Chapitre 35 : « D'un monde à un autre. »

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 35 : « D'un monde à un autre. »

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L'amour rends paranoïaque. On a tous connu différent sorte d'amour dans notre vie : Pour commencer l'amour maternelle. L'amour d'une mère dépasse notre imagination ; une mère aime plus qu'on ne le pense. L'amour d'une mère est la chose la plus essentiel dans une vie. La mère est la première femme en qui on a un énorme respect, c'est à ses pieds que se trouve le paradis, et la garder heureuse est la meilleure des choses pour un enfant. Ensuite l'amour paternelle ; cet homme qui est notre père, porte le foyer sur ses épaules, malgré tout ce qu'il a pu endurer, il essaye tant bien que mal de veiller sur les personnes chère à son cœur. Le père est un pilier nécessaire dans un foyer, il rétablit la paix, et fait tout pour que son toit ne tombe pas à ses pieds. Le père est parfois stricte dans ses paroles et ses gestes mais c'est souvent pour le bien de sa descendance.

Puis l'amour fraternelle vient se faufiler dans chacun de nos cœurs ; malgré qu'on se dispute, qu'on s'insulte, dans chacun de nous se trouve ne serait-ce qu'un zeste d'amour. Chacun d'entre nous peut le nier, mais c'est réalité incontournable.

L'amour qu'on voue à un homme est différent de l'amour fraternel, paternel et maternel. C'est un tout autre genre de ressentit ; l'homme aimé vient dérober ton cœur. Plusieurs sentiments s'enclenche ; tu ne cesse de penser à lui, dès que tu le vois ton cœur bat et tes mains deviennent moite, parfois tu trembles, d'autre fois tu bégaye. Le vrai amour avec un grand « A » on rêve toute de le connaître, avec un homme qui viendra frapper à ta porte et non passer par ta fenêtre. 

Ce que je ressens pour mon mari est tellement puissant que je n'arrive pas à la contrôler.. des papillons se forment dans mon ventre quand je suis près de lui, ils volent à en être fatiguée. Quand celui que j'aime est mal au point, ses papillons finissent par se reposer et une maladie qu'on appelle tristesse s'installe au fur et à mesure. Pendant quelques temps cette tristesse ronge le cœur, puis commence à s'en prendre au corps, pour finir par laisser qu'un corps cadavéreux ; ce corps cadavéreux je le suis devenu en quatre mois. Durant ses quatre mois j'ai perdu goût à plusieurs chose auquel j'étais attachée, en commençant par l'université, ensuite le restaurant.. j'ai tout abandonné pour nourrir mon âme et mon cœur de prière -d'invocation- pour ne pas perdre espoir. 

Quatre mois où j'endurais peine sur peine, souffrance sur souffrance ; plusieurs mauvais sentiment pousser dans mon cœur sans que j'y sème une graine quelconque. Néanmoins, cette épreuve m'as fait comprendre à quel point je suis amoureuse d'un fou de la rue. Parfois je me posais devant la fenêtre de ma chambre et je réfléchissais à la définition de l'amour par rapport à tout ce qui se passait ; les mots que j'ai pu encrer dans ma mémoire mais surtout dans mon cœur sont « dangereux » et « destructeur ». 

Durant ces mois, je comparais mon histoire d'amour à ceux des différents livre que j'ai pu lire, et je suis rester bloquer sur Roméo et Juliette... surtout sur la scène de la mort de Roméo, l'amant emblématique de la célèbre pièce de Shakespeare. Leur histoire d'amour était si belle, mais était parsemé d'embûche, ensemble ils avaient presque réussi à combattre mais la mort est venu frapper à leur porte et à pris l'âme de Roméo, ensuite celle de Juliette.. Je suis resté bloquée sur leur histoire car la mort les as tout les deux pris.. et si c'était mon destin et celui de Hâlim d'être séparé à jamais ? 

L'amour mélangeait à la tristesse me changer énormément, j'étais devenu l'actrice du film dramatique de ma propre histoire. 

Le baiser de Rahim me revenait très souvent en tête, c'était comme un mauvais passage de ma vie qui passer en boucle dans ma tête.. je revivais parfois la scène et la culpabilité refaisait surface. 

Chronique d'Hâyat - « Destin enflammés, cœurs carbonisés.»Où les histoires vivent. Découvrez maintenant