Marco ,

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Bigflo et oli

Musique à fond dans l'mp3, Marco rentre chez lui. Mais ce qu'il ne sait pas c'est qu'il ne rentre pas aujourd'hui.
Il est sorti plus tôt donc il ne veut pas perdre de temps, Regarde ses baskets en marchant,presse le pas au milieu des gens.
Il est sept heures et quart, c'est l'heure qu'elle a choisi.
Il quitte le trottoir voit pas le 4X4 derrière lui.
Il traverse,la voiture le renverse. Son corps bascule, il n'entend que cette musique qui le berce.
Pas vraiment de douleur même si son sang coule. Il voit son corps de dessus au milieu de la foule plus d'poids il sent qu'il se détache, Il voit la ville qui bouge.
Dommage de mourir à cause d'un petit homme rouge.
Le trajet de c'matin sa dernière clope,sa première fois, Des paysages, de vagues images, ses meilleurs potes, ses mauvais choix. Petite amies, l'école, l'alcool, les potes, les filles, les billes.
Les souvenirs brillent et s'impriment sur ses pupilles. Les sirènes mais le silence, et tout ces gens qui défilent .
Avec ses ciseaux, la mort coupe un fil.
Marco sent qu'il tombe mais pourtant il monte, il tournoie doucement et s'éloigne de notre monde parc'que la mort nous en a trop pris, si c'est un jeu elle triche. On quittera tous ce monde un jour et on l'ait bien. Un instant une seconde et d'un coup tout s'éteint.

Là-haut pas de portail, de nuage,ou de lumière aveuglante Pas de dieu pas d'ange, de tunnel blanc, ni d'grand temple. Rien de tout c'qu'il imagine, le temps fuit sans bruit. Juste le Sourire de ceux partis avant lui.
Un bonjour à son grand père, parti pour un cancer, Un accueil chaleureux juste entre eux, en pleins cieux. Loin des tensions, drôle de destination.. Marco est ému, lui qui n'a jamais prit l'avion. Pas de temps, pas d'cigarettes ou de banques pas d'argents, non pas d'argent de clans de mitraillettes ou de tanks,Pas de sud, pas de nord, pas d'nuls, pas d'forts.
Une petite leçon de vie, une grande leçon de mort.
La fin sonne comme un nouveau début pour marco. C'est dingue comme nos vies lui semblent petites vues de là-haut. Un souvenir des Amériques, près des tués en Harley. En marchant au loin il reconnait la voix de bob Marley. Il est bien dans ce monde il ne sent plus son corps mais garde son âme entière. Sur le cadran d'sa montre, les aiguilles tournent à l'envers. Une vielle femme en noir, Marco s'approche "Madame s'il vous plait"
-Eh madame qui êtes vous?
-Je suis la mort, tu sors d'où ?
-Qu'est-c'qui m'arrive j'comprends pas?
-C'est toi, Marco c'est ça ?
-Ouai pourquoi? Qu'est-ce J'fais là? J'venais de m'installer j'ai pas fait de mal, j'ai pas eu l'choix j'ai à peine vingt-et-un balais, j'peux pas rester là pitié que quelqu'un m'aide
-c'est plus possible
-On m'attend en bas ! Y'a tellement d'gens qui m'aiment !
-ici aussi. J'ai pas temps pousse toi on m'attend j'suis pressée dans une ruelle en bas une femme viens d'se faire agresser

-Pourquoi elle pourquoi aujourd'hui ? Tout doit s'arrêter

-C'est pas moi qui choisit, j'ai une liste à respecter

-Mais où est ce marqué, notre heure, notre chemin?

-Dans un vieux livre sacré qu'on appelle le destin. Au fait tu te plains mais tu as le droit au billet retour

-Hein?

-Dit au revoir à ton grand père nous on s'reverra un jour .

-Quoi?

Marco sent alors des chocs dans sa poitrine. Il est tiré vers le bas, son âme s'illumine.
Il revoit sa vie, de sa mort jusqu'à sa naissance, Il descend la voie de son corps à contre sens.
Et là un ami lui murmure à l'oreille.
01h30 l'hôpital Marco se réveille.

Voilà c'était une petite histoire, si tu a aimé mets un like et commente :* bisous

Marco, La mortOù les histoires vivent. Découvrez maintenant