Zain, une clope au bout des lèvres avançait bruyamment dans le cimetière.
Se sentant presque nauséeux à la vu de l'endroit peut-être trop funeste à ses yeux.
Une femme vêtu de noir pleure son fils la tête plongée dans le cou de son mari. Lui, serrant les dents pour étouffer les larmes peinant à s'échapper.
Plus Zain levait les yeux plus il remarquait que toute la foule ici présente était dévisagées par la tristesse et par la haine sans doute.
Le jeune homme se fût d'abord silencieux, écoutant péniblement les aveux ainsi que les promesses que les gens l'entourant laissait planer dans l'air, le coeur peut-être trop emplis de remord ? Ou peut-être même le coeur trop douloureux.
La dernière taffe lui brûla peu à peu la gorge, emplissant ses poumons de la fumée destructrice.
Mais celui çi restait toujours silencieux,n'osant pas regarder dans les yeux la pauvre mère déboussolée.
Se promettant qu'il irait lui donner un certain réconfort.
Les yeux mis-clos, le voile noir vint lui rappeler de douloureux souvenir, un acharnement, une haine gratuite et dévastatrice.
Un prénom s'enroulait dans son souffle empoisonné, un prénom qui au bout de quelques secondes réveilla la foule. NiallLes murmures de ces derniers s'ancrait dans la tête de Zain
percutant mille et une fois ses pensées.
Le pakistanais, étant très coléreux manifesta sa haine par un souffle bruyant caractérisant sa brutalité lorsque qu'il était mécontent.
Une voix s'était différencier d'entre la foule, cette voix, Zain la reconnue de suite malgré la sonorité qu'elle avait prit sûrement dû à des pleures incessants.« - Zain, aurais-tu quelques choses à dire ?»
Le jeune pakistanais prit le temps de lever la tête pour confirmer ce qu'il pensait plus tôt, il découvrit sans grand étonnement une blonde les cheveux se perdant dans l'air glacial les yeux habituellement noisettes noircit par les larmes. Vêtu elle aussi d'habits ébènes d'un sombre inhabituel peut-être même trop dérangeant.
Betsy, la seule et unique sous ses yeux, le forçant presque à évacuer le poids qu'il portait sur le coeur.
Betsy la fille dont il croyait être tombé amoureux.
Ledit «Zain» prit par la colère et par fierté aurait presque pu crier hors de ses poumons si l'endroit n'était pas aussi calme et silencieux à ce moment.
Il prit parole, une main froissant sa veste en cuire nerveusement.
« - Vous me regardez tous, vous posant mille et une questions sans même prendre le temps de comprendre tout le bordel qu'il se passe dans ma tête actuellement.
Ça vous rappelle rien hein ? Ouais je sais.
Vous l'avez tué tous ensemble sans même vous en rendre compte.
Niall valait mieux que vous.
Et j'en sais beaucoup à ce sujet.
Si vous saviez le nombre de fois ou il m'a appelé écourtant mon sommeil pour pouvoir discuter de tout et de rien sur le toit de la maison familiale des Horan.
On discutait de tout, mais surtout de vous.
Emmerdant le monde ainsi que la société toutes entière.
Laissant l'alcool pétiller sur nos langues et nous enflammer l'intérieur des joues.
Riant de la stupidité du monde qui nous entourait sous les cris des voisins réveiller par notre faute.
Ce pauvre gosse à qui on reprochait d'être trop honnête, ce pauvre gosse qui s'est donné la mort tournant les yeux à la vie au plus grand désespoir de sa mère.
Le pire dans l'histoire c'est que je crois que je l'ai tué aussi.
Il était trop émotionnel et peut-être même trop caractériel qui l'aurait cru que de simples mots arriverait à lui faire perdre pieds ? Il était si tenace, je le sentais si puissant.
Et vous savez quoi ? Le pire c'est que dans le fond je l'aimais aussi. Mais j'aurais pas été assez fort pour subir ce qu'il à subit.
J'aurais pas été assez fort pour être victime d'homophobie.
J'ai eu peur putain, j'ai eu peur de m'éteindre peur de me faire poursuivre par la vie.
Alors j'ai cherché une excuse et maintenant je me rends compte à quel point j'ai été dégueulasse avec lui.
Mon excuse c'était toi Betsy et je dois te jurer que je m'en veux à l'heure actuelle, putain si tu savais comme je m'en veux.
Et je suis pas fière nan, et ça m'étonnerait même pas que après ça vous voudriez tous que je brûle en enfer mais nous ne sommes donc pas tous coupable de cette folie ? Je crois bien que si en fait, je crois qu'on a tous commis un crime horriblement vulgaire sans même nous en rendre compte mais le mal est fait il est juste temps de se l'avouer.
Moi, c'était Zain Jawaad Malik, à 18 ans j'ai tué mon meilleur ami avec une infinité de gens sans même le remarquer.
Moi c'était Zain et je vais sûrement arrêter de vous faire perdre votre temps.» Ledit Zain avait craché ses mots sur le coup sans même se rendre compte qu'une marée de larme venait de s'écouler sous ses yeux.
Il n'avait même pas remarquer qu'il parlait faiblement, il venait se rendre que son meilleur était décédé.« Car tu as toujours tous foiré Zain, car tu fais preuve de remord que quand la terre te hurle la vérité, car tu es Zain avant d'être mon meilleur ami, car tu vas peut-être te rendre compte de tous ça quand certaines phrases de ton passé viendront se refouler.» - Niall, 00.49, 2 jours avant sa mort, sur le toit des Horan.