Chronique: D'un simple accident qui a viré au cauchemar

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PARTIE 1

Dans la partie précédente..

Arrivé devant la chambre je pus le voir branché à différent files... le sentiment culpabilité pour cette homme se faisait ressentir.

Ce même homme dont je ne connais pas l'identité et que j'ai volontairement décidé de renverser sans aucune raison valable.
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En entrant dans la chambre je pouvais mieux le percevoir. Grand , au visage sombre et neutre. Cette homme dégageait quelque chose en moi.

Celui-ci était rempli d'égratignures et de points de sutures.

- c'est votre mari ? S'exclama t-elle, ce qui me fit sursauter.

Ce n'était juste l'infirmière de toute à l'heur.

- Non !
- En tous cas vous l'avez bien amocher !
- ce n'étais qu'un accident.
- J'en suis pas si sûre ! Et quand il se réveillera je penses qu'il sera du même avis que moi.
- tais toi ! Tais toi !

En train de ranger la chambre, celle ci s'arrêta et pris le temps de me regarder avec mépris.

- Je ne vous permet pas. Dit-elle en prenant soins de prendre la sortie.

Je la regarde une dernière fois et me décide à sortir.

Je me dirige vers l'accueil, pour demander à me contacter quand il se réveillera.

Et au moment de partir mon téléphone vibre..

Vrr Vrr

Je le regarde et c'est mon frère Nasser.

- allo..
- t'es ou ta race ?
- je suis.. suis à l'hôpital..
- pourquoi ? Qu'est ce qui t'es arrivé ? Putain ! J'arrive !
- non ! Écoute moi.
-...
- j'ai fais une connerie Nasser. J'ai pas fais exprès je te promets. Je l'ai vue et je l'ai renversé, je sais pas... Dis-je en pleurant.
- Asy je comprends rien. T'es ou là j'arrive.
- À ****
- ok dit-il sèchement

Je pris le soins de m'assoir sur le siège. Car je savais que les prochaines heures allait être complexe.

10 min après je vois Nasser apparaître au niveau de l'accueil. Quand il me vit, il fronça les sourcils.

- c'est quoi cette histoire Maïssa et ta intérêt à bien me répondre.
- c'est trop difficile.
- ah ouai c'est difficile. Alors moi je descend tranquille pour venir te chercher et la y'a des gars de la téci qui me disent " ouai Kho ta reuss a buter un mec "
- c'est pas sa..
- C'EST QUOI ALORS ?

Au moment où il avait élevé la voix tous les regards se tournèrent vers nous.

- Asy avance avant que je te bute bêtement.

Je me lève et commence à partir quant à lui, je le vois se diriger vers l'accueil. À ce moment je décide de ne pas l'intercepter de peur qu'il me frappe.

Les 3 jours suivant l'incident rien ne s'est passé à part que mes frères m'avait interdit de sortie à part pour travaillé. Malgré cela j'allais voir cette inconnu. Je voulais me racheter au près de lui. D'ailleurs je préparais une explication valable par rapport à cette accident.

Un jour, pendant que je rangeais certains dossier dans les locaux, mon téléphone se mis à sonner.

- Mademoiselle Saoud ?
- oui ?
- je suis le médecin qui s'occupe de votre conjoint.. ( je ne le connais pas putain ! ) c'était pour vous prévenir de son réveil.
- ...
- Mademoiselle ?
- oui..oui
- Cependant l'état de monsieur est assez critique. Dit-il gêné. Et celui-ci est malheureusement victime d'une amnésie assez avancé.

À chaque syllabe prononcé ma gorge se serrait de plus en plus. Mais si il est amnésique comment allons retrouver sa famille ? Qui va s'en occupé ? Où il va vivre ?

Là je venais de me rendre compte que j'étais dans la merde. Et fallait que je m'en sorte indène. Alors je décide d'assumer les conséquences.

- d'accord j'arrive ?

Je demande à mon patron de me libéré plus tôt ce qu'il accepta et pars prendre mon bus. Et oui je n'ai plus ma voiture vous avez cru que mes frères me l'aurai laisser à nouveau.

Arrivé à l'hôpital mon cœur battait de plus en plus vite. Et la peur se faisait ressentir. J'essayais de réfléchir au réponses que je pourrai lui apporté.

Devant la chambre je pus enfin le voir il était assis dans son lit regardant dans le vide. Jusqu'au moment où son regard s'arrêta sur moi.

- t'est qui toi ? Dit-il avec un regard interrogateur

Au son de sa voix je fus parcourus d'un frisson. Un frisson de peur. Son visage reflétait de la haine. Sauf ces yeux qui était d'un bleu pâle qui le rendait si doux.

- Ooh ! Ce qui me fit sursauter.
- je..je personne.

Cette homme m'intimidait c'était impossible de le regarder dans les yeux.

- Bah alors casse toi !
- je ne peux pas.
- ah ouai et pourquoi ?

Voilà la question fatidique, celle à la quelle je m'y était entraîner des heure auparavant.

-  je suis la seule personne qui te connaisse.

Mais Maïssa que raconte- tu là? Tu fais quoi ?

Il me regarda un moment sans bouger en ce mordant la lèvre inférieur.

- t'est qui alors ?
- ton amie !

Son visage se décontracta légèrement. Et laissa paraître un léger sourire.

- approche..

Je le regardais étonné.

- asy approche j'vais pas te manger.

C'est bon il le sait. Il va me tuer. Mais Maïssa il est en brancarde arrête de dire des bêtises pareil.

Je m'approche légèrement.

Quand le médecin apparut..

- ah Madame Saoud vous voilà.
- oui. Acquiesçai-je
- votre mari se porte bien pour le moment. Il pourra partir dans deux jours. Par contre j'aimerai le revoir dans pas longtemps donc à la sortir vous passerez me voir.

Au mot " mari " mon cœur commença à battre. Je n'osai pas baisse les yeux pour affronter son regard.

- bon je vous laisse en amoureux au revoir. Sourit-il

Faisait-il exprès.

- je suis ton mari ? C'est sa que tu avais du mal à dire ?

Qu'est ce que je répond à cela?