Coups de gueule.

Les lycéens.

C'est le mec qui va vers les autres, mais c'est aussi le mec le moins rejeté et pourtant, il sait à quel point il peut être lourd parce qu'il demande toujours si ça va, si quelque chose ne va pas, il est toujours là, il est toujours là pour aider, peu importe ce qu'il peut faire, que ce soit pour apporter son soutien moral ou physique. Il sait pourtant, il sait qu'il est gentil, un peu trop même. C'est l'homme simplet, qui n'a pas vraiment de style, et qui ne cherche pas à suivre les autres dans leur démarche de mouton. Et c'est justement ce qui dérange, il n'est pas comme les autres ce mec, il est gentil, sympathique, ouvert, souriant et altruiste mais pas con. Il sait ce qu'il se passe dans son dos, il sait ce qu'on pense de lui. Mais il est toujours là. Le monde ne reconnaît plus ces valeurs, il les rejette, leur crache au visage, et pourtant ce sont les principes même de l'humanité. Aujourd'hui l'homme qui va aider ou proposer son aide, les autres accepteront et quand il aura le dos tourné, ce sera un suceur, un soumis. Alors que le mec n'a rien demandé, voulait seulement être gentil et humain. L'Homme aujourd'hui s'acharne à vouloir être une bête, une bête au milieu d'une meute hostile dans laquelle pour survivre il faut descendre les autres et suivre le(s) "meneur(s)". Les hommes bien ne reussissent plus, les filles rejettent ces hommes "biens" car trop faible pour dire "non", le romantique meurt au profit du "Wallah t'es bonne ". Les filles ne se respectent plus et acceptent ce genre de remarques, mais c'est pareil. Elles n'y peuvent rien, le monde change, il devient horrible pour beaucoup, propice pour d'autres, et excellent pour ceux qui n'ont aucune état d'âme ou valeurs.