VI

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VI

J'me souviens encore de ces premières journée d'automne, où j'étais assis, en tailleurs sur l'échelle d'ma mezzanine, j'étais limite à m'casser la gueule tu vois, mais j'faisais tout ça pour pas qu'elle m'la pique, ma guitare, mon adoré et qu'j'puisse lui jouer sa mélodie préférer, qu'elle puisse fermer ses yeux dans lesquels j'me perdais. Tu sais, j'lai toujours aimer cette fille, mais j'ai jamais porter mes couilles, pas eu l'cran d'lui avouer mes sentiments. J'sais pas pourquoi d'ailleurs, mais j'regrette, et j'regretterais sûrement toujours parce que, si j'lui avais dis, p't'être qu'elle s'rait toujours en vie, on sait jamais.
Alors pour m'souv'nirs d'elle, j'me r'mets comme j'étais quant elle étais là, et j'joue, inlassablement, les yeux fermés, jusqu'à c'que la musique envahisse mon esprit, en entier, et que j'pense a plus rien d'autre, pendant des heures peut-être, et j'l'imagine, toujours en face de moi, son sourire au lèvres qui l'a quittais jamais, qu'elle m'réservait, dès lors qu'on était qu'tout les deux. Et j'continue ainsi, jusqu'à c'que j'en puisse plus, et que j'tombe de fatigue, m'imaginant dans ses bras, et savourant une dernière fois, cette douce sensation qui parcourait mon cœur.

Avis ?
Lys à votre service.

Tuer le temps en écrivant n'est pas un crimeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant