Le bohème (Boyxboy, Larry Stylinson→ français)

Chapitre dix

Le lendemain matin, ce fut Harry qui se réveilla en premier, tout d'abord surpris d'être accompagné, se rappelant s'être endormi seul, mais il se souvint assez rapidement que Louis était allé le rejoindre dans le lit, souvenir qui le fit tout d'abord sourire, avant qu'il ne se rapproche de lui. 

Cependant, quand il se mit à penser à son départ imminent, des sentiments mitigés s'emparèrent de lui. Autant il voulait serrer Louis contre lui pour profiter du temps qu'il leur restait ensemble, autant il il se disait qu'il serait probablement mieux de s'éloigner au plus vite pour que la séparation soit plus facile pour les deux. 

Suite à cette pensée, il se dépêcha de quitter le lit pour aller prendre une douche, ce qui eut pour effet de réveillé Louis. 

«Harry?

-Oui?

-Tu pars?, demanda Louis d'un ton inquiet.

-Je vais juste prendre une douche, rendors-toi Lou, lui répondit Harry avant de rire doucement, pour finalement quitter la pièce.

-Mkay.»

Louis, seul dans le lit se mit à tourner et à penser. Penser à comment ce serait de se réveiller dans à peine deux jours seul dans ce lit. À la facilité avec laquelle il s'était habitué à la compagnie d'Harry et à la difficulté avec laquelle il s'habituera à son absence. À comment le vide de son appartement, qui était normal il n'y a que quelques jours de cela, lui semblerait lourd d'ici ce qui n'était dans le fond qu'une poignée d'heures.

Le temps qui s'écoulait lui pesait, et il ne pouvait rien y faire. Aucune décision ne lui revenait, et il n'avait absolument aucun droit d'essayer d'empêcher Harry de partir. 

Il n'était certainement pas en amour avec celui-ci, mais il y avait définitivement quelque chose de plus que de simples sentiments platoniques.

***

Harry se sentit soulagé quand il décida finalement de ranger son matériel pour rentrer, après une longue journée passée sur le bord de la rue à essayer de charmer les passants, ou plutôt les passantes, pour essayer d'obtenir son revenu, qui ne fut que très maigre. En plus, son esprit était ailleurs tout au long de la journée, tourmenté par la tournure que prenait les événements.

Mais il avait prit une résolution, et il allait en faire part à Louis aussi tôt que possible.

Quand il franchit la porte de l'appartement, ce fut l'odeur qui le frappa. 

«Salut!, s'exclame Louis en sortant de ce qui devait être la cuisine vu son tablier qui était couvert de toute sorte de couleur et substances.

-Qu'est-ce qui se passe ici?, demanda Harry surpris par la situation.

-Je ne travaillais pas aujourd'hui alors je me suis dit que je pourrais essayer de nous préparer un bon repas.