À ma soeur

one shot : the only step

Ma chère amie,

Ma Sakura, ma sœur,

Alors c'est vrai ? Tu es vraiment partie ? Je t'avoue que je n'arrive pas à réaliser ta disparition si soudaine et tellement douloureuse pour nous tous. Ton départ nous a tous boulversé.
Il faut dire que tu n'étais plus la petite fille pleurnicharde et agaçante d'il y a quelques années. Non, tu avais bien changée depuis cette mélancolique époque...

Tu étais devenue une kunoichi accomplie et une magnifique femme qui faisait rougir plus d'un homme. Pourtant, tu avais tes secrets comme tout le monde, mais nous étions loin de nous douter que le tien te rongeait chaque jours un peu plus que le précédent. Je te considérais toujours comme une ennemie potentielle dans ma quête de mon pseudo-bonheur dans les bras de Sasuke. Et oui, le bellâtre n'avait d'yeux que pour toi, mais toi tu ne voyait pas plus qu'un aveugle dans le noir. Au début, ça avait été difficile pour moi d'admettre que je n'aurais jamais ce destin parfait que je m'étais imaginée dans mes rêves d'adolescente rebelle à la quête du grand amour. Mais ça m'avais fait réfléchir, tu m'avais fait réfléchir. Alors je ne t'ai plus considérée comme une ennemie mais comme une amie, comme une sœur. Tu étais tout ce que j'avais le plus désirer au monde et je me devais de t'aider à conserver tout ça, à ton âme joyeuse et enfantine.

Mais vînt le jour où tout ce bonheur fut rompu. Du jour au lendemain tu étais devenue négligante, froide et fausse. Tsunade qui veillait sur toi encore à ce moment là m'avait fait part de ses sentiments sur ton comportement douteux et brisé et me demanda conseil. Elle voulait savoir si je trouvais cela juste d'arrêter ton entraînement en prétextant une excuse simple pour voir si tes yeux allaient à nouveau se remplir de joie de vivre et d'étincelles. Comme tu as dû t'en douter, je ne lui avais pas conseiller, et de ce fait, elle n'avait rien fait. Malgré tout, j'espérais vraiment que tu redevienne la petite fille qui était naïve et émerveillée devant toutes sortes d'artifices. Mais rien ne se produisait au grand désarroi de tout le monde.

Je me souviendrais toujours du jour où Sasuke avait décider de revenir et qu'il t'avait regarder comme s'il découvrait que son cadeau de noël était un adorable chaton. Tu étais la plus heureuse du monde, enfin c'est ce que tu avais réussi à faire croire à tout le monde, mais tes yeux n'étaient visiblement pas d'accord et ils laissaient apercevoir que toute ta souffrance ne s'allégeait que d'un minuscule poids. Mais nous le savions tous, tu ne voulais pas nous faire du tords alors tu avais préféré souffrir seule et en silence plutôt que de nous faire part de ta tristesse et de ta maladie. Tu étais malade et personne ne l'avait vu.

Personne n'avait vu ta perte de poids vertigineuse et tes joues qui se creusaient au fur et à mesure des repas. Personne n'avait vu que tu ne te nourrissais plus et que le peu que tu ingurgitais lors des repas groupés, tu le vomissais ensuite dans les toilettes. Mais tu ne nous disais rien sur ton anorexie. Personne n'avait jamais su pourquoi tu étais devenue anorexique, et encore maintenant c'est le mystère absolu. Enfin pour eux. Naruto pense que tu avais un amant secret et qu'il t'avait quitté ou qu'il était mort au combat mais moi je sais à présent tout. Tu étais tombée un soir sur un homme qui t'avait beaucoup plus mais celui-ci t'avait fait des avances que tu avais refusé. Malheureusement pour toi, il ne l'avait pas entendu de cette oreille et il t'avait emmené dans cette horrible bar miteux et t'avait traîner dans ces toilettes pour faire ce qu'il voulait de ton corps. Comment j'ai appris ce triste événement ? J'avais lancé des recherches sur la cause de ton anorexie en trouvant tes vêtements que tu n'avais pas oser lavé et que tu t'étais efforcée de cacher. C'est Tsunade, les larmes aux yeux qui nous avait annoncé ton décés. Tout le monde s'était tu et avait pleurer en silence.
Je suis sûre que la petite Sakura d'autrefois ne m'aurait pas cru si je lui avait dit que même ce beau et distant Sasuke avait pleurer ta mort ; il t'avait peut-être même plus pleurer que tous les autres.

Tu avais changé nos vies avec ton sourire et ta pétillante joie de vivre ; tu nous avais fait changé de voie, préférant notre seul et unique bonheur avant le tien. Finalement, tu avais été comme une mère veillant sur ses imprudents enfants. Tu aurais pu tout nous donner s'il le fallait rien que pour nous voir tous heureux. Je suis sûre que tu es partie le coeur léger en voyant ta troupe d'amis enfin réunie et plus soudée que jamais. Je me souviens ce que tu m'avais dit un jour, tu m'avais parler d'un certain mal-être en nôtre présence, comme si tu étais de trop. Mais je ne savais pas quoi y répondre, alors maintenant je te le dit, tu étais celle qui nous unissait parfaitement. Tu étais la cerise sur le gâteau, la rose dans le bouquet de jonquille, la lune parmi les étoiles. Sans toi, nous n'étions rien. Sans toi, nous ne sommes plus rien. Alors nous regrettons ta mort tous les jours. Tout le temps nous pensons à toi et aux moments passés avec notre princesse. Mais aucuns moments, nous te le promettons, nous les regrettons, aucuns. Nous espérons seulement que tu te portes bien là-haut et que tu continues encore à veiller sur nous. Nous t'aimons notre chère sœur, notre ange.

Ino Yamanaka et tes amis