Le destin me déteste

Chapitre 18

Clément - Y'a juste un problème. Je ne participe pas.

Son père et lui sont ensuite sortis de la maison.

Nous nous sommes tous regardés du coin de l'œil, et je voyais que Leon était plus qu'en colère. Federico aussi, d'ailleurs.
Moi - Hum... Federico, viens.
Je l'entraîna avec Leon vers les escaliers. Je voulais sortir avec mon presque frère et mon copain. J'avais besoin de la meilleure compagnie possible. C'est juste que je ne suis pas habituée à ce que des garçons se battent pour moi. Bien sûr, il y a eu Tomas et Diego, mais c'est du passé. Plus ou moins...
Moi - Papa, on sort.
German - Tous ensemble ? D'accord.
Moi - Non, Federico, Leon et moi. Pas toi, ni Ramallo, ni Olga, ni Jade, ni Angie. Eux et moi. Seuls.
Ça a du l'étonner que j'exclus Angie de mon programme, mais je ne voulais pas que quelqu'un essaye de me protéger. Je voulais juste être libre. De moi même, que personne ne soit là pour me donner des leçons. Seulement moi et le monde.
German - Euh... Tu es sure ?
J'hocha la tête.
German - Bon... D'accord. Ne rentres pas trop tard.
Ne prenant pas le temps de lui répondre, j'ouvris la porte et la claqua quelques secondes après.

Une fois dehors, je dis :
Moi - Leon, je suis désolée... Et... Merci, Federico.
Leon - T'inquiètes pas, Vilu.
Il m'a appelé Vilu.
Federico - C'est normal, je me considère comme ton frère, tu sais *rigole*
Je lui souri.
Moi - Mais en fait, Leon, pourquoi tu étais là ??
Federico - Je dois appeler ma mère. À demain Violetta.
Il m'embrassa sur la joue et partit.
Ce qui suivit fut un des moments les plus embarrassants de ma vie. Pas moins que l'arrivée de Roxy, mais quand même.
Leon - Pourquoi, Violetta ?
Moi - J'ai essayé de te le dire...–
Leon - Mais tu n'as pas trouvé le bon moment ? Violetta, réponds moi. Est-ce que tu le savais avant qu'on retourne ensemble ?
Moi - Non. Je te le promets. Je ne savais pas.
Leon - Je te crois.. Mais... Tu vas pas l'aimer plus que moi, hein ?
Moi - Qui, Clément ?! LEON !!
Leon - *rigole* je plaisante !! Je sais que tu n'aimes que moi. Pas vrai ?
Moi - Tout à fait vrai.
Une légère brise vit voler mes cheveux, cachant mon profil droit. Mon profil droit étant face à la porte d'entrée, Papa ne vit pas Leon m'embrasser quand il arriva.
German - Violetta !!
Moi -... (À Leon) J'y vais. Je t'aime.
Leon lacha ma main quand je fus loin de lui.
Je t'aime. Je t'aime. Oh Leon, je t'aime.

Quand j'entra dans la maison, Papa me regarda bizarrement.
Moi - Quoi ?
German - Ah, non rien.
Moi - Papa.
German - Tu lui as dit "je t'aime ?"
Je soupira et regarda ailleurs.
German - Non, mais je veux juste savoir.
Moi - Hé ben non. C'est pas tes affaires, Papa. Moi aussi, j'ai une vie. Alors laisse moi tranquille.

Je suis montée dans ma chambre, bien décidée à fermer la porte à clé cette fois.