Spy (drarry)

Partie 1 sans titre

Pov Harry :

Ça doit bien faire un an,peut être même plus.

Un an que je le suis(suivre) discrètement des yeux même si je suis sûr que je suistombé sous son charme dès la première fois où je l'ai vu ;pas seulement son apparence mais plutôt son regard et sonexpression. Ce fut sûrement le jour où j'ai vu le plus d'émotionsur son beau visage.

Au début, je ne répondaisà ses provocations que pour garder ma couverture. Maintenant c'estdifférent : c'est le seul moyen que j'ai pour pouvoir luiparler ou le toucher ( même si c'est par des coups).

Il est 23 heures passées ;le couvre feu aussi. Je suis allongé sur le ventre ,l'oreillersous le menton et ma baguette à la main pour seul éclairage. J'aiaussi une carte devant les yeux. Mais pas n'importe la quelle !C'est celle des maraudeurs. Je regarde le nom de Draco se déplacercalmement dans un couloir peu fréquenté et souvent oublié par laplus part des élèves. Je suis même étonné qu'il le connaisse ;le plus probable serait qu'il l'a découvert au hasard, entre deuxcours ou au cours d'une de ses habituelles rondes nocturnes.

Comme tous les soirs, jen'arrive pas à dormir alors je l'observe. Je suis tenté d'aller levoir et si il n'allait pas enlever des points à ma maison commetoujours, je sais que je le ferais. Je pourrais peut être mettreun masque et ma cape d'invisibilité, le surprendre au coin d'uncouloir et l'embrasser... Mais je me connais : si je le fait, jevoudrais réessayer et je le suivrais pendant plusieurs heures sansm'arrêter à guetter le moindre de ses faits et gestes. Alors je nele fais pas. Il rentre enfin dans sa chambre et je ne peuxm'empercher de rougir quand je le vois se diriger vers sa salle debain privée. Sous mes paroles, la carte redevient vierge de toutetrace et je la cache rapidement sous mon oreiller avant de me laissercarrément tomber dessus. Je ferme les yeux et j'essaie dem'endormir, mais malheureusement pour moi , le sommeil semble mefuir. Je me tourne et me retourne sans cesse sur le matelas et mespensées se dirigent de nouveau vers Draco. Je l'aime. J'aurais tantvoulu que les choses soient différentes, qu'on soit amis... Et plussi affinités. D'un autre côté, je sais que je poursuit deschimères, mais c'est plus fort que moi. Je ne peux simplement plusmentir à propos de mes sentiments envers lui. Ça m'est impossibleet croyez moi, j'ai essayé , encore et toujours avec le mêmerésultat : ma vie sans lui est tout bonnement un enfer. Aprèsavoir eu l'idée de lui écrire une lettre d'amour anonyme et d'avoirenfin eu le courage de me lever et d'aller chercher du papier, unstylo et un support plat ; je m'installe de nouveau sur mon litdéfait. Je cherche une position confortable et me met à écrire :« Cher Draco, » Non ! Ça ne va pas, et si jemettais simplement son nom sans autres artifices... ? C'estmieux ainsi ! Je continue donc lentement après avoir fait descentaines de corrections, après avoir même écrit un poème (j'aientendu dire que Draco en lisait beaucoup...) Et c'est ainsi, qu'aufinal, je me suis retrouvé avec une lettre qui faisait bien deuxpages recto verso, écrit à la main avec ma plus belle écriture. Jelui est également lancé un sort pour que Draco ne puisse pastrouver que c'est moi qui ai écrit tout ça... Le connaissant, ilpenserait surement que c'est encore une de mes blagues idiotes ou ilira en parler avec Blaise pour mieux se moquer de moi après. Et peutêtre même les deux en même temps.

Le soleil pas encore levé,diffuse tout de même une faible lumière et surpris, je regarde monréveil. Mes yeux sortent presque de leurs orbites quand je vois 6:05de marqué. Je n'avais vraiment pas vu l'heure passer, trop concentrésur ma lettre. Je m'habille le plus silencieusement possible, pour nepas réveiller mes camarades de chambre et me dirige vers la tour deshiboux . Je ne peux pas envoyer le message avec la mienne :c'est la seule chouette blanche de ce château. Je choisis le hiboule plus banal que j'ai pu trouver et je lui confie la précieuselettre.

Mes pas me dirigentautomatiquement vers la Grande Salle et c'est soulagé d'un poids etnerveux que je m'assoit à ma place, entre Ron et Hermione qui sontdéjà arrivés.