Je le regarda , la bouche entrouverte.
Il respira et eu un rire nerveux en se levant.
Je me leva également sans quitté l'Inconnu des yeux.
- puis-je te donner un prénom ?
Demandais-je n'acceptant pas le fait qu'il n'est pas d'identité.
Il sembla surpris mais hocha la tête.
- Léonard.
Il sourit en coin et me fait comprendre que non.
- Isaac ?
Il hocha la tête en souriant.
- va pour Isaac !
Il rigola , d'un rire vrai que je trouvais mélancolique mais pourtant tellement beau.
Je me ressaisis et je regarda mes pieds.
- pourquoi Isaac ?
- pourquoi quoi Arsène ?
Sussura-t-il dans un souffle.
- pourquoi tu m'a enlevé ?
Il sembla réfléchir et me dis ;
- j'avais besoin de quelqu'un.
-pour faire quoi ?
Demandais-je en relevant la tête.
- pour ne pas oublier , pour au moins laisser une chose derrière moi avant de lamentablement crever. J'aurais aimer marqué les esprits au fer rouge , qu'ils se souviennent de moi , qu'ils m'appellent par mon prénom et me souhaitent un joyeux anniversaire. Je ne veux plus être enfermer dans la solitude , ma solitude. Je ne veux plus me retrouver seul face à mes pensées les plus sombres et devoir les affrontés.
Je frémis et il continua.
- je ne veux plus souffrir de ma solitude.
Je le regarda dans les yeux.
- je comprend Isaac.
Il me regarda dans les yeux avant de sourire doucement.
- non et malheureusement personnes ne le peut.
- si , je t'assure que ..
Il me coupa.
- non Arsène. Tu ne peux pas comprendre.
Il passa une main fébrile dans ses boucles brunes et me regarda.
Il avala sa salive et parti.
Déterminé , je le suivis et il entra dans une pièce blanche , comportant seulement un lit et une commode.
Je tourne sur moi-même pour observer la chambre mais ne vis rien d'autre.
- c'est .. Vide.
il haussa les épaules.
- sûrement.
je marcha jusqu'à sa commode et attrapa un carnet.
Je l'ouvris et où se qui était écris sur la première page ;
" Un jour vous arrêterez avec vos religions , vos races et on pourra enfin se détester pour se que l'on est vraiment. "
Je tourna la page.
"
- tu corresponds à mes critères esthétiques. Tu as la beauté diaphane et la désespérance d'une beauté tragique.- tu veux me sauter ?
- peut-être mais je le dis d'une façon poétique. "
Je rigola doucement à cet écrit et passa au second.
" Le suicide c'est quand la peur de la vie l'emporte sur la peur de la mort "
Je ferma le carnet et le place dans l'espace entre mon ventre et mon pull.
Je le cacha avec le tissu.
- bonne nuit Isaac.
Je le regarda et le vis contempler l'extérieur par la fenêtre.
Je soupira et sorti de sa chambre.
- je percerais ton mystère Isaac.
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Stockholm syndrome
General FictionArsène se réveille dans un endroit qui lui est inconnu Dans une maison parsemé de petits mots qui parle de ses habitudes et lui indique certaines choses Qui écrit ses mots ? | H.S |