Chapitre 44

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Ce chapitre est dédié à @bellechrislaine. Je te remercie d'avoir été une de mes lectrices depuis le début et j'espère que tu aimeras ce chapitre ☺️😘❤️

- Greg, il y en a marre des cours, dis-je en rejoignant mon ami où il m'attendais.

Il rit et secoua la tête.

- Ça l'est, je le confirme mais quand tu es beaucoup trop en avance c'est pire, me dit-il.

Je fis la moue et hochai la tête.

- M'ouais, c'est vrai, allé, on décampe d'ici, me dit-il en se dirigeant vers la sortie.

- Tu as étudié pour ton énorme examen ? Lui demandai-je en le suivant à l'extérieur.

- Trop même, mais j'ai l'impression que je n'ai  rien retenu, dit-il en fermant son manteau.

Quatre  semaines  s'étaient passer depuis l'effondrement de Jamie et je les ai passé en comptant les jours ce qui, a du empiré mon taux d'ennuie durant mes cours.

Le médecin, avec qui nous avons pu parler nous avait informé que tout avait bien été et qu'ils allaient la garder en suivit deux semaines  de plus mais ça faisait déjà trois semaines de ça. Je savais que Jenna allait devoir être sous surveillance médicale les prochains mois alors, je ne me suis pas trop inquiéter pour la semaine qu'elle avait en retard mais je ne dis pas qu'elle n'avait pas été terriblement longue.

Je n'avais pas de nouvelle et Nathan ne pouvait plus se permettre de faire ce qu'il faisait à chaque fois pour ne pas se faire prendre.

- Je suis certain que tu l'as réussis, dis-je pas seulement pour le consoler. Ce mec était un génie.

- On fait quoi ? Tu as dis avoir besoin d'une pause, dit-il.

En effet, je n'arrivais toujours pas à accepter tout ce qui s'étais passé et je stressai de plus en plus à chaque jour pour quand Jenna allait apprendre la nouvelle.

- Je ne sais pas, chez toi, dis-je en haussant les épaules.

- Allons-y alors, dit-il.

On marcha jusqu'à ma voiture, y entra et partit chez lui.

- Dans la peau de Jenna-

Cela faisait déjà une semaine que j'ai pu  sortir du centre et je l'ai fait mais je ne m'étais pas sentie prête pour rentrer. J'avais alors décidé de rester une semaine de plus. Ce n'est pas parce que Cam ne me manquait pas mais je ne me sentais pas assez forte pour le voir lui et les autres. Ce jour-là, si, je l'avais écouter, écouter les autres qui me disaient de me reposer rien de tout ça ne serait arrivé.

Je me sentais coupable d'avoir été aussi têtue. Mon égoïsme avait fait pleuré plusieurs personne, avait causé la mort de mon enfant.

Durant tout le temps que j'avais passé au centre, mon psychologue avait essayé de me faire comprendre que ce n'était pas de ma faute mais ce n'était de sa bouche que je voulais l'entendre.

Donc, pour ma santé morale, j'avais décidé de rester une semaine de plus. J'ai pris une chambre d'hôtel, prit des rendez-vous avec mon psychologue et avais commencé à ma renaissance qu'il  disait.

Le but c'était de me débarrasser du passé le plus possible, d'oublier le sentiment d'abandon que j'avais ressentis durant ces derniers mois, de me remettre à sourire.

J'avais passé la semaine complète à des séances intensives durant lesquels j'ai du vider tout ce que j'avais sur le cœur.  La culpabilité d'avoir causer la mort de mon enfant me hantera toujours et cette impression de vivre à la place d'un autre que j'avais depuis mon opération était l'un des pires sentiments que j'éprouvais en ce moment.  

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