Le journal d'un fou

Prologue

Ici ,il fait froid, sombre. L'hygiène  est déplorable, nous sommes sales et affamés. Faut dire qu'une douche tous les 10 jours ce n'est pas suffisant. Enfin 10 jours... Je ne sais pas, j'ai perdu la notion du temps.

Ici nous sommes punis pour tous : si l'on sort après le couvre feu, ou encore si on parle trop fort.....comme punition nous sommes mal traités, j'ai connu toutes les punitions possibles : les coup de fouets, les électrochocs , Plein de choses pour vous faire devenir soit suicidaire soit fugitif . Mais je ne tomberai jamais là-dedans, je suis plus fort que ça. Je voudrais sortir mais quelque chose me retient.

J'ai besoin d'écrire, je me sens moins seul dans cette endroit tellement sale. Tu parles d'une chambre! Les cafards viennent sur mon lit et les rats prennent mes restes.Eux au moins ils aiment cette nourriture infecte.

Je deviens insomniaque et pour les quelques minutes où je dors, je suis obligé de dormir sur le sol .Je ne sais pas vous mais moi les cafards j'aime pas dormir avec!

Les gens ce sont tout simplement ce sont des tarés! En même temps c'est leur endroit l'asile ! Mais ce n'est pas le mien ! Vraiment je suis à bout !

Quand on va en vie commune, on se rejoint dans un salon et on doit "discuter" et jouer avec les autres. Mais discuter avec les autres c'est comme si un thaïlandais parlait avec un russe! Imaginez vous la discussion ! Et avec les filles ?! Les filles ici sont minables :Elles viennent te voir et commence à tendre les mains vers toi direction ta gorge et si tu les laissent faire ,elles t'étranglent! Séduisant non?

Ah oui il reste une option de socialisation :les jeux! Ce sont des jeux d'enfants classique comme le Monopoli. Mais vaut mieux les laisser gagner! Sinon leurs solutions est simple ,comme un enfant, ils pleurent ! Et ce n'est pas quelque minutes, c'est juste quelques heures et ils te suivent, restent devant toi jusqu'à que ce soit la cantine.

Pour la cantine, chacun a sa table, comme au collège mais avec trois mètres de distance entre chaque tables. Mesures de protection.

Faut dire qu'ici ce n'est pas le paradis ! Je dirais même que c'est l'enfer dans cette cage aux fous!