Moi et mon "demi-frère", Ashton Irwin - 5 SOS

Chapitre 44

SYDNEY, Maison, 17H00 :

Anne ouvra le portail électrique à distance, ainsi que la grande porte du garage, et arrêta la voiture dans le stationnement de deux places. Je descendis du véhicule et pris mon sac à dos de vêtements qui étais à mes pieds, et m'avançai vers la porte d'entrée, attendant Anne qui actionna la porte du garage pour qu'elle se referme. Elle ouvra et je la suivis, entrant à mon tour dans la maison. Je posai mon sac près des escaliers et m'installa sur l'îlot de la cuisine, où trainait l'IPhone d'Ashton.

- Ashton est ici ? Demandais-je.

- Oui, dans ta chambre. Tu peux aller le réveiller, si tu veux. Il dormait lorsque je suis partie te chercher. M'informa-t-elle d'un petit sourire.

Je lui souris à mon tour, et montai les escaliers qui menaient aux chambres. La mienne était fermé et ne semblait abriter personne à l'intérieur. J'hésitai un court instant avant de me décider à entrer. Ashton était dans mon lit, dos à moi, enrouler de mes draps. Cela faisait des jours que je ne l'avais pas vu, et il semblait avoir changé, ou peut être qu'il avait seulement un peu grandi. Je m'avançai timidement et m'assise délicatement sur mon lit, près de lui.

- Laisse moi Maman. Dit-il en un souffle.

Mon cœur s'arrêta en entendant le son de sa voix épuisée, et, de ma petite main, je le forçai à se tourner vers moi. Son corps entier se crispa, comprenant que ce n'était pas Anne, et il ferma ses yeux en se laissant aller vers moi. Ses gros bras m'enlacèrent et il garda toujours ses yeux fermement clos.

- Est-ce que c'est vraiment toi, Lilou ? Demanda-t-il doucement, comme si je ne pouvais être devant lui.

- Ashton, c'est moi. Ouvre les yeux, s'il te plait. Lui demandais-je en caressant sa joue de ma main.

- M-Mais j'ai vus l'Université en feu, et ils ont dit que c'était le Bâtiment animalier, et j'ai crus que tu-

- Ashton, je suis là maintenant. Regarde moi, s'il te plait. Demandais-je une deuxième fois, le coupant dans sa phrase.

Il ouvra ses yeux, qui étaient injectés de sang, et je ne pus m'empêcher de l'embrasser en voyant sa peine. C'était un baiser si désiré, ses lèvres ne m'avaient plus toucher depuis trop longtemps.

SYDNEY, Maison, 19H40 :

Je sortis de la salle de bain, une serviette autour de mon corps, et entrai dans ma chambre. Ashton se leva du bord de mon lit et vint m'embrasser doucement, lentement, et mon corps tout entier s'enflamma. Ses lèvres quittèrent les miennes pour caresser mon cou, et je ne pus retenir un soupir de bien-être. Il sourit et me guida vers mon lit, m'allongeant sur le matelas. La serviette qui cachait ma nudité s'enleva peu à peu, et le rouge me monta aux joues. Ashton continua d'embrasser chaque partie de mon corps, descendant de plus en plus vers mes seins. Je fis remonter son visage au mien, et je l'embrassai franchement. Il grimpa et se retrouva au-dessus de moi, chaque bras encadrant mon visage, et il leva la petite partie de la serviette de bain du bout des doigts, me retrouvant nue sous lui. Il eut un moment d'hésitation, et ses yeux verts brillaient d'une excitation qui me fit sourire.

Je l'embrassai doucement, et le guidai pour échanger nos positions, me retrouvant à califourchon sur lui. Je lui ôtai son haut sans tarder et mes yeux semblèrent se dilater à la vue des muscles de plus en plus seyants de Ashton. Nos lèvres se rencontrèrent de nouveaux, et nos langues à leur tour, et je laissai mes mains redécouvrir son corps. Il fit un mouvement de bassin, en contact avec le mien, et j'enlevai rapidement son bas de survêtement. Sa virilité déformait son caleçon, et je voulus lui faire subir le même sort que ses habits, mais Ashton m'en empêcha, me retournant sur le dos. Il fit des mouvements de bassins discrets qui m'en faisait demander plus, stimulant mon clitoris.

- Les enfants ! Cria Anne, montant dans l'escalier.

Je restai figé, attendant que le malheur nous tombe dessus, mais Ashton fit un bond; me balançant la serviette pour me cacher et enfila son bas au même moment où sa mère entra dans la chambre. Je resserrai la serviette de ma main, couvrant ma poitrine.

- Oh. Désolé. Ton père est arrivé, et le dîner est bientôt prêt. Nous dit Anne d'un ton faussement répriment, puis nous laissant seuls.

Ashton me sourit et m'embrassa amoureusement, avant de sortir de ma chambre. Je laissai tomber la serviette de bain à mes pieds, et pris une culotte et un grand tee-shirt dans mon armoire, me rappelant avoir laissé mon sac de vêtements à l'entrée de la cuisine. Je mis la serviette dans le panier de linge sale et descendit rejoindre tous les autres au salon.

Je sautai dans les bras de mon père, et il m'entoura de ses bras imposants. Je m'assise à table, en face d'Ashton, et mon père posa un dossier sur la petite table du salon, sûrement le dossier de son client tardif.

- Alors Papa ? Ton travail se passe bien ? Anne m'a dit que tu avais des clients en plus. Questionnais-je mon père.

- Euh. Oui, oui. Le client de tout à l'heure, oui. Bafoua mon père.

C'était bizarre, comme si je pouvais intimider mon père.

- Tu sais ce qui a provoquer l'incendie de l'établissement ? Me demanda Anne, et une boule au ventre s'empara de moi.

- Non. Non, j'étais dans la classe d'à côté... Dis-je tout bas.

- Tu devrais rester quelques jours avec nous, non ? Conseilla Anne.

- J-Je ne sais pas. Répondais-je.

SYDNEY, Maison, 23H50 :

Le dossier de mon père m'avait vraiment intrigué. Je voulais absolument le voir.

- Tu es sûre de toi ? Ce n'est pas bien... Dis Ashton en essayant de me faire entendre raison.
- Je sais qu'il m'a menti... Je ne sais pas pourquoi, mais je le sais... Réfléchissais-je à voix à haute.
- Mais pourquoi il te mentirait ? Dis Ashton en levant les mains.
- Si tu ne veux pas m'accompagner, tant pis. Mais ne m'en empêche pas s'il te plaît. Dis-je en faisant une moue.

Je l'embrassai et sortis de sa chambre. Mes parents dormaient depuis bien longtemps, alors je me décidai à descendre les escaliers pour atteindre le salon. Je cherchai le dossier avec le flash de mon téléphone et le trouvai sur la table basse. C'était une sorte de pochette en papier kraft qui n'indiquait rien. Pas de nom, pas de maladie, ni d'autres informations. À vrai dire, c'était la première que mon père ramenait un dossier de son travail.

Je l'ouvrir est la pochette en papier kraft me laissa découvrir toutes sortes de papiers agrafés, ou non. Il y avait des témoignages, et en lisant en diagonal, le nom qui ressortait le plus souvent était Claire, celui de ma mère.

Mon cœur sembla s'être arrêté quelques instant. Les mots comme abandon, enfant seul, ou encore moyens financiers figuraient sur presque tous les témoignages. Il y en avait au moins une dizaine. Les noms des témoins me parlaient vaguement, mais c'est en voyant celui d'Ashton que je compris. Mon père semblait s'être entouré d'un bloc de personnes afin de faire taire ma mère sur ma garde, mais cela avait pris une telle ampleur qu'elle être en danger.