Le banc.

3

Ses yeux bleu ciel s'écarquillent dans tout les sens par la réponse que je viens de lui dire. Mais à peine deux secondes plus tard un large sourir se forme sur ses lèvres.

- Ce n'est pas en me disant des méchanceté que je vais te laisser tranquille, petite Rebelle, sourit - il de toute ses dents blanche parfaitement aligné.

- Ta gueule, sal psychopathe, dis-je d'un ton agressif.

- Je ne suis pas un psychopathe, répond t-il en éclatant de rire.

- Alors lâche moi, ai-je dis en tirant ma manche vers moi pour qu'il me lâche.

Il me lâche.

- Petite Rebelle, rigole t-il en me donnant une pichenette sur le front.

- Aie ! Tu m'as fait mal, dis-je en sifflant.

- Desolé Rebelle, sourit - il.

- Et arrête de m'appeler comme ça, c'est complètement ridicule, ai-je dit excéder par ce surnom plus que débile.

Il rigole.

- Et arrête de rigoler, c'est agaçant ! continue ai-je en roulant des yeux.

- D'accord.

Il sourit.

- Et arrête de sourire, c'est tout aussi agaçant !

- Tu n'aimes rien ou ça se passe comment dans ton monde ? questionne t-il avec un peu de moquerie.

- Ta gueule ! dis-je d'un ton agressif.

- Tu n'es pas comme les autres filles, sourit-il.

- Tu as raison je ne suis pas comme les autres filles, je suis pire. Je suis une parfaite garce, ai-je dit sèchement.

Je tourne les talons pour m'en aller.

- Attend ! dit-il en m'attrapant la main.

A peine sa main contre la mienne que je retire rapidement ma main de la sienne.

- NE ME TOUCHE PAS ! ai-je dis en criant.

Son sourire angélique disparu.

Je me suis peut être trop emporter.

- Pardon... dis-je tout doucement.

- Desolé, je n'ai pas très bien entendu, tu peux répèter s'il te plaît ? dit-il en penchant son oreille vers moi.

- Tu as très bien entendu, ai-je repondu en roulant des yeux agacé.

- Si tu veux réelement te faire pardonner, tu devras répondre à une question, sourit - il.

Tellement chiant.

- Alors ? questionne t-il en arquant un sourcil.

Tellement énervant.

- OK ! dis-je en soufflant. Bon ta question, ai-je dis d'un ton toujours agressif.

- Tu crois en l'amour ? questionne t-il d'un sérieux que je n'avais pas encore vue chez ce personnage.

- C'est perdu d'avance tu sais ma vie rêver, celle de trouver des ami(e)s et l'amour sincère qui te retourne la tête.

Il me regarde d'un aire mystérieux, un petit sourire au coin des lèvres.

- Maintenant que j'ai répondu à ta question complément inutile, ne me parle plus et ne me calcul plus, piger ! ai-je dis aussi froidement que le pôle Nord.

Je me retourne pour m'en aller, le plus que possible de cette individu.

- Sal psychopathe, dis-je en chuchotant.