Anonymous ( French Version ) :NiallHoran:

Chapitre 9

Ce chapitre est carrément super flippant émotionnellement à la fin! Je vous laisse découvrir!  Et si vous aimez les FanFiction, j'ai un compte perso avec des fictions que j'ai écrit. C'est HazelAugustus98. Bisoussss 

@Anonymous_ : « Peut-être que nous nous sentons vide parce que nous laissons des parties de nous que nous aimions. »

@whocares_ : « Les adolescents effraie la merde qui vit en moi »

Point de vue de Jessica

L'école ou l'enfer... Comment pourrais-je voir la différence ? Je veux dire, il y a des petites connasses démoniaques qui trainent dans les halls et allument occasionnellement des feux dans les laboratoires. Sans oublier les profs qui, je le jure, doivent être des descendants d'Hitler. Et les règles, les retenues et les devoirs ne sont pas vraiment des bonnes choses pour les gens comme moi.

« Oh Jessica »

Un objet dur me percute l'arrière de la tête, et une gomme atterrit sur ma table. Je soupire avant de me retourner.

Pensées positives, pensées positives, pensées positives, pensées positives....

Et, quelle surprise, le coupable est une coupable, Jade Witgers. Blonde, magnifique, faussement parfaite. Elle est ce que toutes les filles (sauf moi) veulent être et ce que tous les mecs veulent baiser. Dans mon opinion personnelle, c'est juste une petite pétasse refaite.

« Tu te coupes toujours les poignets ? » demande-t-elle, un petit sourire satisfait sur son visage d'Oompa Loompa.

Mes doigts s'accrochent inconsciemment sur les manches de mon sweat alors que je descends sur mes articulations. La laine noire chatouille mes doigts comme une fourrure de chat.

Pensée positives, pensée positives.

Je n'ai jamais voulu informer qui que ce soit à propose de mes mutilations. Je n'ai même pas voulu le dire à ma mère, et je ne lui ai toujours pas dit. Jade l'a su parce qu'un jour, en sport, ma prof m'a pratiquement forcée à enlever mon sweat pour ne pas que j'ai trop chaud. Depuis, Jade trouve ça super amusant de me remémorer ce que je fais... ou ce que je faisais. Je ne le fais plus depuis que je parle avec @whocares_.

Je me retourne et regarde la classe silencieuse, priant en silence pour que notre professeur arrive dans la classe et me sauve de cette situation. Je peux entendre rire et chuchoter derrière moi. Mais j'ignore, je suis habituée à le faire maintenant. C'est comme ma musique de fond, ça me suit partout où je vais. Sans ça, je serais perdue. Je suis la fille exclue du lycée, au moins ça me rappelle pourquoi je prends ces minuscules gélules blanches chaque matin. J'ai une raison de déprimer.

« Hum, excuses-moi, je n'avais pas fini de te parler » Jade hurle sordidement, des éclats de rire provenant de son public se font entendre. Je ne sais pas pourquoi Jade a décidé de me haïr. Peut-être que si il y avait une raison valide je ne m'en ferais pas autant.

« J'ai entendu dire que tu commençais à prendre des médocs pour te sentir moins mal » dit-elle, un ton faussement gentil et condescendant, le ton indéniablement faussement sympathique ce qui la fait parler comme si elle s'adressait à une enfant de 2 ans. Je déglutis, ravalant tous les mots que j'ai envie de lui dire, de lui crier à la figure. « Pourquoi ne pas juste en finir ? ». C'est toujours comme ça, l'habituel encouragement au suicide.

Pensées positives, pensées positives.

« Je veux dire, je pense que tes parents préfèrerait économiser »

Je peux pratiquement la voir secouer ses cheveux blonds sur ses épaules, profitant de l'attention de sa foule écervelée.

« Payer pour ces gélules et des rendez-vous psychiatriques doit coûter cher »

Un nouvel éclat de rire parcourt les tables. Mes parents sont plutôt aisés, ils n'ont pas à s'inquiéter de l'argent qu'ils dépensent.

« Il ne serait pas plus simple de tout arrêter ? »

Sa voix est étonnamment douce, comme une brume qui flotte au-dessus de la ville à la fin de la nuit. Elle reste dans mon esprit.

Je sais que ce serait plus simple mais je n'ai pas envie de lui donner la satisfaction de danser sur ma tombe.

« Arrêtes ça, Jessica. Qu'est-ce que tu as à perdre ? Ta vie ne vaut pas le coup. »

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Lui : Tu vas bien ?

Moi : Non, pas le moins du monde. J'ai envie d'en finir, ça sera mieux pour tout le monde. Je déteste ce monde N.

Lui : Ne fais pas ça. Promets-moi que tu ne le feras pas.

Moi : Je ne peux pas te promettre ça.

Lui : Si tu promets, je promets aussi. On se sauve mutuellement.

Moi : Je ne peux pas te sauver si je n'arrive déjà pas à me sauver moi-même, N.

Lui : Je nous sauve tous les deux alors.

Moi : Je crois que c'est trop tard. [Message non envoyé]