One shot

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L.A, Dodger Stadium, 17h.

Le temps est clair, les rayons du soleil englobent le terrain de baseball qui s'étend devant les gradins remplis de supporters. Johnny Hallyday était rentrée la veille à L.A. et avait voulu se rendre au match, en grand supporter de l'équipe des stardogs. Sa compagne, Laëtitia avait voulu l'accompagner à son grand regret. En effet, cette dernière ne comprenait rien aux règles de ce sport et importunait sans cesse Johnny de questions. Ils se trouvent dans les gradins V.I.P. du fait de la célébrité du chanteur. Le jeu battait son plein quand l'arbitre siffle tout à coup la mi-temps. Celle-ci permet à Laëtitia d'aller aux toilettes se repoudrer le nez. Les caméras sont alors braqués vers le publics, les images retransmises aux grands écrans du milieu de terrain. C'est le moment que tous les supporters attendent, celui de la « kisscam ». Plusieurs couples s'embrassent en se découvrant à l'écran quand soudain Johnny y apparaît. Pris de surprise, un homme qu'il ne connaît pas plaque sa main sur sa joue dans l'intention d'avoir sa tête face à lui et l'embrasse violement. Johnny incrédule fixe l'homme. Ce dernier regarde sa main, incrédule. Elle est remplie de fond de teint. Il lève alors les yeux vers le visage de Johnny et y voit alors, apposé sur sa joue, la trace de sa main.

« Ah, mais qu'est-ce que c'est que ce truc ! »

« Oh putain, tu as ruiné ma mise en beauté ! Mais attend, tu es Jean-Claude VanDamme ! »

C'est à ce moment là que Jean-Claude sort son tamtam et commence à taper dessus frénétiquement.

« Lui-même, une noisette, j'la casse entre mes fesses tu vois. »

« Ah que... t'es un grand malade toi »

« Mais non, tu regarde à l'intérieur de toi et tu deviens aware of your own body. »

Johnny écarquille les yeux devant tant de paroles insensées. Une main se pose sur son épaule, il se retourne et voit que Laëtitia s'était repoudré seulement le nez.

« Tout vas bien, mon petit choupinou ? »

« Non, ce mec est malade, il m'a embrassé et depuis, il ne sors que des conneries ! »

Le sang ne fit qu'un tour dans les veines de Laëtitia qui était jalouse comme un pou. Elle se rue sur Jean-Claude qui l'envoie valser cinq mètres plus loin avec un coup de pied latéral.

« Il faut que tu crois encore plus ce que tu crois, et quand tu commence à croire ce que tu crois, y'a personne au monde qui peu te bouger » lance t'il à l'attention de Laëtitia qui est trop sonnée pour l'entendre. Il se retourne vers Johnny et lui dit : « Nous sommes seuls maintenant, baby. Ca te dirait d'aller boire une bière en mangeant des cacahuètes ? »

Impressionné par tant de prestance et par les muscles que laisse entrevoir la chemise blanche presque transparente et partiellement ouverte de Jean-Claude, Johnny ne désire plus qu'une seule chose en cet instant : accepter l'invitation.

L.A. Club Douglas, 20h

Quand Johnny arrive au club, Jean-Claude est déjà là, attablé avec trois bimbos dont il tripote les seins allègrement. Il ne s'est pas changé depuis le stade. Après la rencontre, Johnny ne s'était pas occupé de Laëtitia, il était rentré chez lui afin d'enfiler son perfecto et de rectifier son maquillage. Avec son petit Humer, il s'était rendu au lieu de rendez-vous donné par Jean-Claude.

Johnny se rend à la table de JC. Quand ce dernier le voit, il dit « Allez, barrez vous les connasses, j'ai d'autres chattes à fouetter, bien plus aware que vous ». A la grande surprise de Johnny, les filles paraissent satisfaites de se faire congédier. Johnny se retrouve assis en face de JC, un verre de bière devant lui, et des cacahuètes.

« J'adore les cacahuètes. Tu bois une bière et tu en as marre du gout. Alors tu manges des cacahuètes. Les cacahuètes c'est doux et salé, fort et tendre, comme une femme. Manger des cacahuètes, it's a really srtong feeling. Et après, tu as de nouveau envie de boire de la bière. Les cacahuètes, c'est le mouvement perpétuelle à la portée de l'homme » Cette dernière phrase, sortit tout droit de la bouche de Jean-Claude résonna dans la tête de Johnny. Il se demanda si cet imbécile n'avait pas raison.

Johnny était emplis de sentiments contradictoires. Les paroles de l'homme en face de lui prenaient peu à peu un sens. Mais elles n'en avaient aucun, de sens. Comment cela pouvait être possible ? Comment cet homme pouvait-il le faire chavirer à ce point ?

Les deux hommes passent la soirée à boire et à manger des cacahuètes. Jean-Claude, discrètement, glisse parfois ses mains sur les cuisses de Johnny qui frissonne à ce contact. L'envie monte, mais le dégout aussi. Johnny était un hétérosexuel reconnu, il ne pouvait pas avoir ce genre de réactions grâce à un autre homme. « Jean-Claude, j'aimerais connaître un peu plus ta philosophie de vie » finit il par dire, afin de reprendre un peu contenance. « Alors viens avec moi, il faut que je te montre certaines choses ». Jean-Claude prend la main de Johnny.

L.A. Club Douglas, backstage, 23h

D'un coup, Jean-Claude se retourne et embrasse Johnny a pleine bouche, puis il lui dit « Au début pour faire l'amour, je ne parle pas que du sexe, il faut être physical, mais ensuite plus mental ». Johnny est tout excité par l'idée de faire l'amour avec lui, alors qu'il a des problèmes de prostates. Jean-Claude commence à enlever les vêtements de son vis-à-vis et voit que mini Johnny est bien en forme. Pris par l'excitation, Jean-Claude se déshabille, sort deux tamtams de nul part, et fait le grand écart. Johnny fini de se déshabiller pour tente ses fesses face à Jean-Claude, toujours dans la même pose à faire du tamtam. Mais à cette vue, il écarte les instruments, glisse ses pieds contre le mur et s'empale entre les fesses de Johnny. Ce dernier aime énormément la sensation d'avoir le sexe de cet homme connu pour ses muscles et son intelligence particulière. C'est dans cette position particulière que ces deux hommes expriment leur passion. Jean-Claude continue donc à lui faire l'amour tout en faisait le grand écart. Johnny hurle son plaisir et finit par se déverser sur le sol, alors que l'acteur fini de faire un dernier va et vient en lui, avant de se vider dans les fesses de Johnny.

Plus loin, Laëtitia regarde la scène qui se déroule sous ses yeux, en pleurs. Mais soudain, Johnny hurle de douleur. En effet, sa prothèse à la hanche s'est cassée sous la puissance des assauts de Jean-Claude. Johnny meurt donc tragiquement. Jean-Claude, qui n'est pas homme à se laisser abattre par la mort d'un de ses amants tourna toute son attention vers Laëtitia, qui cessa alors de pleurer de chagrin et pleura de jouissance.

Ceci marque la fin de notre aventure.


L'air, c'est l'inspiration de mon cerveauOù les histoires vivent. Découvrez maintenant