Stockholm syndrome

Chapitre douze

Je la regarda quelques instants et haussa les épaules.

- d'accord.

Elle sortit un grand cahier déjà ouvert sur une page vierge et un crayon bien taillé.

- ne bouge plus.

J'hocha la tête et regarda devant moi.

Je l'entendis griffonner sur le papier et cela me donnait envie de regarder.

Je soupira et baissa la tête.

Je vis le sol humide et des centaines de gouttes tomber dessus.

Je devrais la laisser partir.

Je lui fais du mal en la retenant avec moi.

- Arsène ?
- oui ?

Elle continua de griffonner sur sa feuille.

- tu peux partir si tu veux.

Elle arrêta tout mouvement.

- comment sa ?
- tu peux retourner chez Jay , chez toi.

Je tourna la tête vers elle et elle sourit doucement.

- je ne veux pas partir.

J'entendis mon cœur battre à la chamade.

- comment .. Je.. Pourquoi ?

Balbutiais - je confus.

- Parce que je t'aime Harry.

Le temps s'arrêta de tourner.

Harry.

Mon prénom est Harry.

Je continua de la regarder , les larmes aux yeux.

- c'était noter dans un de tes carnets.

Elle sourit tendrement et continua son dessin.

- Harry ..

Murmurais - je en souriant bêtement.

- se prénom te va bien.

Dit-elle les yeux toujours rivés sur la feuille.

- mais .. Tu es sûre de vouloir rester ? Avec moi .. ?

Elle releva une nouvelle fois la tête et souris.

- plus que sûre.

Je souris également et tourna la tête vers la forêt.

Je suis heureux.

Après quelques minutes elle termina enfin son dessin et retourna la feuille pour que je puisse l'admirer.

C'était simplement mon bras.

Je la regarda elle , dans les yeux.

- tu as mis une heure pour dessiner mon bras ?

Elle hocha la tête et retourna une nouvelle fois la feuille.

Elle regarda son œuvre et souris.

- je trouve que c'est ressemblant.

Je lui souris et descendit de la fenêtre.

Je marcha jusqu'à elle et tendit ma main.

Elle l'attrape et se relève.

Je la tire contre moi et pose doucement mes lèvres sur les siennes.

Je l'embrasse tendrement et longuement.

Je place mon autre main sur sa hanche et la rapproche un peu plus de moi.

Je lui caresse doucement la bas du dos et mets fin au baiser.

Elle reprend son souffle et lève les yeux vers moi.

Je colle mon front au sien.

- Arsène Vian , voulez-vous bien devenir mon amante et rester enfermée avec moi dans cette demeure autant de temps que vous le désiriez ?