Chapitre cinq

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Je le regarda , la bouche entrouverte.

Il respira et eu un rire nerveux en se levant.

Je me leva également sans quitté l'Inconnu des yeux.

- puis-je te donner un prénom ?

Demandais-je n'acceptant pas le fait qu'il n'est pas d'identité.

Il sembla surpris mais hocha la tête.

- Léonard.

Il sourit en coin et me fait comprendre que non.

- Isaac ?

Il hocha la tête en souriant.

- va pour Isaac !

Il rigola , d'un rire vrai que je trouvais mélancolique mais pourtant tellement beau.

Je me ressaisis et je regarda mes pieds.

- pourquoi Isaac ?

- pourquoi quoi Arsène ?

Sussura-t-il dans un souffle.

- pourquoi tu m'a enlevé ?

Il sembla réfléchir et me dis ;

- j'avais besoin de quelqu'un.

-pour faire quoi ?

Demandais-je en relevant la tête.

- pour ne pas oublier , pour au moins laisser une chose derrière moi avant de lamentablement crever. J'aurais aimer marqué les esprits au fer rouge , qu'ils se souviennent de moi , qu'ils m'appellent par mon prénom et me souhaitent un joyeux anniversaire. Je ne veux plus être enfermer dans la solitude , ma solitude. Je ne veux plus me retrouver seul face à mes pensées les plus sombres et devoir les affrontés.

Je frémis et il continua.

- je ne veux plus souffrir de ma solitude.

Je le regarda dans les yeux.

- je comprend Isaac.

Il me regarda dans les yeux avant de sourire doucement.

- non et malheureusement personnes ne le peut.

- si , je t'assure que ..

Il me coupa.

- non Arsène. Tu ne peux pas comprendre.

Il passa une main fébrile dans ses boucles brunes et me regarda.

Il avala sa salive et parti.

Déterminé , je le suivis et il entra dans une pièce blanche , comportant seulement un lit et une commode.

Je tourne sur moi-même pour observer la chambre mais ne vis rien d'autre.

- c'est .. Vide.

il haussa les épaules.

- sûrement.

je marcha jusqu'à sa commode et attrapa un carnet.

Je l'ouvris et où se qui était écris sur la première page ;

" Un jour vous arrêterez avec vos religions , vos races et on pourra enfin se détester pour se que l'on est vraiment. "

Je tourna la page.

"
- tu corresponds à mes critères esthétiques. Tu as la beauté diaphane et la désespérance d'une beauté tragique.

- tu veux me sauter ?

- peut-être mais je le dis d'une façon poétique. "

Je rigola doucement à cet écrit et passa au second.

" Le suicide c'est quand la peur de la vie l'emporte sur la peur de la mort "

Je ferma le carnet et le place dans l'espace entre mon ventre et mon pull.

Je le cacha avec le tissu.

- bonne nuit Isaac.

Je le regarda et le vis contempler l'extérieur par la fenêtre.

Je soupira et sorti de sa chambre.

- je percerais ton mystère Isaac.

Stockholm syndromeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant