m'a fait mourir de rire.

« Tu n'as pas un autre endroit où aller ? Comme au coin d'une rue par exemple. » J'ai suggéré.

Elle grogna et se crispa, elle avait l'air constipée ce qui me fis mourir de rire littéralement. Ce n'était pas la meilleure chose à faire vu qu'elle semblait prête à m'attaquer, ses yeux avaient pris la couleur de ceux de sa louve, dorés.

Mais je restais calme ; j'étais plus forte et plus rapide qu'elle. J'étais prête à laisser ma louve surgir et lui donner une bonne leçon, mais je savais qu'on ne pouvait pas le faire ici. Nous partagions notre école avec des humains et pour eux, notre espèce n'existe pas.

« Toi espèce de salope ! Comment oses-tu ?

J'étais sur le point de dire quelque chose en retour quand Emma me tira le bras, essayant de me sortir de cette situation. Je pourrais dire qu'elle était inconfortable et je voulais juste aller en cours. Elle n'en vaut pas la peine me dit Emma par le lien de pensée de la meute quand j'avais essayé de faire demi-tour.