J'ai vraiment eu du mal ce soir, heureusement que j'ai pris l'idée de demain x).
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"Regarde moi, me murmure t-il."
Je ne peut pas. Je ne veut pas.
Son regard et pesant sur moi.
Il me fixe et lis en moi comme dans un livre ouvert.
Le temps est comme figé. Seul nos deux respirations trouble ce silence morbide.
J'entends son vêtement ce froisser. Je me force à regarder mes chaussures noires qui contraste fortement avec le blanc environnant.
Je resserre mon menton dans mon cou.
Son pied touche le sol dans un léger claquement.
"REGARDE MOI ! hurle t-il soudainement"
Je sursaute. Mon coeur accélére si vite que ses battements se confondent.
"Affronte moi, affronte toi. Es-tu si lâche que ça ? sussure t-il.
-Non, je ne suis pas lâche, pas plus que toi ! m'écrie-je.
-Alors regarde moi dans les yeux ! s'exclame t-il."
Je daigne lever les yeux vers lui. Je le savais, il est moi. Ou alors je suis lui.
Là n'est pas la question. Nous ne nous ressemblons pas.
Je sens ma peur monter.
Il n'existe pas.
Ces mots je les ai tant répété qu'ils n'on plus réellement de sens.
Ma peur se transforme en horreur.
Oui c'est ça, je suis horrifié face à mon double.
Il n'existe pas.
"Pourquoi ne veut tu pas m'accepter ?
- Par ce que tu est un monstre.
- Alors toi aussi tu est un monstre ?
- Non.
-Pourtant c'est ce que tu viens de dire ?
-Non, j'ai dit que TU est un monstre."
Cette échange avait été plat, vide d'émotion.
Pourtant je transpire la peur.
Je me réveille alors dans un sursaut. Les draps son trempés.
Je me sens observé.
J'allume la lumière.
Je sursaute alors encore plus violemment, mon coeur cesse de battre un instant. Je suis figé, tétanisé.
IL est là.
"Tu pensé réellement y échapper si facilement ? dit-il avec ignoble rictus."
Il se jeta alors sur moi, plongeant une main dans ma poitrine, m'arrachant un cri de douleur. Je senti mon coeur dans sa main.
Il ressorti alors aussi vite qu'il était rentré. J'eus ajustée temps de voir mon coeur. Encore battant dans sa main. Avant de mourir.
