Chapitre 29 : « Parfois le mensonge est plus facile à entendre que la vérité ! »

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 29 : « Parfois le mensonge est plus facile à entendre que la vérité ! »

Nos frères sont bloqués, il n'entends et ne voit que par la rue ; autrement dit la direction qu'ils ont emprunté est parsemé d'embûche, et il ne le voit pas à cause du voile bandant leurs yeux. Malgré qu'il ne soit pas aveugle, ni sourd, il ne voit pas, et n'entends pas. Ils suivent tous la trace des pseudo-anciens ; ses même hommes qui se sont donné un statut, une grade, qu'on doit tous respectés. Je dirais que les vrais ancien, sont dans vos maisons ; vos parents, c'est ceux qu'on traite de blédard qui savent conseiller, et leurs paroles sont sage comme leurs actes. Nos frères oublient que nos parents possèdent une grande sagesse c'est ce qui fait leur force. Si, ils étaient venu en France et aurait commencé par vendre la mort, tous autant qu'on est serions riche et vivrons non pas dans HLM, mais sûrement dans une luxueuse maison qui deviendrai prison ! 

L'amour et la tendresse ils ne connaissent pas ; c'est quelque chose qu'ils doivent apprendre petit à petit, c'est regrettable ! Tout être humain, possède une certaine douceur mais nos frères cette douceur, ils le transforment en haine et violence. On n'en oublie parfois que se sont des personnes avec un cœur battant dans leur poitrine. Ses même frères font souffrir leur entourage, et broie sans pitié les cœurs de leur proche.. ses même proches qui finissent pas déverser des flots de larmes. 

En ce jour, je suis une femme lapidé par l'amour. Cet amour me broie et me tue de l'intérieur, je vois l'homme que j'aime se faire du mal à lui même, c'est comme un suicide qu'il fait devant mes yeux. Aimé un homme noyé dans la violence et dans le danger, ça fait mal ! L'amour est un titan, elle possède un pouvoir immense sur notre raison, et notre cœur, c'est pas quelque chose de futile qui partira en un rien de temps ; c'est quelque chose qui reste ronger ton cœur peu à peu sans que tu ne comprenne, et cette douleur que ton cœur crie, tu la montre avec des larmes, rien que des larmes.. un liquide incolore coulant de tes yeux, mais qui provient de ton cœur. L'amour c'est pire qu'une prison, tu ne prends pas des mois ni des années, mais tu es condamné à perpétuité. Je me demande comment j'ai pu tomber amoureuse de cet homme aux milles aspects. 

Une tonne de question me trottent dans le système nerveux. Combien de temps tout ça durera ? Combien de temps devrai-je souffrir pour un banlieusard ? Le mérite-t-il ? Suis-je assez forte pour vivre le restant de mes jours avec un homme comme lui ? Je pense à la promesse qu'il m'a faîte de s'arrêter très bientôt mais est-ce vrai ? Mon mari n'est pas un mythomane, il préfère faire souffrir avec la vérité qu'avec le mensonge. Le soucis, c'est qu'un alcoolique à toujours dis qu'il arrêterait de boire à un moment précis, mais ne le fait jamais ; l'addiction mène à la perte. Des doutes parsèment mon cerveau. J'ai peur tout simplement ! 

La douleur intérieur m'avait donné un choque. Mes neurones ont pris en compte ses paroles que peu de temps après qu'il les ai prononcé ; les battements de mon cœur s'accélérait, j'étais essoufflée, c'était comme si j'avais couru un marathon. En même temps, je scrutais son visage. Une seule perle avait coulé de ses yeux gris, et pour moi c'était comme un océan entier. Je ressentais le besoin qu'il avait de moi, mais aussi le besoin qu'il avait de se venger. La vengeance est un plat qui se mange froid dise-t-il, mais on oublie qu'après l'avoir manger, peu de temps après on la vomit à cause de sa froideur. Quel vengeance veut-il accomplir ? Pendant combien de toi vais-je devoir l'attendre ? C'était que des questions qui me passaient par la tête. 

Il me lâcha finalement, et donna un coup sur le mini-meuble où se trouvait les médicaments, et il a fuis dans une autre pièce. J'ai laissé tombé mon corps tout le long du mur, j'étais en pleure... j'avais mal..mal car l'homme que j'aime ne me dis pas vraiment tout... mal car il me manque.. mal car je l'aime... mal car je veux qu'on retourne à notre vie... mal car il souffre. Je me suis remémoré la scène en boucle dans ma tête, les paroles les plus violent me sont revenu, ses paroles m'ont touché comme une balle touche sa proie. Je me suis recroquevillé sur moi-même, j'ai croisé mes bras, et j'ai posé ma tête. 

Chronique d'Hâyat - « Destin enflammés, cœurs carbonisés.»Où les histoires vivent. Découvrez maintenant